Tony Marie, Louis, Jules, André Papin Labazordière
Ruillier Beaufond est né le 31 juillet 1905 à Paris.
Brillant technicien, il étudie à l'école centrale
des arts et manufactures puis à l'école supérieure
de l'aéronautique avant de recevoir son diplôme d'ingénieur
des constructions aéronautiques et mécaniques. Il effectue
son service militaire en 1930 comme sous-lieutenant de réserve
à l'école d'application de l'Armée de l'Air.
Il est breveté pilote en octobre 1930 puis observateur en juillet
1931. Il suit par ailleurs un cours de perfectionnement à la
chasse à Etamps du 19 février au 28 avril 1934. Promu
Lieutenant, il est affecté à Nancy, à la 33e
Escadre de Reconnaissance et participe, en 1935, au premier
stage de parachutisme militaire à Avignon. Il deviendra le
2eme moniteur parachutiste de l'Armée de l'Air (Après
Frédéric Geille, commandant du GC
III/2).
Commandant de la 2eme Escadrille du GR I/33
depuis le 13 juillet 1936, il obtient sa mutation à la 3eme
Escadrille du GC II/7 le 5 avril 1937. Promu
Capitaine en septembre, il prend le commandement de l'escadrille en
janvier 1938. Lorsque la France déclare la guerre à
l'Allemagne, le 3 septembre 1939, l'unité est basée
à Luxeuil et équipée de MS 406.

MS 406 - GC II/7 - 1940
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CAMPAGNE
DE FRANCE
7 avril 1940

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Onze Morane du GC II/7
accompagnés de 4 appareils du GC
I/6 sont chargés d'assurer la protection d'un Potez
63-11 du GR I/52. dans le secteur
de Fribourg-en-Brisgau. Malgré le plafond nuageux très
bas, le Capitaine Papin parvient à voir un Ju 52 à
16 h 20. Lancés à sa poursuite, pas moins de 11
pilotes se partagent la victoire ; (Cpt) Papin
Labazordière Tony (Slt) Jeandet
(S/C) Doudiès Jean
(Lt) Bouton (Sgt) Bret
Emile (S/C) Lamblin
Jacques (Slt) Couillens
(Slt) Dussart (Cpt) Tricaud
(GC I/6) (Cpt) Bruneau
(GC I/6) (Slt) Dumoulin
(GC I/6). Doté d'un équipement
d'écoute très perfectionné, l'appareil
et son équipage de 9 hommes étudiait les transmissions
françaises.
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10 mai 1940
 
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Lorsque les allemands lancent leur attaque aux première
lueurs du 10 mai 1940, le GC II/7
est toujours basé à Luxeuil. Le Groupe compte
32 pilotes et 35 MS 406 dont seulement 24 sont disponibles
: 80. 88. 89. 95. 138. 146. 183. 211. 215. 216. 220. 221.
223. 225. 226. 235. 242. 264. 334. 443 .481. 483. 598. 802.
808. 953. 956. 959. 962. 964. 965. 974. 977. 978. 980. Le
Groupe dépend de la ZAO Sud au sein du Groupement de
Chasse 24 sous le commandement du Lieutenant Colonel Lamon.
La première alerte de la journée survient à
4 h 30 lorsque 3 bombardiers provoquent le départ de
deux patrouilles légères. Séparés
dès le décollage, les pilotes de la première
patrouille mènent chacun un combat isolé. Le
Sergent Grimaud (MS 406 n°
88) se lance vers le Nord à la poursuite d'un Ju 88.
Il tire dessus à plusieurs reprise mais tenu en respect
par le mitrailleur défensif, il ne peut que revendiquer
une victoire probable. De son côté, le Commandant
de Mentque s'apprête également
à attaquer lorsqu'il est pris en chasse par 4 Me 109
qui l'abattent à bord de son MS 406 n° 334. Le
pilote est tué. La seconde patrouille, composée
du Capitaine Papin
et du Sous-Lieutenant Couillens
rentre pour protéger le terrain après avoir
vainement tenté d'intercepter les bombardiers.
A 5 h 55, la patrouille qui se trouve toujours en l'air,
attaque un peleton de He 111 qui resserrent aussitôt
leur formationLa Capitaine Papin
tire toutes ses munitions sur l'un des bombardiers mais sans
résultat apparent. De son côté, le Sous-Lieutenant
Couillens parvient à atteindre
le moteur droit de l'un des bombardiers. Celui-ci quitte sa
formation et se perd dans les nuages, privant le pilote d'une
victoire confirmée. Celle-ci sera finalement accordée
en octobre à Couillens
et Papin. En février
1941, les comptent sont revus et chacun des deux pilotes reçoit
le crédit d'une victoire confirmée chacun.
Alors que les deux patrouilles se trouvent en l'air, le terrain
subit les premiers assauts des bombardiers de la Luftwaffe
qui bombardent les installations. Plusieurs hommes sont blessés
au sol dont le S/C de Fraville.
Quatre MS 406 sont détruits. Une patrouille triple
qui a décollé à 6 h 00 (Cpt Hugo
(MS 406 n° 977 - S/t Mangin
- Sgt Boillot) est dirigée
sur un He 111 pris pour cible par la DCA de Belfort. L'appareil
allemand [9K + EB] du Stab I./KG 51,
qui effectue une mission de reconnaissance photo à
3000 m est pris en chasse. Attaqué par l'avant et depuis
le bas, le Capitaine Hugo incendie le moteur droit. A 6 h
30, les trois pilotes unissent leurs efforts et envoient le
He 111 se poser sur le ventre au NE de Chavanatte, entre Montbéliard
et Belfort. L'équipage allemand compte un tué
et trois blessés.
A 15 h 00, vingt et un appareils prennent l'air, en protection
de Luxeuil. La troisième Escadrille se trouve au-dessus
des nuages et la quatrième en-dessous. Les premiers
se heurtent à 8 Me 110 qui se mettent aussitôt
en cercle défensif. Deux appareils sont malgré
tout abattus. Au départ reconnues comme probables,
les deux victoires confirmées sont finalement accordées
au Cpt Papin (avec
le S/C Lefebvre) et au Sous-Lieutenant
Jeandet. En retour, Jeandet
est grièvement blessé à l'oeil. Quant
au Sous-Lieutenant Couillens, il est tué au combat
à bord du MS 406 n° 598 près de Briancourt.
Assistant impuissant à la perte de son camarade de
combat, le S/C Panhard se
lance à l'assaut des bimoteurs pour tenter de le venger.
Il parvient à toucher le moteur de l'un des Me 110
qui quitte le secteur avec un moteur fumant. Cette victoire
ne sera accordée que comme probable.
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15 mai 1940

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Une patrouille triple composée de
8 pilotes couvre le terrain sur alerte à partir de 11
h 40 lorsque 3 He 111 du Stab./KG 55
sont interceptés alors qu'ils font route au Sud-Ouest.
Le Sous Lieutenant Valentin
touche un bimoteur dont le moteur fume et le train s'abaisse.
Les deux autres bombardiers restent groupés et les autres
pilotes du GC II/7 poursuivent l'attaque
sur l'appareil endommagé qui disparait dans les nuages
après avoir largué ses bombes dans la nature.
Le Cpt Papin attaque
ensuite seul un autre peleton mais sans résultat. L'appareil
abandonné moteur fumant se posera finalement en Suisse
et sera accordé aux 8 pilotes ayant pris part au combat
: (Sgt) Passemard Amédée
(Cpt) Papin Labazordière
Tony (Slt) Valentin
Georges (Slt) Krol Waclaw
Szczepan 
(Slt) Gruyelle Michel
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Lamblin Jacques
(Sgt) Gaufre.
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Dewoitine 520
- GC II/7 - 1940 - (Profil Cédric Chevalier)
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19 mai 1940

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Une patrouille triple qui se réduit
rapidement à huit appareils décolle à 6
h 05 en couverture du terrain. Prévenu à 7 h 25
par radio de la présence d'un bombardier au Nord d'Epinal,
elle y trouve à 7000 m, un Dornier Do 17 qui pique vers
le Nord-Est dès qu'il aperçoit les chasseurs français.
Il est tout d'abord attaqué par le Capitaine Papin, le
S/C Catois et le S/C Lamblin.
Ayant redressé avoir avoir traversé la couche
nuageuse, le Dornier qui appartient vraisemblablement au 3.(F)/11
est intercepté par les deux autres patrouilles. Il trouve
à nouveau refuge dans les nuages dont il ressort en cabré
avant de piquer de nouveau pour disparaitre définitvement
de la vue des français. L'avion est finalement attribué
aux huit pilotes (Cpt) Papin
Labazordière Tony (Cpt) Hugo
Henri (Slt) Pomier-Layrargues
René (Slt) Bouton
(S/C) Lamblin Jacques
(MS 406 n° 80) (S/C) Gourbeyre
(Sgt) Bret Emile (Sgt) Catois.
Au total, les fraçais auront tiré 340 obus et
2300 cartouches. En remportant sa 5eme victoire, le Capitaine
Hugo devient le premier "As"
de l'unité
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24 mai 1940

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Après une attaque sans résultat
de trois pilotes polonais, une patrouille double réduite
à 5 appareils décolle à 10 h 00 en couverture
de terrain. Elle intercepte, 50 minutes plus tard, dix He 111
sur Mirebeau-sur-Bèze. Le Capitaine Papin
effectue ses attaques à la verticale alors que trois
autres pilotes (Cpt Hugo (MS 406
n° 978), Sous-Lieutenant Pomier
Layrargues et Sous-Lieutenant Krol
(MS 406 n° 959) prennent la suite. Aucun résultat
visible n'est cependant constaté. La radio oriente alors
la patrouille vers un autre groupe de He 111 qui sont signalés
comme étant en difficulté. le Sous-Lieutenant
Krol
attaque l'un des avions qui vole à basse altitude dans
la région de Chalindrey. L'avion tombe en flammes à
Sélestat après que les occupants aient évacué
en parachute. Confusion ou pas, les deux appareils sont revendiqués
et homologués alors qu'il semblerait qu'il s'agisse du
même appareil, un He 111H-2 (WNr 2636) [9K + BS] du 8./KG
51 qui revenait d'une mission de bombardement sur Châteauroux.
Sur les 5 membres d'équipage, 4 sont immédiatement
capturés et le 5eme le sera la 30 mai.
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GC II/7 à
Luxeuil en septembre 1939 : de G à droite debout : Sgt
Sonntag, A/C Valentin, Slt
Gruyelle, Cpt Papin-labazordiere,
Slt Gabriel Gauthier, Sgt Doudies,
Sgt Panhard - Accroupis - Sgt
Haberkorn, Sgt Grimaud, Sgt
Passemard, S/C Longuesserre,
Sgt de Fraville
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1 juin 1940

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Le groupe est désormais totalement équipé
en Dewoitine D 520, soit une vingtaine d'appareils au total.
Tous sont disponibles. En revanche, côté pilotes,
deux parmi les plus expérimentés sont malades
; le Cpt Hugo et le Sous-Lieutenant
Valentin. Ce jour là,
la pression allemande se porte sur Lyon et Marseille. Se trouvant
sur la route des bombardiers, le GC
II/7 effectue plus de 40 sorties pour les intercepter.
Après quatre missions sans histoire, un dispositif
de quatorze D 520 prend l'air à 11 h 15 et se scinde
en deux groupes. La troisième escadrille est emmenée
par le Capitaine Papin
sur Dijon et la quatrième par l'A/C Ponteins
sur Chalindrey. Vers 12 h 30, le S/C Lamblin
(D 520 n° 104) prend contact avec une trentaine de He
111 du III./KG 53 au Sud de Saint-Jean-de-Losne.
Les 14 pilotes se regroupent alors et attaquent le peleton
de bombardier tout au long de la vallée du Doubs. Lamblin
attaque seul un He 111 qui s'enfuit vers la Suisse. L'A/C
Ponteins, seul également,
en tire un second qui se met en spirale en trainant un panache
de fumée blanche après que le français
ait tiré 60 obus et 600 cartouches dans sa direction.
Quatres autres pilotes (Gourbeyre,
Boillot, Planchard
et Louis) attaquent sans résultat.
Les appareils Suisses auraient aussi intercepté l'un
des bombardiers venu se réfugier de l'autre côté
de la frontière.
Au final, le Commandant Durieux
accorde un He 111 probable à 4 pilotes : (Cpt) Papin
Labazordière Tony (S/C) Lamblin
Jacques (S/C) Doudiès
Jean (S/C) Grimaud
Henri (D 520 n° 230) alors que la victoire
confirmée est partagée entre 9 pilotes : (Cpt)
Papin Labazordière
Tony (Slt) Louis Camille
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Gourbeyre (S/C) Lamblin
Jacques (Sgt) Boillot
Pierre (S/C) Grimaud
Henri (Sgt) Planchard
(Sgt) Passemard Amédée
(D 520 n° 251). Ces deux victoires seront variablement
attribuées à différents pilotes selon
les périodes et font encore l'objet de controverse.
A 14 h 05, une patrouille double légère (Sous-Lieutenants
Gruyelle et Krol
(D 520 n° 241), Sergent Grimaud
et C/C Novakiewicsz prend l'air
sur alerte en couverture de Dijon / Lons-le-Saulnier. Le Capitaine
Williame, du GC
I/2 suit au même moment un groupe de bombardiers
après avoir du laisser s'échapper un premier
groupe. Il oriente par radio les pilotes du GC
II/7. A 15 h 25, ils prennent contact avec les Heinkel
He 111 dont l'un est abattu au Nord d'Artois par 4 D 520 du
GC II/7 qui aident les 3 MS 406
du GC II/2. Le Sous-Lieutenant Krol
semble devoir se poser en campagne près de Luxeuil
avec son n° 241.
Une patrouille légère qui décolle sur
alerte à 15 h 00 dans la région de Pontarlier
et composée des Sous-Lieutenant Bouton,
S/C Doudiès et Panhard
(D 520 n° 116), Sgt Martin
et Passemard, rejoints par
le Commandant Mümler, interceptant
18 He 1111 du III./KG 53 au Sud
de Besançon. Vers 16 h 45, le AI + CT du 9./KG
53 s'écrase au Nord de Montbéliard après
avoir été tiré par l'ensemble des pilotes
à l'exception de Panhard qui se voit pourtant crédité
de la victoire alors que le Sgt Passemard
n'obtient aucun crédit.
Ensuite, le commandant Mümler
se joint aux Curtiss du GC I/5 et
abat avec eux un He 111 près d'Epinal. Le He 111H (WNr
5474) [AI + EL] de la 3./KG 53
est abattu à 17 h 30 après avoir été
précédemment attaqué par le Lieutenant
Paul Schenk et le Capitaine Werner
Lindecker de la Cie.Av 15 de l'Aviation Suisse.
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2 juin 1940

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A 7 h 50, cinq pilotes prennent l'air et
repèrent des bombardiers faisant route au Sud vers Besançon.
Sept autre D 520 rejoignent les premiers à 8 h 45. Au
total, seuls 9 pilotes participeront au combat du fait des pannes
qui obligent 3 pilotes à rentrer. L'A/C Ponteins
suit un He 111 jusqu'à Vienne. Au cours de la poursuite,
tous les pilotes tirent sur les bombardiers mais sans résultat
net au départ. Le Sergent Martin
effectue pas moins de 7 passes sur un peleton de 3 bombardiers.
Au final, 5 pilotes se voient attribuer la destruction d'un
He 111 dans la forêt de Pont-d'Ain ; (Cpt) Papin
Labazordière Tony (S/C) Doudiès
Jean (Slt) Krol Waclaw
Szczepan 
(S/C) Grimaud Henri (Sgt)
Gaufre. Soumise à de nombreuses
variations, cette victoire unique concernerait un He 111 du
8./KG 55 (GI + HS) qui tombe à
Ursin, en Suisse, près d'Yverdon après avoir été
achevé par le Cpt Lindecker
de la Cie.Av 15 déjà impliqué dans un autre
combat. Un autre He 111 rentre avec un blessé à
bord.
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Spitfire V - GC II/7 "Nice"
1944 - (Profil Cédric Chevalier)
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Après d'être replié jusqu'à Perpignan,
le GC II/7 traverse la Méditerranée
le 20 juin pour se poser à Bône, puis à Souk-el-Arba,
le 22 juin et enfin Oudna le 24. Au cours de la Campagne
de France, le Capitaine Labazordière
réalise 14 missions de guerre entre le 10 mai et le 15 juin
qui s'ajoutent aux 43 effectuées entre le 3 septembre et le
9 mai, remportant 7 victoires et 2 probables. Au total, le GC
II/7 aura effectué 430 missions, réalisé
1685 sorties pour 2896 heures 50 de vol. Il aura remporté 39
victoires confirmées et 13 probables.
Quittant son commandement en août 1942, il devient adjoint
tactique à l'état-major du Groupe. Il reprend à
ce poste, la lutte contre les allemands après le débarquement
allié en Afrique du Nord, participant à la Campagne
de Tunisie en avril / mai 1943 sur Spitfire V puis aux patrouilles
de surveillance côtière en Méditerranée.
Du 18 juillet au 14 septembre 1943, le commandant Papin-Labazordière
dirige le GC 2/7 "Nice". Le 1
novembre 1943 il devient, à sa création, commandant
de la 1ere Escadre de Chasse, qu'il quitte
en juin 1944 pour prendre la tête du CIC
de Meknès. En janvier 1945, il reprend le commandement
de la 1ere Escadre qu'il conduit jusqu'en
mai 1945. Envoyé en Indochine à l'automne 1945, le Lieutenant-Colonel
Labazordière continue
à prendre une part active aux opérations aériennes.
Le 1er février 1946, alors qu'il attaque une jonque en mer
de Chine, le moteur Merlin de son Spitfire LF VIII (MB962) s'arrête
après une brusque ressource. L'appareil s'écrase à
3,5 km au Sud-Est de la pointe Kega provoquant la disparition du pilote
dont le corps ne sera jamais retrouvé.
NB : L'unité tactique de l'escadrille est la patrouille, laquelle
peut-être organisée comme suit :
- Patrouille simple : 3 avions.
- Patrouille légère : 2 avions.
- Patrouille double : 6 avions (2 patrouilles simples).
- Patrouille double légère : 4 avions (2 patrouilles
légères).
- Patrouille triple : 9 avions (3 patrouilles simples).
- Patrouille triple légère : 6 avions (3 patrouilles
légères).
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