VALENTIN Georges ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours
VALENTIN Georges


 


 

 

 






 


Né le 19 mai 1908
Tué au combat le 8 septembre 1944 (36 ans)

 

 

Capitaine

3 victoires homologuées
8 victoires en collaboration
2 victoires probables en collaboration





Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
Sgt
193?
 
Armée Air 1927 05/27 Elève Pilote France
S/C
04/33
 
38e Reg 05/27 1936 Pilote France
Adj
193?
 
GC II/7 1936 06/40 Pilote France
A/C
193?
 
GC II/7 06/40 11/42 Pilote AFN
SLt
03/40
 
GC II/7 11/42 09/44 Chef Escadrille AFN. Corse


Georges Valentin est né le 19 mai 1908 à La Ville, dans le Rhône. Passionné d'aviation dès son plus jeune âge, il obtient une bourse grâce à laquelle il peut suivre les cours de l'école de pilotage Richard où il obtient son brevet le 5 février 1927. Le 25 du même mois, il devance l'appel et intègre, comme soldat, le 2eme Groupe d'ouvriers aéronautiques à Istres. Fin mai, il est affecté à la 6eme Escadrille du 38e Régiment d'Aviation mixte de Thionville. Sergent en novembre 1927, il est admis en avril 1931 dans le corps des sous-officiers de carrière. Promu S/C le 1er avril 1933, il rejoint le GC II/7 en janvier 1936. Lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne, le 3 septembre 1939, l'Adj/Chef Valentin est pilote à la 3eme Escadrille du GC II/7 basée à Luxeuil et équipée de MS 406. Il passe Sous-Lieutenant en mars 1940

 

MS 406 - GC II/7 - 1940

 

CAMPAGNE DE FRANCE

 

22
novembre
1939

Au cours d'une mission de protection d'un appareil de reconnaissance, une patrouille double surprend à 12 h 15 un Dornier Do 17P isolé de la 4.(F)/121 à la verticale de Mooswald. Dans un premier temps, l'Adjudant Chef Valentin (MS 406 n° 84), le Sous-Lieutenant Gauthier et le Sgt Lamblin (MS 406 n° 80) effectuent une passe par l'arrière. ils mènent ensuite une seconde attaque, rejoints par le Sous-Lieutenant Gruyelle. Le bimoteur qui crache de la fumée parvient à traverser la frontière mais l'annonce à la radio, le lendemain, de la chute de l'appareil près de Fribourg suite à l'attaque de plusieurs Morane permet de confirmer la vitoire qui est la première du GC II/7.

19 avril 1940

(Non officielle !!!)

 


Au retour d'une protection d'un appareil de reconnaissence du GR I/52, 5 MS 406 d'un dispositif (patrouille double + patrouille triple) attaquent un Hs 126 de la 2.(H)/13 qui vole à 6500 mètres au-dessus de Neuf-Brisach. Le Sergent Planchard est le premier à tirer, sans autre effet que d'entrainer le départ du Hs 126 en piqué, poursuivit par le Capitaine Hugo (MS 406 n° 977) qui attaque à son tour et touche l'appareil . C'est ensuite au tour de l'A/C Ponteins de causer des dégâts à l'empennage. L'appareil s'écrase finalement à Dessenheim après avoir été achevé par les Sgt Passemard et Catois et par le S/C De Fraville.

Le Capitaine Hugo et le Sergent Planchard attaquent ensuite un Do 17 lui-même pris pour cible par la DCA de Belfort. Après avoir épuisé leurs munitions, les deux français abandonnent l'appareil allemand vers Fessenheim, la victoire leur étant toutefois confirmée en l'absence de vérification de la chute.

L'après-midi même, l'annulation d'une mission de protection débouche sur la mise sur pied d'une mission de chasse libre. Le dispositif est guidé par le sol vers un Ju 88D de la 4.(F)/121 qui parvient tout d'abord à distancer les Morane. Deux patrouilles parviennent toutefois à lui couper la route à l'Est de Kaiserstül et après avoir été tiré par l'A/C Valentin, l'appareil se met à fumer. Multipliant les évolutions, l'appareil parvient à s'échapper. Bien que 7 pilotes aient tiré dessus, seul l'A/C Valentin aurait reçu le crédit de cet appareil accordé comme probable bien que celui-ci ne figure pas dans les listes officielles. (Le Sous-Lieutenant Krol est crédité d'un appareil endommagé dans Aces High de Christopher Shores). Dans tous les cas, l'appareil en question rentre à sa base.

 

GC II/7 à Luxeuil en septembre 1939 : de G à droite debout : Sgt Sonntag, A/C Valentin, Slt Gruyelle, Cpt Papin-labazordiere, Slt Gabriel Gauthier, Sgt Doudies, Sgt Panhard - Accroupis - Sgt Haberkorn, Sgt Grimaud, Sgt Passemard, S/C Longuesserre, Sgt de Fraville

 

11 mai 1940

Le 11 mai, le premier message d'alerte provoque le départ de la totalité des 21 avions encore disponibles. Le Commandant Durieux prend la tête de la formation alors même que les bombardiers commencent à survoler la piste, provoquant une certaine confusion. Pendant que quelques pilotes restent en protection sur Luxeuil, les autres prennent plein Ouest à la poursuite d'une vingtaine de He 111 du III./KG 51 qui attaquent Lyon Bron. Vers 9 h 00, le [9K + MT] du 9./KG 51 quitte la formation avec le moteur droit en feu et le train sorti. Attaqué par pas moins de 14 pilotes, le bombardier s'écrase près du village de Montsauche, au Nord de Chateau-Thierry. Le pilote est mort mais 4 hommes d'équipage ont sauté en parachute et seront constitués prisonniers. La victoire est partagée entre (Sgt) Passemard Amédée (MS 406 n° 802) (Cdt) Durieux (Cpt) Hugo Henri (Lt) Goettel (Slt) Valentin Georges (Slt) Pomier-Layrargues René (Slt) Louis Camille (A/C) Ponteins Denis (MS 406 n° 89) (S/C) Gourbeyre (S/C) Panhard René (MS 406 n° 264) (S/C) Lamblin Jacques (Sgt) Planchard (Sgt) Bret Emile (C/C) Novakiewicsz . (Le Sous-Lieutenant Dussart est varialement inclus dans la liste des pilotes crédités de cette victoire, de même que le S/C Lefebvre qui, contraint de se poser en campagne, ne semble pas avoir pris part au combat).

Au retour de la mission, le Cpt Hugo pose son appareil qui doit être réformé. Trois autres He 111 sont accordés ce jour là, deux probables et un confirmé.

La patrouille du du S/C Doudiès, isolée, revient au terrain lorsqu'elle reçoit l'ordre de se diriger vers Dijon et finalement Vesoul où elle intercepte un groupe de 18 He 111 du I./KG 51. Après avoir attaqué le peleton, ils constatent l'absence de l'un des bombardiers qui sera accordé comme probable au S/C Doudiès et au Sgt Grimaud (MS 406 n° 88) . Le Sergent Grimaud ayant épuisé toutes ses munitions et le Slt Krol ayant ses armes enrayées, le S/C Doudiès appelle du renfort qui arrive sous la forme de 7 pilotes du GC III/6 avec lesquels il abat, à 9 h 58, le 9K + GH. L'appareil se pose sur le ventre à Pirey, au Nord de Besançon et l'équipage est capturé.

Dans le même temps, le terrain est attaqué une nouvelle fois. Une patrouille simple décolle à 10 h 00 (Sous-LieutenantsDussart et Mangin et Sgt Boillot). Ils se dirigent vers Belfort puis Lure et interceptent des Ju 88 du II./KG 51 qui effectuent leur bombardement. L'un d'eux est sérieusement touché par les 3 pilotes. La risposte est toutefois efficace et le Sgt Sous-Lieutenant Dussart, moteur en feu, se blesse au visage en posant son MS 406 à Mélisey. Le Sgt Boillot est aussi touché, pose son appareil moteur calé, lorsqu'il est pris pour cible par la défense anti-aérienne du terrain qui le prend pour un allemmand. L'appareil déjà bien endommagé prend quelques impacts au passage et devra être réformé. Au final, Dussart et Boillot reçoivent le crédit d'une victoire sur un Ju 88 confirmée partagés entre eux deux et Mangin reçoit le crédit d'un He 111 probable.

Au soir du 11 mai, le bilan fait état de 2 tués par bombardement avec de nombreux appareils endommagés. Au total, le Groupe a perdu 18 appareils (dont les 88 et 89 de Grimaud et Ponteins lors d'un bombardement). Quatre appareils déjà indisponibles sont définitivement détruitsde même qu'un D520 par mitraillage le lendemain alors qu'aucune victoire ne vient compenser ces destructions. Seule la DCA parvient à abattre l'un des 6 assaillants dont le pilote est capturé. Une piste de secours est aménagée à 2 km du terrain, en bordure de bois, avec une piste de 20 m de large qui ne permet le décollage que d'un appareil à la fois mais offre des abris naturels pour les appareils trop exposés.

13 mai 1940

Le 13 mai 1940, le Groupe ne compte plus que 8 appareils en état de voler. Une seule mission se déroule. En couverture du terrain, une patrouille simple reçoit l'ordre, à 17 h 10, d'intercepter un Do 17 sur les Vosges. Le Sous-Lieutenant Valentin et le S/C Panhard (MS 406 n° 264) attaquent à 6500 m le bimoteur qui pique pour tenter de regagner ses lignes. Moteur gauche fumant, il suit une vallée mais Valentin se tient juste derrière et l'arrose à 25 m de distance seulement. Panhard épuise lui-aussi ses munitions et le Dornier finit par s'écraser à Hugelheim, de l'autre côté du Rhin. Pendant ce temps, le S/C Lamblin, seul aux prises avec 6 Me 109, parvient à s'en dortir indemne.

Le jour même, un Bloch 220 censé acheminer des pilotes vers Toulouse pour y récupérer les nouveaux D 520 est victime du tir défensif du terrain qui se trouve être attaqué au même moment par des bombardiers allemands. Le Bloch finit sa course en cheval de bois, totalement criblé d'impacts.

15 mai 1940

Une patrouille triple composée de 8 pilotes couvre le terrain sur alerte à partir de 11 h 40 lorsque 3 He 111 du Stab./KG 55 sont interceptés alors qu'ils font route au Sud-Ouest. Le Sous Lieutenant Valentin touche un bimoteur dont le moteur fume et le train s'abaisse. Les deux autres bombardiers restent groupés et les autres pilotes du GC II/7 poursuivent l'attaque sur l'appareil endommagé qui disparait dans les nuages après avoir largué ses bombes dans la nature. Le Cpt Papin attaque ensuite seul un autre peleton mais sans résultat. L'appareil abandonné moteur fumant se posera finalement en Suisse et sera accordé aux 8 pilotes ayant pris part au combat : (Sgt) Passemard Amédée (Cpt) Papin Labazordière Tony (Slt) Valentin Georges (Slt) Krol Waclaw Szczepan (Slt) Gruyelle Michel (A/C) Ponteins Denis (S/C) Lamblin Jacques (Sgt) Gaufre.

 

Dewoitine 520 - GC II/7 - 1940 - (Profil Cédric Chevalier)

 

10 juin 1940

Une patrouille triple réduite à 7 appareils évolue sur Belfort en fin d'après-midi lorsqu'elle rencontre un Do 215. Après une longue poursuite, 5 pilotes se partagent la victoire : (Slt) Valentin Georges (Cdt) Pépin Eugène (S/C) Lamblin Jacques (S/C) Doudiès Jean (Slt) Krol Waclaw Szczepan . Un autre Do 17P de reconnaissance du I.(F)/123 est lui-aussi abattu au Thillot par (Slt) Valentin Georges (Cdt) Pépin Eugène (S/C) Lamblin Jacques. Une autre victoire probable contre un Do 215 aurait été créditée aux (Sgt) Martin René Lucien (C/C) Novakiewicsz au cours de la même mission. Là encore, cette victoire est soumise à controverse !

15 juin 1940


 

 

 

 

 

Les derniers combats de la Campagne de France pour le GC II/7 ont lieu le 15 juin. Les missions se déroulent à partir d'Ounans, piste auxilliaire du terrain de Chissey où le groupe s'est installé deux jours plus tôt.. Une première mission, entre 10 h et 11 h sur le secteur de Langres / Neufchâteau et Metz permet d'intercepter deux Hs 126 d'observation. Si l'un d'entre eux parvient à s'échapper, le second est abattu par le Sous-Lieutenant Valentin d'une seule rafale à Saint-Avold. L'appareil, qui appartient au 2.(H)/13 s'abat dans la région de Langres.

Ensuite, le dispositif prend contact avec 3 Do 17 attaqués et tous touchés. L'un s'échappe avec un moteur en feu sur la forêt de Warndt et le commandant Durieux accorde le crédit de la victoire à 9 pilotes. Au final, seulement 5 noms semblent avoir été retenus : (Slt) Valentin Georges (S/C) Grimaud Henri (S/C) Lamblin Jacques (C/C) Novakiewicsz (Sgt) Boillot Pierre. Le S/C Lamblin doit poser son n° 235 sur le terrain de vol à voile de Pont Saint Vincent après avoir été touché par la Flak. La zone étant encerclée par l'ennemi, c'est son ami Panhard qui viendra le récupérer avec un Potez 58 de liaison et après diverses aventures, ils regagneront l'unité en Afrique du Nord.

Entre 15 h et 16 h 00, onze D 520 opèrent sur Neufchâteau avec un important dispositif de MS 406 du GC II/2. Un Do 17 du I.(H)/21 est abattu par 5 pilotes à Leurville après avoir été évacué par deux occupants : Slt) Valentin Georges (Cdt) Mümmler Mieczyslaw (Sgt) Martin René Lucien (S/C) Grimaud Henri (Sgt) Passemard Amédée. Les pilotes du GC II/7 suivent ensuite un Dornier mais sans résultat. Touché par le tir défensif, le Commandant Mümler doit se poser en campagne avec son n° 119, près de Gray. Lui aussi rejoindra le Groupe en Afrique du Nord.

Plus tard dans la journée, le Commandant Pépin qui participe à une mission de reconnaissance à basse altitude est tué près de Langres, abattu alors qu'il s'apprétait à mitrailler un convoi qu'il venait de repérer. Le soir même, le Groupe fait mouvement sur Feurs près de Saint Etienne. Le Sous-Lieutenant Valentin doit se poser en campagne avec son n° 242.

Le lendemain, le Groupe effectue ses deux missions de reconnaissance avant de se replier sur Carcassone

 



 

Spitfire V - GC II/7 "Nice" 1944 - (Profil Cédric Chevalier)

 

29
novembre
1940

Après d'être replié jusqu'à Perpignan, le GC II/7 traverse la Méditerranée le 20 juin pour se poser à Bône, puis à Souk-el-Arba, le 22 juin et enfin Oudna le 24. Au cours de la Campagne de France, le Sous-Lieutenant Valentin réalise 27 missions de guerre entre le 10 mai et le 15 juin, remportant 8 victoires et 1 probable. Au total, le GC II/7 aura effectué 430 missions, réalisé 1685 sorties pour 2896 heures 50 de vol. Il aura remporté 39 victoires confirmées et 13 probables.

Resté au sein de l'unité après la signature de l'armistice, il intercepte, le 29 novembre 1940, un Bristol Blenheim qui effectue un vol de convoyage entre la Grande-Bretagne et Malte. Poursuivit après avoir survolé le terrain de Sidi-Ahmed, il est rattrapé 20 km plus loin et abattu par le Sous-Lieutenant Valentin.

 

1943


Rééquipé en Spitfire V et rebaptisé GC 2/7 "Nice" après le débarquement anglo-américain du 8 novembre 1942 (Opération "Torch", il participe à la phase finale de la Campagne de Tunisie en avril 1943 puis à la libération de la Corse. C'est au cours de ces combats, à l'automne 1943 que le Lieutenant Valentin remporte 3 nouvelles victoires. le 20 septembre, il abat un Do 217 devant le Cap Feno. Il s'agit d'un appareil du Stab./KG 77 qui parviendra cependant à se poser dans ses lignes avec deux tués à bord dont le Général Maj Wolff Von Strutterheim, commandant du KG 77). Un mois plus tard, le 30 octobre, il abat un Ju 88 suivi d'un atre Ju 88 le 7 novembre lors de l'escorte d'un navire britannique entre Ajaccio et Bonifacio, portant à 11 le nombre total de ses victoires, la dernière n'étant reconnue que comme probable.

 

Promu Capitaine le 1 juin 1944, Valentin prend le commandement de la 1ere Escadrille du GC 2/7 "Nice" le 6 juillet. Le Groupe s'installe en France au début de septembre pour appuyer les troupes allié suite au débarquement de Provence. Le 8 septembre, alors qu'il réalise sa 328eme mission de guerre, une reconnaissance dans le secteur de Dijon, son Spitfire Mk Vc (JK661) est touché par la Flak. L'appareil tombe en feu à 17 h 20 au beau milieu de la ville, tuant son pilote sur le coup.

 


 

NB : L'unité tactique de l'escadrille est la patrouille, laquelle peut-être organisée comme suit :

- Patrouille simple : 3 avions.
- Patrouille légère : 2 avions.
- Patrouille double : 6 avions (2 patrouilles simples).
- Patrouille double légère : 4 avions (2 patrouilles légères).
- Patrouille triple : 9 avions (3 patrouilles simples).
- Patrouille triple légère : 6 avions (3 patrouilles légères).

 

 


Traducteur / Translator / Traduttore / übersetzer / vertaler

 



Croix de guerre
 


 



 


Victoires aériennes

Victoires  
3
.
8
  Collaboration
Probables  
o
.
2
  Collaboration
Non confirmées  
o
.
o
  Collaboration
Endommagés  
o
.
o
  Collaboration

Objectifs terrestres
.
Avions détruits au sol  
-
.
-
  Endommagés au sol
Blindés  
-
.
-
  Véhicules
Locomotives  
-
.
-
  Bateaux

VICTOIRES
Date Heure Revendic Type Unité Avion d'arme Unité Lieu   Référence
22/11/39 12.15 Détruit Do 17P
4(F)./121 MS 406 GC II/7 Mooswald
1
1
1
1
(A/C) Valentin Georges
(Slt) Gauthier Gabriel
(Slt) Gruyelle Michel
(Sgt) Lamblin Jacques
11/05/40 09.00 Détruit He 111
III./KG 51 [9K + MT] MS 406 GC II/7 Montsauche
2
1
4
1
2
1
1
2
1
2
3
2
2
1
(Sgt) Passemard Amédée
(Cdt) Durieux
(Cpt) Hugo Henri
(Lt) Goettel
(Slt) Valentin Georges
(Slt) Pomier-Layrargues René
(Slt) Louis Camille
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Gourbeyre
(S/C) Panhard René
(S/C) Lamblin Jacques
(Sgt) Planchard
(Sgt) Bret Emile
(C/C) Novakiewicsz
13/05/40 17.10 Détruit Do 17
MS 406 GC II/7 Hugelheim
3
3
(Slt) Valentin Georges
(S/C) Panhard René
15/05/40 11.40 Probable He 111
Stab./KG 55 MS 406 GC II/7 Montagne du Lamont
-
-
-
-
-
-
-
-
(Sgt) Passemard Amédée
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(Slt) Valentin Georges
(Slt) Krol Waclaw Szczepan
(Slt) Gruyelle Michel
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Lamblin Jacques
(Sgt) Gaufre
10/06/40 Fin AM Détruit Do 17
D 520 GC II/7 Todtnau
4
1
6
8
6
(Slt) Valentin Georges
(Cdt) Pépin Eugène
(S/C) Lamblin Jacques
(S/C) Doudiès Jean
(Slt) Krol Waclaw Szczepan
10/06/40 Fin AM Détruit Do 17P
I.(F)/123
D 520 GC II/7 Mélisey
5
1
7
(Slt) Valentin Georges
(Cdt) Pépin Eugène
(S/C) Lamblin Jacques
15/06/40 10/11 Détruit Hs 126
2.(H)/13 D 520 GC II/7 St-Avold
6
(Slt) Valentin Georges
15/06/40 Détruit Do 17
I.(H)/21 D 520 GC II/7 Leurville
7
4
3
4
5
(Slt) Valentin Georges
(Cdt) Mümmler Mieczyslaw
(Sgt) Martin René Lucien
(S/C) Grimaud Henri
(Sgt) Passemard Amédée
15/06/40 10/11 Détruit Do 17
D 520 GC II/7 Forêt de Warndt
8
5
8
4
7
(Slt) Valentin Georges
(S/C) Grimaud Henri
(S/C) Lamblin Jacques
(C/C) Novakiewicsz
(Sgt) Boillot Pierre
29/11/40 Détruit Blenheim
D 520 GC II/7 Ras el Koran
9
(Slt) Valentin Georges
30/09/43 Détruit Do 217
Spitfire Mk V GC II/7 Ajaccio
10
(Slt) Valentin Georges
30/10/43 Détruit Ju 88
Spitfire Mk V GC II/7 Ajaccio
-
-
11
-
-
9
(Cpt) Gauthier Gabriel
(Slt) Fouchier
(Slt) Valentin Georges
(Cpt) Jeandet
(A/C) Deniau André
(Adj) Boillot Pierre
07/11/43 Probable Ju 88
Spitfire Mk V GC II/7 Détroit de Bonifacio
-
-
(Slt) Valentin Georges
(Lt) Le Borgne


Sources

Avions Hors Série numéro 20 : Les As français de 1939 - 1940 : Première partie d'Accart à Lefol
Avions Hors Série numéro 25 : Les As français de 1939 - 1940 : Seconde partie de Le Gloan à Williame
Magazine : Avions n° 142 - Janvier 2005
Magazine : Avions n° 143 - Février 2005
http://aerostories.free.fr/pil_cha_fr/valentin/