Jacques Lamblin est né
le 4 juillet 1907 à Saint-Fargau dans l'Yonne. Admis en novembre
1930 à l'école d'Istres alors qu'il effectue son service
militaire, il obtient son brevet militaire en avril de la même
année et reçoit son effectation au 32e Régiment
d'aviation de Dijon. Revenu à la vie civile, il effectue régulièrement
des périodes comme réserviste dans son unité
qui devient le GC II/7. Le 3 septembre,
lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne, Jacques
Lamblin est mobilisé au sein de son unité, la 3eme
Escadrille du GC II/7, comme Sergent. Il
rejoint donc Luxeuil où les MS 406 attendent pour prendre part
aux combats.

MS 406 - GC II/7 - 1940
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CAMPAGNE
DE FRANCE
22
novembre
1939

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Au cours d'une mission de protection d'un
appareil de reconnaissance, une patrouille double surprend à
12 h 15 un Dornier Do 17P isolé de la 4.(F)/121
à la verticale de Mooswald. Dans un premier temps, l'Adjudant
Chef Valentin (MS 406 n°
84), le Sous-Lieutenant Gauthier
et le Sgt Lamblin (MS 406 n°
80) effectuent une passe par l'arrière. ils mènent
ensuite une seconde attaque, rejoints par le Sous-Lieutenant
Gruyelle. Le bimoteur qui crache de la fumée parvient
à traverser la frontière mais l'annonce à
la radio, le lendemain, de la chute de l'appareil près
de Fribourg suite à l'attaque de plusieurs Morane permet
de confirmer la vitoire qui est la première du GC
II/7.
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7 avril 1940

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Onze Morane du GC II/7
accompagnés de 4 appareils du GC
I/6 sont chargés d'assurer la protection d'un Potez
63-11 du GR I/52. dans le secteur
de Fribourg-en-Brisgau. Malgré le plafond nuageux très
bas, le Capitaine Papin parvient à voir un Ju 52 à
16 h 20. Lancés à sa poursuite, pas moins de 11
pilotes se partagent la victoire ; (Cpt) Papin
Labazordière Tony (Slt) Jeandet
(S/C) Doudiès Jean
(Lt) Bouton (Sgt) Bret
Emile (S/C) Lamblin
Jacques (Slt) Couillens
(Slt) Dussart (Cpt) Tricaud
(GC I/6) (Cpt) Bruneau
(GC I/6) (Slt) Dumoulin
(GC I/6). Doté d'un équipement
d'écoute très perfectionné, l'appareil
et son équipage de 9 hommes étudiait les transmissions
françaises.
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11 mai 1940

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Le 11 mai, le premier message d'alerte provoque le départ
de la totalité des 21 avions encore disponibles. Le
Commandant Durieux prend la tête de la formation alors
même que les bombardiers commencent à survoler
la piste, provoquant une certaine confusion. Pendant que quelques
pilotes restent en protection sur Luxeuil, les autres prennent
plein Ouest à la poursuite d'une vingtaine de He 111
du III./KG 51 qui attaquent Lyon
Bron. Vers 9 h 00, le [9K + MT] du 9./KG
51 quitte la formation avec le moteur droit en feu
et le train sorti. Attaqué par pas moins de 14 pilotes,
le bombardier s'écrase près du village de Montsauche,
au Nord de Chateau-Thierry. Le pilote est mort mais 4 hommes
d'équipage ont sauté en parachute et seront
constitués prisonniers. La victoire est partagée
entre (Sgt) Passemard Amédée
(MS 406 n° 802) (Cdt) Durieux
(Cpt) Hugo Henri (Lt)
Goettel (Slt) Valentin
Georges (Slt) Pomier-Layrargues
René (Slt) Louis Camille
(A/C) Ponteins Denis
(MS 406 n° 89) (S/C) Gourbeyre
(S/C) Panhard René
(MS 406 n° 264) (S/C) Lamblin
Jacques (Sgt) Planchard
(Sgt) Bret Emile
(C/C) Novakiewicsz .
(Le Sous-Lieutenant Dussart
est varialement inclus dans la liste des pilotes crédités
de cette victoire, de même que le S/C Lefebvre
qui, contraint de se poser en campagne, ne semble pas
avoir pris part au combat).
Au retour de la mission, le Cpt Hugo
pose son appareil qui doit être réformé.
Trois autres He 111 sont accordés ce jour là,
deux probables et un confirmé.
La patrouille du du S/C Doudiès,
isolée, revient au terrain lorsqu'elle reçoit
l'ordre de se diriger vers Dijon et finalement Vesoul où
elle intercepte un groupe de 18 He 111 du
I./KG 51. Après avoir attaqué le peleton,
ils constatent l'absence de l'un des bombardiers qui sera
accordé comme probable au S/C Doudiès
et au Sgt Grimaud
(MS 406 n° 88) . Le Sergent Grimaud
ayant épuisé toutes ses munitions et le Slt
Krol
ayant ses armes enrayées, le S/C Doudiès
appelle du renfort qui arrive sous la forme de 7 pilotes du
GC III/6 avec lesquels il abat,
à 9 h 58, le 9K + GH. L'appareil se pose sur le ventre
à Pirey, au Nord de Besançon et l'équipage
est capturé.
Dans le même temps, le terrain est attaqué une
nouvelle fois. Une patrouille simple décolle à
10 h 00 (Sous-LieutenantsDussart
et Mangin et Sgt Boillot).
Ils se dirigent vers Belfort puis Lure et interceptent des
Ju 88 du II./KG 51 qui effectuent
leur bombardement. L'un d'eux est sérieusement touché
par les 3 pilotes. La risposte est toutefois efficace et le
Sgt Sous-Lieutenant Dussart,
moteur en feu, se blesse au visage en posant son MS 406 à
Mélisey. Le Sgt Boillot
est aussi touché, pose son appareil moteur calé,
lorsqu'il est pris pour cible par la défense anti-aérienne
du terrain qui le prend pour un allemmand. L'appareil déjà
bien endommagé prend quelques impacts au passage et
devra être réformé. Au final, Dussart
et Boillot reçoivent
le crédit d'une victoire sur un Ju 88 confirmée
partagés entre eux deux et Mangin
reçoit le crédit d'un He 111 probable.
Au soir du 11 mai, le bilan fait état de 2 tués
par bombardement avec de nombreux appareils endommagés.
Au total, le Groupe a perdu 18 appareils (dont les 88 et 89
de Grimaud
et Ponteins lors d'un bombardement).
Quatre appareils déjà indisponibles sont définitivement
détruitsde même qu'un D520 par mitraillage le
lendemain alors qu'aucune victoire ne vient compenser ces
destructions. Seule la DCA parvient à abattre l'un
des 6 assaillants dont le pilote est capturé. Une piste
de secours est aménagée à 2 km du terrain,
en bordure de bois, avec une piste de 20 m de large qui ne
permet le décollage que d'un appareil à la fois
mais offre des abris naturels pour les appareils trop exposés.
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MS 406 - GC II/7 - 10
mai 1940
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15 mai 1940

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Une patrouille triple composée de
8 pilotes couvre le terrain sur alerte à partir de 11
h 40 lorsque 3 He 111 du Stab./KG 55
sont interceptés alors qu'ils font route au Sud-Ouest.
Le Sous Lieutenant Valentin
touche un bimoteur dont le moteur fume et le train s'abaisse.
Les deux autres bombardiers restent groupés et les autres
pilotes du GC II/7 poursuivent l'attaque
sur l'appareil endommagé qui disparait dans les nuages
après avoir largué ses bombes dans la nature.
Le Cpt Papin attaque
ensuite seul un autre peleton mais sans résultat. L'appareil
abandonné moteur fumant se posera finalement en Suisse
et sera accordé aux 8 pilotes ayant pris part au combat
: (Sgt) Passemard Amédée
(Cpt) Papin Labazordière
Tony (Slt) Valentin
Georges (Slt) Krol Waclaw
Szczepan 
(Slt) Gruyelle Michel
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Lamblin Jacques
(Sgt) Gaufre.
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19 mai 1940

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Une patrouille triple qui se réduit
rapidement à huit appareils décolle à 6
h 05 en couverture du terrain. Prévenu à 7 h 25
par radio de la présence d'un bombardier au Nord d'Epinal,
elle y trouve à 7000 m, un Dornier Do 17 qui pique vers
le Nord-Est dès qu'il aperçoit les chasseurs français.
Il est tout d'abord attaqué par le Capitaine Papin, le
S/C Catois et le S/C Lamblin.
Ayant redressé avoir avoir traversé la couche
nuageuse, le Dornier qui appartient vraisemblablement au 3.(F)/11
est intercepté par les deux autres patrouilles. Il trouve
à nouveau refuge dans les nuages dont il ressort en cabré
avant de piquer de nouveau pour disparaitre définitvement
de la vue des français. L'avion est finalement attribué
aux huit pilotes (Cpt) Papin
Labazordière Tony (Cpt) Hugo
Henri (Slt) Pomier-Layrargues
René (Slt) Bouton
(S/C) Lamblin Jacques
(MS 406 n° 80) (S/C) Gourbeyre
(Sgt) Bret Emile (Sgt) Catois.
Au total, les fraçais auront tiré 340 obus et
2300 cartouches. En remportant sa 5eme victoire, le Capitaine
Hugo devient le premier "As"
de l'unité
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1 juin 1940

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Le groupe est désormais totalement équipé
en Dewoitine D 520, soit une vingtaine d'appareils au total.
Tous sont disponibles. En revanche, côté pilotes,
deux parmi les plus expérimentés sont malades
; le Cpt Hugo et le Sous-Lieutenant
Valentin. Ce jour là,
la pression allemande se porte sur Lyon et Marseille. Se trouvant
sur la route des bombardiers, le GC
II/7 effectue plus de 40 sorties pour les intercepter.
Après quatre missions sans histoire, un dispositif
de quatorze D 520 prend l'air à 11 h 15 et se scinde
en deux groupes. La troisième escadrille est emmenée
par le Capitaine Papin
sur Dijon et la quatrième par l'A/C Ponteins
sur Chalindrey. Vers 12 h 30, le S/C Lamblin
(D 520 n° 104) prend contact avec une trentaine de He
111 du III./KG 53 au Sud de Saint-Jean-de-Losne.
Les 14 pilotes se regroupent alors et attaquent le peleton
de bombardier tout au long de la vallée du Doubs. Lamblin
attaque seul un He 111 qui s'enfuit vers la Suisse. L'A/C
Ponteins, seul également,
en tire un second qui se met en spirale en trainant un panache
de fumée blanche après que le français
ait tiré 60 obus et 600 cartouches dans sa direction.
Quatres autres pilotes (Gourbeyre,
Boillot, Planchard
et Louis) attaquent sans résultat.
Les appareils Suisses auraient aussi intercepté l'un
des bombardiers venu se réfugier de l'autre côté
de la frontière.
Au final, le Commandant Durieux
accorde un He 111 probable à 4 pilotes : (Cpt) Papin
Labazordière Tony (S/C) Lamblin
Jacques (S/C) Doudiès
Jean (S/C) Grimaud
Henri (D 520 n° 230) alors que la victoire
confirmée est partagée entre 9 pilotes : (Cpt)
Papin Labazordière
Tony (Slt) Louis Camille
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Gourbeyre (S/C) Lamblin
Jacques (Sgt) Boillot
Pierre (S/C) Grimaud
Henri (Sgt) Planchard
(Sgt) Passemard Amédée
(D 520 n° 251). Ces deux victoires seront variablement
attribuées à différents pilotes selon
les périodes et font encore l'objet de controverse.
A 14 h 05, une patrouille double légère (Sous-Lieutenants
Gruyelle et Krol
(D 520 n° 241), Sergent Grimaud
et C/C Novakiewicsz prend l'air
sur alerte en couverture de Dijon / Lons-le-Saulnier. Le Capitaine
Williame, du GC
I/2 suit au même moment un groupe de bombardiers
après avoir du laisser s'échapper un premier
groupe. Il oriente par radio les pilotes du GC
II/7. A 15 h 25, ils prennent contact avec les Heinkel
He 111 dont l'un est abattu au Nord d'Artois par 4 D 520 du
GC II/7 qui aident les 3 MS 406
du GC II/2. Le Sous-Lieutenant Krol
semble devoir se poser en campagne près de Luxeuil
avec son n° 241.
Une patrouille légère qui décolle sur
alerte à 15 h 00 dans la région de Pontarlier
et composée des Sous-Lieutenant Bouton,
S/C Doudiès et Panhard
(D 520 n° 116), Sgt Martin
et Passemard, rejoints par
le Commandant Mümler, interceptant
18 He 1111 du III./KG 53 au Sud
de Besançon. Vers 16 h 45, le AI + CT du 9./KG
53 s'écrase au Nord de Montbéliard après
avoir été tiré par l'ensemble des pilotes
à l'exception de Panhard qui se voit pourtant crédité
de la victoire alors que le Sgt Passemard
n'obtient aucun crédit.
Ensuite, le commandant Mümler
se joint aux Curtiss du GC I/5 et
abat avec eux un He 111 près d'Epinal. Le He 111H (WNr
5474) [AI + EL] de la 3./KG 53
est abattu à 17 h 30 après avoir été
précédemment attaqué par le Lieutenant
Paul Schenk et le Capitaine Werner
Lindecker de la Cie.Av 15 de l'Aviation Suisse.
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Dewoitine 520
- GC II/7 - 1940 - (Profil Cédric Chevalier)
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10 juin 1940
 
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Une patrouille triple réduite à
7 appareils évolue sur Belfort en fin d'après-midi
lorsqu'elle rencontre un Do 215. Après une longue poursuite,
5 pilotes se partagent la victoire : (Slt) Valentin
Georges (Cdt) Pépin
Eugène (S/C) Lamblin
Jacques (S/C) Doudiès
Jean (Slt) Krol Waclaw
Szczepan  .
Un autre Do 17P de reconnaissance du I.(F)/123
est lui-aussi abattu au Thillot par (Slt) Valentin
Georges (Cdt) Pépin
Eugène (S/C) Lamblin
Jacques. Une autre victoire probable contre un Do
215 aurait été créditée aux (Sgt)
Martin René Lucien
(C/C) Novakiewicsz 
au cours de la même mission. Là encore, cette victoire
est soumise à controverse !
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15 juin 1940
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Les derniers combats de la Campagne
de France pour le GC II/7 ont
lieu le 15 juin. Les missions se déroulent à
partir d'Ounans, piste auxilliaire du terrain de Chissey où
le groupe s'est installé deux jours plus tôt..
Une première mission, entre 10 h et 11 h sur le secteur
de Langres / Neufchâteau et Metz permet d'intercepter
deux Hs 126 d'observation. Si l'un d'entre eux parvient à
s'échapper, le second est abattu par le Sous-Lieutenant
Valentin d'une seule rafale
à Saint-Avold. L'appareil, qui appartient au 2.(H)/13
s'abat dans la région de Langres.
Ensuite, le dispositif prend contact avec 3 Do 17 attaqués
et tous touchés. L'un s'échappe avec un moteur
en feu sur la forêt de Warndt et le commandant Durieux
accorde le crédit de la victoire à 9 pilotes.
Au final, seulement 5 noms semblent avoir été
retenus : (Slt) Valentin Georges
(S/C) Grimaud Henri
(S/C) Lamblin Jacques
(C/C) Novakiewicsz
(Sgt) Boillot Pierre.
Le S/C Lamblin doit poser
son n° 235 sur le terrain de vol à voile de Pont
Saint Vincent après avoir été touché
par la Flak. La zone étant encerclée par l'ennemi,
c'est son ami Panhard qui
viendra le récupérer avec un Potez 58 de liaison
et après diverses aventures, ils regagneront l'unité
en Afrique du Nord.
Entre 15 h et 16 h 00, onze D 520 opèrent sur Neufchâteau
avec un important dispositif de MS 406 du GC
II/2. Un Do 17 du I.(H)/21 est abattu par 5 pilotes à
Leurville après avoir été évacué
par deux occupants : Slt) Valentin
Georges (Cdt) Mümmler Mieczyslaw
(Sgt) Martin René Lucien
(S/C) Grimaud Henri
(Sgt) Passemard Amédée.
Les pilotes du GC II/7 suivent ensuite
un Dornier mais sans résultat. Touché par le
tir défensif, le Commandant Mümler doit se poser
en campagne avec son n° 119, près de Gray. Lui
aussi rejoindra le Groupe en Afrique du Nord.
Plus tard dans la journée, le Commandant Pépin
qui participe à une mission de reconnaissance à
basse altitude est tué près de Langres, abattu
alors qu'il s'apprétait à mitrailler un convoi
qu'il venait de repérer. Le soir même, le Groupe
fait mouvement sur Feurs près de Saint Etienne. Le
Sous-Lieutenant Valentin
doit se poser en campagne avec son n° 242.
Le lendemain, le Groupe effectue ses deux missions de reconnaissance
avant de se replier sur Carcassone
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Après d'être replié jusqu'à Perpignan,
le GC II/7 traverse la Méditerranée
le 20 juin pour se poser à Bône, puis à Souk-el-Arba,
le 22 juin et enfin Oudna le 24. Au cours de la Campagne
de France, le Sergent Lamblin
réalise 29 missions de guerre entre le 10 mai et le 15 juin,
remportant 8 victoires et 2 probables. Au total, le GC
II/7 aura effectué 430 missions, réalisé
1685 sorties pour 2896 heures 50 de vol. Il aura remporté 39
victoires confirmées et 13 probables.

Démobilisé en septembre 1940, il se retire en Tunisie.
Le passage de l'Afrique du Nord dans le camp des alliés l'amène
à soliciter son retour au combat contre l'Allemagne mais l'administration
militaire préfère l'encourager à demander son
congé pour limite d'âge. Il quitte donc le service actif
le 1 octobre 1943 et continuera pendant plusieurs années à
effectuer ses périodes comme réserviste, ce qui lui
vaudra d'être nommé Lieutenant en 1952.
NB : L'unité tactique de l'escadrille est la patrouille, laquelle
peut-être organisée comme suit :
- Patrouille simple : 3 avions.
- Patrouille légère : 2 avions.
- Patrouille double : 6 avions (2 patrouilles simples).
- Patrouille double légère : 4 avions (2 patrouilles
légères).
- Patrouille triple : 9 avions (3 patrouilles simples).
- Patrouille triple légère : 6 avions (3 patrouilles
légères).
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