Denis Ponteins est né le 23 mai 1909 à Losse, dans
le département des Landes. Boursier de pilotage à l'école
Bleriot de Buc à partir de mars 1929, il obtient son brevet
de pilote le 12 septembre de la même année. Le 2 octobre,
il s'engage dans l'Armée de l'Air au titre du 2eme Groupe d'Ouvriers
Aéronautiques et rejoint la base d'Istres où il se spécialise
dans la chasse. A sa sortie, il est affecté, le 4 avril 1930,
au 32e Régiment d'Aviation Mixte
de Dijon, dont le 2eme Groupe forme la 7eme
Escadre de Chasse en octobre 1932. Le Sergent Ponteins, pilote
au GC II/7, obtient le certificat de chef
de patrouille le 16 juin 1937. Il est promu Adjudant le 1 avril 1939.
Lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne, le
3 septembre 1939, il est membre de la 4eme Escadrille, basée
à Luxeul et équipée de MS 406. Il est de nouveau
promu, cette fois-ci au grade d'Adjudant-Chef, le 1 janvier 1940.
MS 406 - GC II/7 - 1940
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CAMPAGNE
DE FRANCE
19 avril 1940
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Au retour d'une protection d'un appareil de reconnaissence
du GR I/52, 5 MS 406 d'un dispositif
(patrouille double + patrouille triple) attaquent un Hs 126
de la 2.(H)/13 qui vole à
6500 mètres au-dessus de Neuf-Brisach. Le Sergent Planchard
est le premier à tirer, sans autre effet que d'entrainer
le départ du Hs 126 en piqué, poursuivit par
le Capitaine Hugo (MS 406 n°
977) qui attaque à son tour et touche l'appareil .
C'est ensuite au tour de l'A/C Ponteins
de causer des dégâts à l'empennage. L'appareil
s'écrase finalement à Dessenheim après
avoir été achevé par les Sgt Passemard
et Catois et par le S/C De
Fraville.
Le Capitaine Hugo et le Sergent
Planchard attaquent ensuite un Do 17 lui-même pris pour
cible par la DCA de Belfort. Après avoir épuisé
leurs munitions, les deux français abandonnent l'appareil
allemand vers Fessenheim, la victoire leur étant toutefois
confirmée en l'absence de vérification de la
chute.
L'après-midi même, l'annulation d'une mission
de protection débouche sur la mise sur pied d'une mission
de chasse libre. Le dispositif est guidé par le sol
vers un Ju 88D de la 4.(F)/121
qui parvient tout d'abord à distancer les Morane. Deux
patrouilles parviennent toutefois à lui couper la route
à l'Est de Kaiserstül et après avoir été
tiré par l'A/C Valentin,
l'appareil se met à fumer. Multipliant les évolutions,
l'appareil parvient à s'échapper. Bien que 7
pilotes aient tiré dessus, seul l'A/C Valentin
aurait reçu le crédit de cet appareil accordé
comme probable bien que celui-ci ne figure pas dans les listes
officielles. (Le Sous-Lieutenant Krol est crédité
d'un appareil endommagé dans Aces High de Christopher
Shores). Dans tous les cas, l'appareil en question rentre
à sa base.
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Début mai, le groupe reçoit ses 3 premiers D520, appareil
qui doit remplacer le MS 406. Le 6 mai, un premier accident provoque
la destruction du n° 26, piloté par l'A/C Ponteins
qui s'en sort indemne.
11 mai 1940
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Le 11 mai, le premier message d'alerte provoque le départ
de la totalité des 21 avions encore disponibles. Le
Commandant Durieux prend la tête de la formation alors
même que les bombardiers commencent à survoler
la piste, provoquant une certaine confusion. Pendant que quelques
pilotes restent en protection sur Luxeuil, les autres prennent
plein Ouest à la poursuite d'une vingtaine de He 111
du III./KG 51 qui attaquent Lyon
Bron. Vers 9 h 00, le [9K + MT] du 9./KG
51 quitte la formation avec le moteur droit en feu
et le train sorti. Attaqué par pas moins de 14 pilotes,
le bombardier s'écrase près du village de Montsauche,
au Nord de Chateau-Thierry. Le pilote est mort mais 4 hommes
d'équipage ont sauté en parachute et seront
constitués prisonniers. La victoire est partagée
entre (Sgt) Passemard Amédée
(MS 406 n° 802) (Cdt) Durieux
(Cpt) Hugo Henri (Lt)
Goettel (Slt) Valentin
Georges (Slt) Pomier-Layrargues
René (Slt) Louis Camille
(A/C) Ponteins Denis
(MS 406 n° 89) (S/C) Gourbeyre
(S/C) Panhard René
(MS 406 n° 264) (S/C) Lamblin
Jacques (Sgt) Planchard
(Sgt) Bret Emile
(C/C) Novakiewicsz .
(Le Sous-Lieutenant Dussart
est varialement inclus dans la liste des pilotes crédités
de cette victoire, de même que le S/C Lefebvre
qui, contraint de se poser en campagne, ne semble pas
avoir pris part au combat).
Au retour de la mission, le Cpt Hugo
pose son appareil qui doit être réformé.
Trois autres He 111 sont accordés ce jour là,
deux probables et un confirmé.
La patrouille du du S/C Doudiès,
isolée, revient au terrain lorsqu'elle reçoit
l'ordre de se diriger vers Dijon et finalement Vesoul où
elle intercepte un groupe de 18 He 111 du
I./KG 51. Après avoir attaqué le peleton,
ils constatent l'absence de l'un des bombardiers qui sera
accordé comme probable au S/C Doudiès
et au Sgt Grimaud
(MS 406 n° 88) . Le Sergent Grimaud
ayant épuisé toutes ses munitions et le Slt
Krol
ayant ses armes enrayées, le S/C Doudiès
appelle du renfort qui arrive sous la forme de 7 pilotes du
GC III/6 avec lesquels il abat,
à 9 h 58, le 9K + GH. L'appareil se pose sur le ventre
à Pirey, au Nord de Besançon et l'équipage
est capturé.
Dans le même temps, le terrain est attaqué une
nouvelle fois. Une patrouille simple décolle à
10 h 00 (Sous-LieutenantsDussart
et Mangin et Sgt Boillot).
Ils se dirigent vers Belfort puis Lure et interceptent des
Ju 88 du II./KG 51 qui effectuent
leur bombardement. L'un d'eux est sérieusement touché
par les 3 pilotes. La risposte est toutefois efficace et le
Sgt Sous-Lieutenant Dussart,
moteur en feu, se blesse au visage en posant son MS 406 à
Mélisey. Le Sgt Boillot
est aussi touché, pose son appareil moteur calé,
lorsqu'il est pris pour cible par la défense anti-aérienne
du terrain qui le prend pour un allemmand. L'appareil déjà
bien endommagé prend quelques impacts au passage et
devra être réformé. Au final, Dussart
et Boillot reçoivent
le crédit d'une victoire sur un Ju 88 confirmée
partagés entre eux deux et Mangin
reçoit le crédit d'un He 111 probable.
Au soir du 11 mai, le bilan fait état de 2 tués
par bombardement avec de nombreux appareils endommagés.
Au total, le Groupe a perdu 18 appareils (dont les 88 et 89
de Grimaud
et Ponteins lors d'un bombardement).
Quatre appareils déjà indisponibles sont définitivement
détruitsde même qu'un D520 par mitraillage le
lendemain alors qu'aucune victoire ne vient compenser ces
destructions. Seule la DCA parvient à abattre l'un
des 6 assaillants dont le pilote est capturé. Une piste
de secours est aménagée à 2 km du terrain,
en bordure de bois, avec une piste de 20 m de large qui ne
permet le décollage que d'un appareil à la fois
mais offre des abris naturels pour les appareils trop exposés.
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15 mai 1940
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Une patrouille triple composée de
8 pilotes couvre le terrain sur alerte à partir de 11
h 40 lorsque 3 He 111 du Stab./KG 55
sont interceptés alors qu'ils font route au Sud-Ouest.
Le Sous Lieutenant Valentin
touche un bimoteur dont le moteur fume et le train s'abaisse.
Les deux autres bombardiers restent groupés et les autres
pilotes du GC II/7 poursuivent l'attaque
sur l'appareil endommagé qui disparait dans les nuages
après avoir largué ses bombes dans la nature.
Le Cpt Papin attaque
ensuite seul un autre peleton mais sans résultat. L'appareil
abandonné moteur fumant se posera finalement en Suisse
et sera accordé aux 8 pilotes ayant pris part au combat
: (Sgt) Passemard Amédée
(Cpt) Papin Labazordière
Tony (Slt) Valentin
Georges (Slt) Krol Waclaw
Szczepan
(Slt) Gruyelle Michel
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Lamblin Jacques
(Sgt) Gaufre.
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Dewoitine 520
- GC II/7 - 1940 - (Profil Cédric Chevalier)
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28 mai 1940
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Une patrouille simple décolle à
5 h 25. Elle est rapidement réduite à 2 D 520et
envoyée couvrir la région d'Is-sur-Tille. Vers
6 h 50, l'A/C Ponteins et le
Sergent Planchard attaquent un
Do 17 qui se cache dans les nuages et en ressort au Nord de
Chalindrey avant de disparaitre de nouveau, visiblement touché
par les deux pilotes car le mitrailleur ne tire plus. L'appareil
est tout d'abord considéré comme étant
tombé chez l'ennemi et donc attribué comme probable
aux deux pilotes. Il sera ensuite attribué comme certain
après être tombé dans la forêt de
Montavoir. En fait, il pourrait s'agir d'un Dornier du 3.(F)/22
[4N + CL] qui parvint à regagner ses lignes avec un blessé
à bord.
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1 juin 1940
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Le groupe est désormais totalement équipé
en Dewoitine D 520, soit une vingtaine d'appareils au total.
Tous sont disponibles. En revanche, côté pilotes,
deux parmi les plus expérimentés sont malades
; le Cpt Hugo et le Sous-Lieutenant
Valentin. Ce jour là,
la pression allemande se porte sur Lyon et Marseille. Se trouvant
sur la route des bombardiers, le GC
II/7 effectue plus de 40 sorties pour les intercepter.
Après quatre missions sans histoire, un dispositif
de quatorze D 520 prend l'air à 11 h 15 et se scinde
en deux groupes. La troisième escadrille est emmenée
par le Capitaine Papin
sur Dijon et la quatrième par l'A/C Ponteins
sur Chalindrey. Vers 12 h 30, le S/C Lamblin
(D 520 n° 104) prend contact avec une trentaine de He
111 du III./KG 53 au Sud de Saint-Jean-de-Losne.
Les 14 pilotes se regroupent alors et attaquent le peleton
de bombardier tout au long de la vallée du Doubs. Lamblin
attaque seul un He 111 qui s'enfuit vers la Suisse. L'A/C
Ponteins, seul également,
en tire un second qui se met en spirale en trainant un panache
de fumée blanche après que le français
ait tiré 60 obus et 600 cartouches dans sa direction.
Quatres autres pilotes (Gourbeyre,
Boillot, Planchard
et Louis) attaquent sans résultat.
Les appareils Suisses auraient aussi intercepté l'un
des bombardiers venu se réfugier de l'autre côté
de la frontière.
Au final, le Commandant Durieux
accorde un He 111 probable à 4 pilotes : (Cpt) Papin
Labazordière Tony (S/C) Lamblin
Jacques (S/C) Doudiès
Jean (S/C) Grimaud
Henri (D 520 n° 230) alors que la victoire
confirmée est partagée entre 9 pilotes : (Cpt)
Papin Labazordière
Tony (Slt) Louis Camille
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Gourbeyre (S/C) Lamblin
Jacques (Sgt) Boillot
Pierre (S/C) Grimaud
Henri (Sgt) Planchard
(Sgt) Passemard Amédée
(D 520 n° 251). Ces deux victoires seront variablement
attribuées à différents pilotes selon
les périodes et font encore l'objet de controverse.
A 14 h 05, une patrouille double légère (Sous-Lieutenants
Gruyelle et Krol
(D 520 n° 241), Sergent Grimaud
et C/C Novakiewicsz prend l'air
sur alerte en couverture de Dijon / Lons-le-Saulnier. Le Capitaine
Williame, du GC
I/2 suit au même moment un groupe de bombardiers
après avoir du laisser s'échapper un premier
groupe. Il oriente par radio les pilotes du GC
II/7. A 15 h 25, ils prennent contact avec les Heinkel
He 111 dont l'un est abattu au Nord d'Artois par 4 D 520 du
GC II/7 qui aident les 3 MS 406
du GC II/2. Le Sous-Lieutenant Krol
semble devoir se poser en campagne près de Luxeuil
avec son n° 241.
Une patrouille légère qui décolle sur
alerte à 15 h 00 dans la région de Pontarlier
et composée des Sous-Lieutenant Bouton,
S/C Doudiès et Panhard
(D 520 n° 116), Sgt Martin
et Passemard, rejoints par
le Commandant Mümler, interceptant
18 He 1111 du III./KG 53 au Sud
de Besançon. Vers 16 h 45, le AI + CT du 9./KG
53 s'écrase au Nord de Montbéliard après
avoir été tiré par l'ensemble des pilotes
à l'exception de Panhard qui se voit pourtant crédité
de la victoire alors que le Sgt Passemard
n'obtient aucun crédit.
Ensuite, le commandant Mümler
se joint aux Curtiss du GC I/5 et
abat avec eux un He 111 près d'Epinal. Le He 111H (WNr
5474) [AI + EL] de la 3./KG 53
est abattu à 17 h 30 après avoir été
précédemment attaqué par le Lieutenant
Paul Schenk et le Capitaine Werner
Lindecker de la Cie.Av 15 de l'Aviation Suisse.
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5 juin 1940
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Après une journée avec une trentaine de sorties
dans résultat, la journée du 5 débute
par une patrouille simple en couverture, sur alerte, de la
région située au Nord-Est de Dijon, à
partir de 7 h 26. Les 3 pilotes prennent contact à
l'Est de Dijon avec un Dornier Do 215 qui se met aussitôt
en rase-mottes. Ils le poursuivent et l'abandonnent en plaine
d'Alsace avec un moteur crachant de la fumée noire
et à l'évidence de nombreux coups reçus
dans le fuselage. La victoire sera confirmée et attribuée
aux 3 pilotes ((Sgt) Martin René
Lucien (S/C) Doudiès
Jean (C/C) Novakiewicsz
)
après avoir été initialement accordée
comme probable à seulement deux d'entre-eux.
Un peu plus tard dans la journée, le GC
II/7 reçoit l'ordre d'envoyer tous les moyens disponibles
sur le front Nord. Les allemands ont déclenchés
leur offensive dans la Somme et les Groupes stationnés
à l'Est seront appelés en renfort à un
moment ou à un autre. A partir de 12 h 15, un total
de 25 D 520 prend l'air à destination de Meaux-Esbly
où il retrouve le GC I/3,
lui aussi équipé de D 520. A 16 h 30, 8 pilotes
d'une patrouille triple participent à la protection
de bombardiers sur Bray-sur-Somme / Athies / Proyat en compagnie
d'une patrouille du GC I/3. Depuis
une position favorable, plus haut et dans le soleil, une quinzaine
de Me 109 fondent sur la patrouille haute. Touché dès
le début, l'A/C Ponteins
parvient à riposter et atteint l'aile gauche de l'appareil
allemand. Il est alors de nouveau touché et doit évacuer
son D 520 n° 273 en parachute, blessé. L'appareil
en flamme s'écrase aux environs de Berny-sur-Noye.
En voulant se dégager trop violemment, son équipier,
le Sergent Brêt se met
en vrille. Sonné et victime d'une laision pulmonaire
liée à la violence du chox, il finit par atterrir
à Evreux où il brise son Dewoitine.
Lancés, les Me 109 poursuivent leur assaut en attaquant
la patrouille moyenne. Le Sous-Lieutenant Camille
Louis est tué à bord de son n° 240.
La patrouille basse, en revanche, parvient à réagir
et le Sous-Lieutenant Pomier
Layrargues tire alors qu'il se trouve en position cabrée
sur un Me 109 dont le pilote doit sauter en parachute près
de Canly. Le pilote allemand n'est autre que l'illustre Werner
Mölders, Kommandeur du III./JG
53, alors premier As de la Luftwaffe avec 25 victoires
à son actif. Entrainé dans un combat avec 5
autres Me 109, le pilote français parvient à
en abattre un second avant de succomber à son tour
aux commandes du D 520 n° 266, à Marissel, dans
la banlieu de Beauvais. Seuls quatre pilotes rentrent indemnes
à leur terrain sur les 8 du départ, sans revendication.
En fait, celles-ci interviendront plus tard et changeront
plusieurs fois. Au final, Pomier-Layrargues
se voit attribuer 2 victoires sures dont une à laquelle
Ponteins aurait put prendre
part.
Ce jour là, les allemands revendiquent 10 victoires
pour 3 pertes de leur côté.
En soirée, un autre pilote du Groupe, le Sous-Lieutenant
Polonais Wiktor Strzembosz
est grièvement blessé alors qu'il tentait d'attaquer
un Hs 126. Surpris par des Me 109 du I./JG
1, il est abattu à bord du D 520 n° 233.
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Après d'être replié jusqu'à Perpignan,
le GC II/7 traverse la Méditerranée
le 20 juin pour se poser à Bône, puis à Souk-el-Arba,
le 22 juin et enfin Oudna le 24. Au cours de la Campagne
de France, l'Adjudant-Chef Ponteins
réalise 20 missions de guerre entre le 10 mai et le 15 juin
qui s'ajoutent aux 70 réalisées entre le 3 septembre
et le 9 mai 1940, lui permettant de remporter 6 victoires et 1 probable.
Au total, le GC II/7 aura effectué
430 missions, réalisé 1685 sorties pour 2896 heures
50 de vol. Il aura remporté 39 victoires confirmées
et 13 probables.
Une fois sa convalescence achevée, Debis Ponteins est affecté
à la 2eme Escadrille du GC I/8, le
1 janvier 1941. L'unité est équipée de Bloc 152
et installée à Montpellier. Démobilisé
le 30 novembre 1942, l'A/C Ponteins
est placé en congé d'armistice le 1 mars 1943. Ayant
rejoint les FFI de la Côte d'Or le 6 juin 1944, il est chargé,
jusqu'au 11 septembre, d'aménager des terrains d'atterrissage
de fortune pour les Westland Lysander britanniques qui effectuent
des "missions spéciales". Rappelé, il est
affecté à l'état-major à Dijon, le 25
septembre 1944 et promu Sous-Lieutenant le 25 décembre suivant.
Du 19 février 1945 au 15 janvier 1946, il sert comme moniteur
au CIC de Meknès, puis il devient
officier adjoint de la section aérienne. Promu Lieutenant 2
jours plus tard, il passe à l'Escadrille
de Liaison aérienne n° 41 le 1 juillet 1947. Un
mois plus tard, il prend le commandement du STR
929 de Dijon et effectue de septembre à novembre un
stage de contrôleur d'opérations aériennes à
l'issue duquel il est nommé capitaine, le 1 avril 1950. Affecté
comme moniteur au centre d'instruction des contrôleurs d'opérations
aériennes n° 930 (CICOA 930)
à Dijon le 1er mai 1952, il est promu commandant le 1er Juillet
1956. En juin 1957, il devient commandant en second maître radar
10/921 (SMR 921) de Contrexéville et reçoit la direction
du centre mobilisateur 221 à Dijon le 23 mai 1959. Admis à
la retraite à partir du 1er juin 1963, il est promu au grade
de Lieutenant-Colonel de réserve le 1er Décembre 1964
avec 2512 heures de col à son actif.
NB : L'unité tactique de l'escadrille est la patrouille, laquelle
peut-être organisée comme suit :
- Patrouille simple : 3 avions.
- Patrouille légère : 2 avions.
- Patrouille double : 6 avions (2 patrouilles simples).
- Patrouille double légère : 4 avions (2 patrouilles
légères).
- Patrouille triple : 9 avions (3 patrouilles simples).
- Patrouille triple légère : 6 avions (3 patrouilles
légères).
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