DOUDIES Jean ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours DOUDIES Jean
DOUDIES Jean


 

 






 


Né le 4 septembre 1915 à Paris
Tué au combat le 8 août 1944

 

 

Adjudant

10 victoires en collaboration
3 victoire probable en collaboration





Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
Sgt
1936
 
Armée de l'air 09/35 02/36 Elève pilote France
S/C
193?
 
GC II/7 11/36 06/40 Pilote France
Adj
194?
 
GC II/7 06/40 11/42 Pilote Tunisie
     
GC II/7 11/42 08/44 Pilote AFN. Tunisie. Corse


Né le 14 septembre 1915 à Paris, Jean Doudiès s'engage volontairement dans l'Armée de l'Air en septembre 1935. Dirigé sur l'école civile des boursiers de pilotage de Bourges, il obtient son brevet le 17 février 1936 et rejoint au mois de novembre la 3e Escadrille du GC II/7, alors basée à Dijon-Longvic. Il vole tout d'abord sur Nieuport NiD 622/629 puis sur Dewoitine 510. Le 3 septembre, lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne, le Groupe du Sergent Doudiès se trouve à Luxeuil et vole sur MS 406.

 

MS 406 - GC II/7 - 1940

 

CAMPAGNE DE FRANCE

 

Le 19 janvir, mission de chasse libre vers Mulhouse. Une patrouille double dirigée par le guet peut se placer idéalement dans le soleil et attaquer, à 11 h 15, un groupe de Me 109 de la 2./JG 54. Désemparé et en feu, le E-1 "5 Rouge" WNr 6037 s'écrsae à Grünhutte après avoir essuyé le tir du Sous-Lieutenant Gruyelle. Le pilote allemand, l'Uffz Wolfgang Wagner, blessé, sera fait prisonnier après avoir sauté en parachute. Une deuxième victoire probable est revendiquée par le S/C de Fraville alors que les armes du S/C Doudiès s'enrayent.

 

2 mars1940

Le 2 mars en revanche, ses armes fonctionnent parfaitement. Ce jour là, une patrouille légère composée du S/C Doudiès et du Sergent Sonntag localise à 8 h 30 un Dornier Do 17P de la 4.(F)/121 [7A + KM] volant à 6800 mètres d'altitude au-dessus de Luxeuil. L'équipage allemand ne repère par les Morane qui se placent derrière lui avant de tirer deux rafales. Un homme d'équipage saute alors en parachute (Gefr Reschke - Prisonnier) et l'appareil se met en vrille. Le Sergent Sonntag prend alors le relai et tire jusqu'à ce que l'appareil s'écrase avec le reste de l'équipage près de la gare d'Harol, une quinzaine de kilomètres à l'Ouest d'Epinal. En piquant, le Sergent Sonntag subit une lésion pulmonaire.

Deux jours plus tard, c'est le le Commandant Roy qui, victime d'une panne d'inhalateur, tombe en syncope à 8500 m. Après une chute en vrille qui lui fait perdre 7000 m d'altitude, il reprend conscience et parvient à reprendre le contrôle de son appareil en partie d'ésentoilé. La chute ayant provoquée une lésion cardiaque, le commandant doit être hospitalisé.

7 avril 1940

Onze Morane du GC II/7 accompagnés de 4 appareils du GC I/6 sont chargés d'assurer la protection d'un Potez 63-11 du GR I/52. dans le secteur de Fribourg-en-Brisgau. Malgré le plafond nuageux très bas, le Capitaine Papin parvient à voir un Ju 52 à 16 h 20. Lancés à sa poursuite, pas moins de 11 pilotes se partagent la victoire ; (Cpt) Papin Labazordière Tony (Slt) Jeandet (S/C) Doudiès Jean (Lt) Bouton (Sgt) Bret Emile (S/C) Lamblin Jacques (Slt) Couillens (Slt) Dussart (Cpt) Tricaud (GC I/6) (Cpt) Bruneau (GC I/6) (Slt) Dumoulin (GC I/6). Doté d'un équipement d'écoute très perfectionné, l'appareil et son équipage de 9 hommes étudiait les transmissions françaises.

 

GC II/7 à Luxeuil en septembre 1939 : de G à droite debout : Sgt Sonntag, A/C Valentin, Slt Gruyelle, Cpt Papin-labazordiere, Slt Gabriel Gauthier, Sgt Doudies, Sgt Panhard - Accroupis - Sgt Haberkorn, Sgt Grimaud, Sgt Passemard, S/C Longuesserre, Sgt de Fraville

 

 

11 mai 1940

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 11 mai, le premier message d'alerte provoque le départ de la totalité des 21 avions encore disponibles. Le Commandant Durieux prend la tête de la formation alors même que les bombardiers commencent à survoler la piste, provoquant une certaine confusion. Pendant que quelques pilotes restent en protection sur Luxeuil, les autres prennent plein Ouest à la poursuite d'une vingtaine de He 111 du III./KG 51 qui attaquent Lyon Bron. Vers 9 h 00, le [9K + MT] du 9./KG 51 quitte la formation avec le moteur droit en feu et le train sorti. Attaqué par pas moins de 14 pilotes, le bombardier s'écrase près du village de Montsauche, au Nord de Chateau-Thierry. Le pilote est mort mais 4 hommes d'équipage ont sauté en parachute et seront constitués prisonniers. La victoire est partagée entre (Sgt) Passemard Amédée (MS 406 n° 802) (Cdt) Durieux (Cpt) Hugo Henri (Lt) Goettel (Slt) Valentin Georges (Slt) Pomier-Layrargues René (Slt) Louis Camille (A/C) Ponteins Denis (MS 406 n° 89) (S/C) Gourbeyre (S/C) Panhard René (MS 406 n° 264) (S/C) Lamblin Jacques (Sgt) Planchard (Sgt) Bret Emile (C/C) Novakiewicsz . (Le Sous-Lieutenant Dussart est varialement inclus dans la liste des pilotes crédités de cette victoire, de même que le S/C Lefebvre qui, contraint de se poser en campagne, ne semble pas avoir pris part au combat).

Au retour de la mission, le Cpt Hugo pose son appareil qui doit être réformé. Trois autres He 111 sont accordés ce jour là, deux probables et un confirmé.

La patrouille du du S/C Doudiès, isolée, revient au terrain lorsqu'elle reçoit l'ordre de se diriger vers Dijon et finalement Vesoul où elle intercepte un groupe de 18 He 111 du I./KG 51. Après avoir attaqué le peleton, ils constatent l'absence de l'un des bombardiers qui sera accordé comme probable au S/C Doudiès et au Sgt Grimaud (MS 406 n° 88) . Le Sergent Grimaud ayant épuisé toutes ses munitions et le Slt Krol ayant ses armes enrayées, le S/C Doudiès appelle du renfort qui arrive sous la forme de 7 pilotes du GC III/6 avec lesquels il abat, à 9 h 58, le 9K + GH. L'appareil se pose sur le ventre à Pirey, au Nord de Besançon et l'équipage est capturé.

Dans le même temps, le terrain est attaqué une nouvelle fois. Une patrouille simple décolle à 10 h 00 (Sous-LieutenantsDussart et Mangin et Sgt Boillot). Ils se dirigent vers Belfort puis Lure et interceptent des Ju 88 du II./KG 51 qui effectuent leur bombardement. L'un d'eux est sérieusement touché par les 3 pilotes. La risposte est toutefois efficace et le Sgt Sous-Lieutenant Dussart, moteur en feu, se blesse au visage en posant son MS 406 à Mélisey. Le Sgt Boillot est aussi touché, pose son appareil moteur calé, lorsqu'il est pris pour cible par la défense anti-aérienne du terrain qui le prend pour un allemmand. L'appareil déjà bien endommagé prend quelques impacts au passage et devra être réformé. Au final, Dussart et Boillot reçoivent le crédit d'une victoire sur un Ju 88 confirmée partagés entre eux deux et Mangin reçoit le crédit d'un He 111 probable.

Au soir du 11 mai, le bilan fait état de 2 tués par bombardement avec de nombreux appareils endommagés. Au total, le Groupe a perdu 18 appareils (dont les 88 et 89 de Grimaud et Ponteins lors d'un bombardement). Quatre appareils déjà indisponibles sont définitivement détruitsde même qu'un D520 par mitraillage le lendemain alors qu'aucune victoire ne vient compenser ces destructions. Seule la DCA parvient à abattre l'un des 6 assaillants dont le pilote est capturé. Une piste de secours est aménagée à 2 km du terrain, en bordure de bois, avec une piste de 20 m de large qui ne permet le décollage que d'un appareil à la fois mais offre des abris naturels pour les appareils trop exposés.

25 mai 1940

 

 

Lors d'une couverture du terrain, à l'aube, la patrouille simple (S/C) Doudiès Jean (S/C) Grimaud Henri (C/C) Novakiewicsz ne parvient pas à rejoindre un Do 215 avec lequel elle prend contatc au Nord-Est de Dijon. A l'atterrissage, Grimaud détruit le MS 406 n° 220. Une victoire probable leur est accordée par le Commandant Durieux ce jour là bien que les avis divergent quant à leur auteur. Le même jour, une patrouille triple décolle à 16 h 00 en couverture, sur alerte. Pour la première fois, deux D 520 prennent part au combat accompagnés de 6 MS 406. Si le premier D 520 est à coup sur piloté par le SOus-Lieutenant Gruyelle (qui tire 60 obus et 800 cartouches sur un H e 111).

Un pilote de D 520 prend contatc à 16 h 40 avec 24 bombardiers allemands, bientôt rejoint par une patrouille double légère. La formation ennemie s'étant scindée, il ne reste que 7 bombardiers qui sont immédiatement attaqués par les 5 appareils français à l'Ouest de Dijon. Après une partie de cache cache dans les nuages, et bien que seulement 5 pilotes semblent avoir tiré sur l'appareil, la victoire est attribuée à l'ensemble de la patrouille : (Cdt) Mümmler M (Slt) Pomier-Layrargues René (Slt) Gruyelle Michel (Slt) Louis Camille (Adj) Jonaszick (Sgt) Gaufre (Sgt) Boillot Pierre (S/C) Doudiès Jean.

 

Dewoitine 520 - GC II/7 - 1940 - (Profil Cédric Chevalier)

 

1 juin 1940

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le groupe est désormais totalement équipé en Dewoitine D 520, soit une vingtaine d'appareils au total. Tous sont disponibles. En revanche, côté pilotes, deux parmi les plus expérimentés sont malades ; le Cpt Hugo et le Sous-Lieutenant Valentin. Ce jour là, la pression allemande se porte sur Lyon et Marseille. Se trouvant sur la route des bombardiers, le GC II/7 effectue plus de 40 sorties pour les intercepter.

Après quatre missions sans histoire, un dispositif de quatorze D 520 prend l'air à 11 h 15 et se scinde en deux groupes. La troisième escadrille est emmenée par le Capitaine Papin sur Dijon et la quatrième par l'A/C Ponteins sur Chalindrey. Vers 12 h 30, le S/C Lamblin (D 520 n° 104) prend contact avec une trentaine de He 111 du III./KG 53 au Sud de Saint-Jean-de-Losne. Les 14 pilotes se regroupent alors et attaquent le peleton de bombardier tout au long de la vallée du Doubs. Lamblin attaque seul un He 111 qui s'enfuit vers la Suisse. L'A/C Ponteins, seul également, en tire un second qui se met en spirale en trainant un panache de fumée blanche après que le français ait tiré 60 obus et 600 cartouches dans sa direction. Quatres autres pilotes (Gourbeyre, Boillot, Planchard et Louis) attaquent sans résultat. Les appareils Suisses auraient aussi intercepté l'un des bombardiers venu se réfugier de l'autre côté de la frontière.

Au final, le Commandant Durieux accorde un He 111 probable à 4 pilotes : (Cpt) Papin Labazordière Tony (S/C) Lamblin Jacques (S/C) Doudiès Jean (S/C) Grimaud Henri (D 520 n° 230) alors que la victoire confirmée est partagée entre 9 pilotes : (Cpt) Papin Labazordière Tony (Slt) Louis Camille (A/C) Ponteins Denis (S/C) Gourbeyre (S/C) Lamblin Jacques (Sgt) Boillot Pierre (S/C) Grimaud Henri (Sgt) Planchard (Sgt) Passemard Amédée (D 520 n° 251). Ces deux victoires seront variablement attribuées à différents pilotes selon les périodes et font encore l'objet de controverse.

 

A 14 h 05, une patrouille double légère (Sous-Lieutenants Gruyelle et Krol (D 520 n° 241), Sergent Grimaud et C/C Novakiewicsz prend l'air sur alerte en couverture de Dijon / Lons-le-Saulnier. Le Capitaine Williame, du GC I/2 suit au même moment un groupe de bombardiers après avoir du laisser s'échapper un premier groupe. Il oriente par radio les pilotes du GC II/7. A 15 h 25, ils prennent contact avec les Heinkel He 111 dont l'un est abattu au Nord d'Artois par 4 D 520 du GC II/7 qui aident les 3 MS 406 du GC II/2. Le Sous-Lieutenant Krol semble devoir se poser en campagne près de Luxeuil avec son n° 241.

 

Une patrouille légère qui décolle sur alerte à 15 h 00 dans la région de Pontarlier et composée des Sous-Lieutenant Bouton, S/C Doudiès et Panhard (D 520 n° 116), Sgt Martin et Passemard, rejoints par le Commandant Mümler, interceptant 18 He 1111 du III./KG 53 au Sud de Besançon. Vers 16 h 45, le AI + CT du 9./KG 53 s'écrase au Nord de Montbéliard après avoir été tiré par l'ensemble des pilotes à l'exception de Panhard qui se voit pourtant crédité de la victoire alors que le Sgt Passemard n'obtient aucun crédit.

Ensuite, le commandant Mümler se joint aux Curtiss du GC I/5 et abat avec eux un He 111 près d'Epinal. Le He 111H (WNr 5474) [AI + EL] de la 3./KG 53 est abattu à 17 h 30 après avoir été précédemment attaqué par le Lieutenant Paul Schenk et le Capitaine Werner Lindecker de la Cie.Av 15 de l'Aviation Suisse.

2 juin 1940

A 7 h 50, cinq pilotes prennent l'air et repèrent des bombardiers faisant route au Sud vers Besançon. Sept autre D 520 rejoignent les premiers à 8 h 45. Au total, seuls 9 pilotes participeront au combat du fait des pannes qui obligent 3 pilotes à rentrer. L'A/C Ponteins suit un He 111 jusqu'à Vienne. Au cours de la poursuite, tous les pilotes tirent sur les bombardiers mais sans résultat net au départ. Le Sergent Martin effectue pas moins de 7 passes sur un peleton de 3 bombardiers. Au final, 5 pilotes se voient attribuer la destruction d'un He 111 dans la forêt de Pont-d'Ain ; (Cpt) Papin Labazordière Tony (S/C) Doudiès Jean (Slt) Krol Waclaw Szczepan (S/C) Grimaud Henri (Sgt) Gaufre. Soumise à de nombreuses variations, cette victoire unique concernerait un He 111 du 8./KG 55 (GI + HS) qui tombe à Ursin, en Suisse, près d'Yverdon après avoir été achevé par le Cpt Lindecker de la Cie.Av 15 déjà impliqué dans un autre combat. Un autre He 111 rentre avec un blessé à bord.

5 juin 1940

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une journée avec une trentaine de sorties dans résultat, la journée du 5 débute par une patrouille simple en couverture, sur alerte, de la région située au Nord-Est de Dijon, à partir de 7 h 26. Les 3 pilotes prennent contact à l'Est de Dijon avec un Dornier Do 215 qui se met aussitôt en rase-mottes. Ils le poursuivent et l'abandonnent en plaine d'Alsace avec un moteur crachant de la fumée noire et à l'évidence de nombreux coups reçus dans le fuselage. La victoire sera confirmée et attribuée aux 3 pilotes ((Sgt) Martin René Lucien (S/C) Doudiès Jean (C/C) Novakiewicsz ) après avoir été initialement accordée comme probable à seulement deux d'entre-eux.

Un peu plus tard dans la journée, le GC II/7 reçoit l'ordre d'envoyer tous les moyens disponibles sur le front Nord. Les allemands ont déclenchés leur offensive dans la Somme et les Groupes stationnés à l'Est seront appelés en renfort à un moment ou à un autre. A partir de 12 h 15, un total de 25 D 520 prend l'air à destination de Meaux-Esbly où il retrouve le GC I/3, lui aussi équipé de D 520. A 16 h 30, 8 pilotes d'une patrouille triple participent à la protection de bombardiers sur Bray-sur-Somme / Athies / Proyat en compagnie d'une patrouille du GC I/3. Depuis une position favorable, plus haut et dans le soleil, une quinzaine de Me 109 fondent sur la patrouille haute. Touché dès le début, l'A/C Ponteins parvient à riposter et atteint l'aile gauche de l'appareil allemand. Il est alors de nouveau touché et doit évacuer son D 520 n° 273 en parachute, blessé. L'appareil en flamme s'écrase aux environs de Berny-sur-Noye. En voulant se dégager trop violemment, son équipier, le Sergent Brêt se met en vrille. Sonné et victime d'une laision pulmonaire liée à la violence du chox, il finit par atterrir à Evreux où il brise son Dewoitine.

Lancés, les Me 109 poursuivent leur assaut en attaquant la patrouille moyenne. Le Sous-Lieutenant Camille Louis est tué à bord de son n° 240.

La patrouille basse, en revanche, parvient à réagir et le Sous-Lieutenant Pomier Layrargues tire alors qu'il se trouve en position cabrée sur un Me 109 dont le pilote doit sauter en parachute près de Canly. Le pilote allemand n'est autre que l'illustre Werner Mölders, Kommandeur du III./JG 53, alors premier As de la Luftwaffe avec 25 victoires à son actif. Entrainé dans un combat avec 5 autres Me 109, le pilote français parvient à en abattre un second avant de succomber à son tour aux commandes du D 520 n° 266, à Marissel, dans la banlieu de Beauvais. Seuls quatre pilotes rentrent indemnes à leur terrain sur les 8 du départ, sans revendication. En fait, celles-ci interviendront plus tard et changeront plusieurs fois. Au final, Pomier-Layrargues se voit attribuer 2 victoires sures dont une à laquelle Ponteins aurait put prendre part.

Ce jour là, les allemands revendiquent 10 victoires pour 3 pertes de leur côté.

En soirée, un autre pilote du Groupe, le Sous-Lieutenant Polonais Wiktor Strzembosz est grièvement blessé alors qu'il tentait d'attaquer un Hs 126. Surpris par des Me 109 du I./JG 1, il est abattu à bord du D 520 n° 233.

10 juin 1940

Une patrouille triple réduite à 7 appareils évolue sur Belfort en fin d'après-midi lorsqu'elle rencontre un Do 215. Après une longue poursuite, 5 pilotes se partagent la victoire : (Slt) Valentin Georges (Cdt) Pépin Eugène (S/C) Lamblin Jacques (S/C) Doudiès Jean (Slt) Krol Waclaw Szczepan . Un autre Do 17P de reconnaissance du I.(F)/123 est lui-aussi abattu au Thillot par (Slt) Valentin Georges (Cdt) Pépin Eugène (S/C) Lamblin Jacques. Une autre victoire probable contre un Do 215 aurait été créditée aux (Sgt) Martin René Lucien (C/C) Novakiewicsz au cours de la même mission. Là encore, cette victoire est soumise à controverse !

 

 

Dewoitine 520 - GC II/7 - 1940 - (Profil Cédric Chevalier)

 

Après d'être replié jusqu'à Perpignan, le GC II/7 traverse la Méditerranée le 20 juin pour se poser à Bône, puis à Souk-el-Arba, le 22 juin et enfin Oudna le 24. Au cours de la Campagne de France, le Sergent-Chef Doudiès réalise 25 missions de guerre entre le 10 mai et le 15 juin, remportant 8 victoires et 3 probables. Au total, le GC II/7 aura effectué 430 missions, réalisé 1685 sorties pour 2896 heures 50 de vol. IL aura remporté 39 victoires confirmées et 13 probables.

 



 

1943

Resté au sein du GC II/7 jusqu'en novembre 1942 pour assurer la défense de la Tunisie, il reprend la lutte aux côtés des alliées après l'opération "Torch" et le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord. Equipé de Spitfire V, le GC 2/7 "Nice" prend part à la Campagne de Tunisie, puis à la libération de la Corse, au cours de laquelle l'Adjudant Doudiès abat en collaboration deux bombardiers Do 217E du II./KG 100, le 30 septembre 1943. Ces appareils attaquaient des barges dans le port d'ajaccio avec des missiles guidés Hs 293.

 

Basé ensuite sur l'ile de Beauté, le Groupe intervient en Méditerranée. Le 10 mars 1944, revenant d'une mission de protection de bombardiers B-25 Mitchell, Doudiès est victime d'une panne et doit se parachuter à 40 km de Ghiso. Il est cependant récupéré sain et sauf mais ne survivra pas à l'accident suivant, survenu le 8 août 1944, lorsqu'il connait des ennuis de pompe à essence et disparait en mer au large des iles d'Hyères.

 

Spitfire V - GC II/7 "Nice" 1944 - (Profil Cédric Chevalier)

 


 

NB : L'unité tactique de l'escadrille est la patrouille, laquelle peut-être organisée comme suit :

- Patrouille simple : 3 avions.
- Patrouille légère : 2 avions.
- Patrouille double : 6 avions (2 patrouilles simples).
- Patrouille double légère : 4 avions (2 patrouilles légères).
- Patrouille triple : 9 avions (3 patrouilles simples).
- Patrouille triple légère : 6 avions (3 patrouilles légères).

 

 


Traducteur / Translator / Traduttore / übersetzer / vertaler

 



Croix de guerre
 


 



 


Victoires aériennes

Victoires  
o
.
10
  Collaboration
Probables  
o
.
3
  Collaboration
Non confirmées  
o
.
o
  Collaboration
Endommagés  
o
.
o
  Collaboration

Objectifs terrestres
.
Avions détruits au sol  
-
.
-
  Endommagés au sol
Blindés  
-
.
-
  Véhicules
Locomotives  
-
.
-
  Bateaux

VICTOIRES
Date Heure Revendic Type Unité Avion d'arme Unité Lieu   Référence
02/03/40 Détruit Do 17P
4(F)./121 MS 406 GC II/7 Harol
1
1
(S/C) Doudiès Jean
(Sgt) Sonntag
07/04/40 16.20 Détruit Ju 52
ObdL MS 406 GC II/7 Meurcourt
1
1
2
1
1
2
1
1
-
-
-
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(Slt) Jeandet
(S/C) Doudiès Jean
(Lt) Bouton
(Sgt) Bret Emile
(S/C) Lamblin Jacques
(Slt) Couillens
(Slt) Dussart
(Cpt) Tricaud (GC I/6)
(Cpt) Bruneau (GC I/6)
(Slt) Dumoulin (GC I/6)
11/05/40 09.58 Détruit He 111
I./KG 51 [9K + GH] MS 406 GC II/7 Pirey
3
-
-
-
-
-
-
-
(S/C) Doudiès Jean
(Lt) Legrand GC III/6
(Slt) Cavaroz GC III/6
(Slt) Salaun GC III/6
(Adj) Le Gloan GC III/6
(S/C ) Le Guennec GC III/6
(Sgt) Gabard GC III/6
(Sgt) De Gervilliers GC III/6
11/05/40 Probable He 111
III./KG 51 MS 406 GC II/7 SE Vesoul
-
-
(S/C) Doudiès Jean
(Sgt) Grimaud Henri
25/05/40 16.40 Détruit He 111
- D 520 / MS 406 GC II/7 Gipey
2
4
3
2
2
2
4
4
(Cdt) Mümmler M
(Slt) Pomier-Layrargues René
(Slt) Gruyelle Michel
(Slt) Louis Camille
(Adj) Jonaszick
(Sgt) Gaufre
(Sgt) Boillot Pierre
(S/C) Doudiès Jean
25/05/40 Aube Probable He 111
- MS 406 GC II/7 Gottenheim
-
-
-
(S/C) Doudiès Jean
(S/C) Grimaud Henri
(C/C) Novakiewicsz
01/06/40 16.45 Détruit He 111
9./KG 53 [AI + CT] D 520 GC II/7 Champagney
3
3
5
5
4
1
4
(Cdt) Mümmler M
(Lt) Bouton
(S/C) Doudiès Jean
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Panhard René
(Sgt) Martin René Lucien
(Sgt) Passemard Amédée
01/06/40 12.30 Probable He 111
III./KG 53 D 520 GC II/7 Forêt de Brévine
-
-
-
-
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(S/C) Lamblin Jacques
(S/C) Doudiès Jean
(S/C) Grimaud Henri
02/06/40 08.45 Détruit He 111
8./KG 55 [GI + HS] D 520 GC II/7 Ursins
7
6
5
3
1
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(S/C) Doudiès Jean
(Slt) Krol Waclaw Szczepan
(S/C) Grimaud Henri
(Sgt) Gaufre
05/06/40 7.26 + Détruit Do 215
D 520 GC II/7 Pfaffebweiler
2
7
3
(Sgt) Martin René Lucien
(S/C) Doudiès Jean
(C/C) Novakiewicsz
10/06/40 Fin AM Détruit Do 17
D 520 GC II/7 Todtnau
4
1
6
8
6
(Slt) Valentin Georges
(Cdt) Pépin Eugène
(S/C) Lamblin Jacques
(S/C) Doudiès Jean
(Slt) Krol Waclaw Szczepan
30/09/43 Détruit Do 217
Spitfire Mk V GC II/7 Ajaccio
-
9
-
-
(Cpt) Bouton
(Adj) Doudiès Jean
(Cdt) De la Source
(Lt) Jeandet
30/09/43 Détruit Do 217
Spitfire Mk V GC II/7 Ajaccio
-
10
-
-
(Cpt) Bouton
(Adj) Doudiès Jean
(Cdt) De la Source
(Lt) Jeandet


Sources

Avions Hors Série numéro 20 : Les As français de 1939 - 1940 : Première partie d'Accart à Lefol
Avions Hors Série numéro 25 : Les As français de 1939 - 1940 : Seconde partie de Le Gloan à Williame
Magazine : Avions n° 142 - Janvier 2005
Magazine : Avions n° 143 - Février 2005