Né le 22 juin 1918 à Laissey, après des études
primaires supérieures à l'école nationale d'horlogerie
de Besançon, il opta pour une carrière militaire. Il
s'engage en octobre 1936 et après une année passée
comme rampant au GAO 530 de Nancy, il
obtient son brevet de pilote le 7 juin 1938, avant de rejoindre la
4° escadrille du GC.II/7 en mai 1939,
à la base aérienne de Luxeuil. Il effectue son premier
vol sur MS 406 en juin. Dés la déclaration de guerre,
en septembre 1939, il participa à des opérations de
protection d'appareils de reconnaissance au-dessus de la zone opérationnelle
s'étendant, le long des bords du Rhin, de Rhinau jusqu'à
Bâle.

MS 406 - GC II/7 - 1940
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CAMPAGNE
DE FRANCE
23
novembre
1939

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Nouvelle mission de protection d'un appareil
de reconnaissance en de 23 novembre 1939. Au décours
de la mission, une patrouille double tombe sur un Do 17 dans
la région de Mulhouse. La patrouille supérieure,
composée du Sous-Lieutenant Bourdon
et des Sergents Brêt et Boillot
se met en position, soleil dans le dos et au-dessus de l'appareil
allemand. Après une première passe de tir des
trois chasseurs, le bimoteur part en piqué. Les trois
pilotes français, rejoints par le Sous-Lieutenant Louis,
renouvellent leur attaque par l'arrière à plusieurs
reprises. Malgré leurs efforts, le bombardier parvient
à leur échapper, ne permettant de créditer
les pilotes que d'une victoire probable. Mettant en évidence
le manque d'expérience et l'impatience des pilotes qui
tirent trop rapidement, ce demi-échec entraine un départ
pour Mourmelon de plusieurs pilotes afin de paufiner l'entrainement
au tir.
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Le 3 jenvier 1940, deux patrouilles doubles assurent une fois de
plus la protection d'un appareil de reconnaissance Potez 63-11. Vers
11 h 10, 3 Me 109D-1 du JGr 176 qui assurent
eux-mêmes l'escorte d'un Dornier, se lancent à l'attaque
de la formation Française. Tirant sur Me 109 qui se montre
menaçant à l'égard du Sergent Boillot,
le Sergent-Chef Jonaszick voit immédiatement
le pilote allemand s'affaisser et l'appareil partir en vrille vers
Effringen. L'appareil se pose finalement sur le ventre à Mülhausen,
moteur coupé et appareil endommagé à 50%.
Le Capitaine Hugo (MS 406 n° 977)
de son côté tire aussi sur un Me 109 mais ne peut le
suivre et assister à sa chute, ne lui permettant d'obtenir
que le crédit d'une victoire probable.
De leur côté, 6 pilotes de la troisième escadrille
rencontrent un Do 17 en fin de mission. L'appareil est immédiatement
pris en chasse par le Sous-Lieutenant Gruyelle
et le Sergent Martin.
L'appareil continue et seul le crédit d'un appareil endommagé
sera accordé.
20 avril1940

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Six MS 406 partis vers 7 h du matin pour intercepter un Do
17 sont attaqués par un nombre identique de Me 109
du 2./JG 54 dans le secteur de Belfort.
Au cours du combat, le Sergent Boillot
parvient à abattare l'un des assaillants qui s'écrase
dans un étang à La Chapelle -sous-Chaux, tuant
le pilote (Lt Helmut
Hoch). Au cours du combat, le Sgt Boillot
utilise 37 obus de 20 mm et 210 cartouches de 7,7 mm. Ce sera
le dernier engagement important du GC
II/7 pour la "Drôle de Guerre".
Début mai, le groupe reçoit ses 3 premiers
D520, appareil qui doit remplacer le MS 406. Le 6 mai, un
premier accident provoque la destruction du n° 26, piloté
par l'A/C Ponteins qui s'en
sort indemne.
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10 mai 1940

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Lorsque les allemands lancent leur attaque aux première
lueurs du 10 mai 1940, le GC II/7
est toujours basé à Luxeuil. Le Groupe compte
32 pilotes et 35 MS 406 dont seulement 24 sont disponibles
: 80. 88. 89. 95. 138. 146. 183. 211. 215. 216. 220. 221.
223. 225. 226. 235. 242. 264. 334. 443 .481. 483. 598. 802.
808. 953. 956. 959. 962. 964. 965. 974. 977. 978. 980. Le
Groupe dépend de la ZAO Sud au sein du Groupement de
Chasse 24 sous le commandement du Lieutenant Colonel Lamon.
La première alerte de la journée survient à
4 h 30 lorsque 3 bombardiers provoquent le départ de
deux patrouilles légères. Séparés
dès le décollage, les pilotes de la première
patrouille mènent chacun un combat isolé. Le
Sergent Grimaud (MS 406 n°
88) se lance vers le Nord à la poursuite d'un Ju 88.
Il tire dessus à plusieurs reprise mais tenu en respect
par le mitrailleur défensif, il ne peut que revendiquer
une victoire probable. De son côté, le Commandant
de Mentque s'apprête également
à attaquer lorsqu'il est pris en chasse par 4 Me 109
qui l'abattent à bord de son MS 406 n° 334. Le
pilote est tué. La seconde patrouille, composée
du Capitaine Papin
et du Sous-Lieutenant Couillens
rentre pour protéger le terrain après avoir
vainement tenté d'intercepter les bombardiers.
A 5 h 55, la patrouille qui se trouve toujours en l'air,
attaque un peleton de He 111 qui resserrent aussitôt
leur formationLa Capitaine Papin
tire toutes ses munitions sur l'un des bombardiers mais sans
résultat apparent. De son côté, le Sous-Lieutenant
Couillens parvient à atteindre
le moteur droit de l'un des bombardiers. Celui-ci quitte sa
formation et se perd dans les nuages, privant le pilote d'une
victoire confirmée. Celle-ci sera finalement accordée
en octobre à Couillens
et Papin. En février
1941, les comptent sont revus et chacun des deux pilotes reçoit
le crédit d'une victoire confirmée chacun.
Alors que les deux patrouilles se trouvent en l'air, le terrain
subit les premiers assauts des bombardiers de la Luftwaffe
qui bombardent les installations. Plusieurs hommes sont blessés
au sol dont le S/C de Fraville.
Quatre MS 406 sont détruits. Une patrouille triple
qui a décollé à 6 h 00 (Cpt Hugo
(MS 406 n° 977 - S/t Mangin
- Sgt Boillot) est dirigée
sur un He 111 pris pour cible par la DCA de Belfort. L'appareil
allemand [9K + EB] du Stab I./KG 51,
qui effectue une mission de reconnaissance photo à
3000 m est pris en chasse. Attaqué par l'avant et depuis
le bas, le Capitaine Hugo incendie le moteur droit. A 6 h
30, les trois pilotes unissent leurs efforts et envoient le
He 111 se poser sur le ventre au NE de Chavanatte, entre Montbéliard
et Belfort. L'équipage allemand compte un tué
et trois blessés.
A 15 h 00, vingt et un appareils prennent l'air, en protection
de Luxeuil. La troisième Escadrille se trouve au-dessus
des nuages et la quatrième en-dessous. Les premiers
se heurtent à 8 Me 110 qui se mettent aussitôt
en cercle défensif. Deux appareils sont malgré
tout abattus. Au départ reconnues comme probables,
les deux victoires confirmées sont finalement accordées
au Cpt Papin (avec
le S/C Lefebvre) et au Sous-Lieutenant
Jeandet. En retour, Jeandet
est grièvement blessé à l'oeil. Quant
au Sous-Lieutenant Couillens, il est tué au combat
à bord du MS 406 n° 598 près de Briancourt.
Assistant impuissant à la perte de son camarade de
combat, le S/C Panhard se
lance à l'assaut des bimoteurs pour tenter de le venger.
Il parvient à toucher le moteur de l'un des Me 110
qui quitte le secteur avec un moteur fumant. Cette victoire
ne sera accordée que comme probable.
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11 mai 1940
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Le 11 mai, le premier message d'alerte provoque le départ
de la totalité des 21 avions encore disponibles. Le
Commandant Durieux prend la tête de la formation alors
même que les bombardiers commencent à survoler
la piste, provoquant une certaine confusion. Pendant que quelques
pilotes restent en protection sur Luxeuil, les autres prennent
plein Ouest à la poursuite d'une vingtaine de He 111
du III./KG 51 qui attaquent Lyon
Bron. Vers 9 h 00, le [9K + MT] du 9./KG
51 quitte la formation avec le moteur droit en feu
et le train sorti. Attaqué par pas moins de 14 pilotes,
le bombardier s'écrase près du village de Montsauche,
au Nord de Chateau-Thierry. Le pilote est mort mais 4 hommes
d'équipage ont sauté en parachute et seront
constitués prisonniers. La victoire est partagée
entre (Sgt) Passemard Amédée
(MS 406 n° 802) (Cdt) Durieux
(Cpt) Hugo Henri (Lt)
Goettel (Slt) Valentin
Georges (Slt) Pomier-Layrargues
René (Slt) Louis Camille
(A/C) Ponteins Denis
(MS 406 n° 89) (S/C) Gourbeyre
(S/C) Panhard René
(MS 406 n° 264) (S/C) Lamblin
Jacques (Sgt) Planchard
(Sgt) Bret Emile
(C/C) Novakiewicsz .
(Le Sous-Lieutenant Dussart
est varialement inclus dans la liste des pilotes crédités
de cette victoire, de même que le S/C Lefebvre
qui, contraint de se poser en campagne, ne semble pas
avoir pris part au combat).
Au retour de la mission, le Cpt Hugo
pose son appareil qui doit être réformé.
Trois autres He 111 sont accordés ce jour là,
deux probables et un confirmé.
La patrouille du du S/C Doudiès,
isolée, revient au terrain lorsqu'elle reçoit
l'ordre de se diriger vers Dijon et finalement Vesoul où
elle intercepte un groupe de 18 He 111 du
I./KG 51. Après avoir attaqué le peleton,
ils constatent l'absence de l'un des bombardiers qui sera
accordé comme probable au S/C Doudiès
et au Sgt Grimaud
(MS 406 n° 88) . Le Sergent Grimaud
ayant épuisé toutes ses munitions et le Slt
Krol
ayant ses armes enrayées, le S/C Doudiès
appelle du renfort qui arrive sous la forme de 7 pilotes du
GC III/6 avec lesquels il abat,
à 9 h 58, le 9K + GH. L'appareil se pose sur le ventre
à Pirey, au Nord de Besançon et l'équipage
est capturé.
Dans le même temps, le terrain est attaqué une
nouvelle fois. Une patrouille simple décolle à
10 h 00 (Sous-LieutenantsDussart
et Mangin et Sgt Boillot).
Ils se dirigent vers Belfort puis Lure et interceptent des
Ju 88 du II./KG 51 qui effectuent
leur bombardement. L'un d'eux est sérieusement touché
par les 3 pilotes. La risposte est toutefois efficace et le
Sgt Sous-Lieutenant Dussart,
moteur en feu, se blesse au visage en posant son MS 406 à
Mélisey. Le Sgt Boillot
est aussi touché, pose son appareil moteur calé,
lorsqu'il est pris pour cible par la défense anti-aérienne
du terrain qui le prend pour un allemmand. L'appareil déjà
bien endommagé prend quelques impacts au passage et
devra être réformé. Au final, Dussart
et Boillot reçoivent
le crédit d'une victoire sur un Ju 88 confirmée
partagés entre eux deux et Mangin
reçoit le crédit d'un He 111 probable.
Au soir du 11 mai, le bilan fait état de 2 tués
par bombardement avec de nombreux appareils endommagés.
Au total, le Groupe a perdu 18 appareils (dont les 88 et 89
de Grimaud
et Ponteins lors d'un bombardement).
Quatre appareils déjà indisponibles sont définitivement
détruitsde même qu'un D520 par mitraillage le
lendemain alors qu'aucune victoire ne vient compenser ces
destructions. Seule la DCA parvient à abattre l'un
des 6 assaillants dont le pilote est capturé. Une piste
de secours est aménagée à 2 km du terrain,
en bordure de bois, avec une piste de 20 m de large qui ne
permet le décollage que d'un appareil à la fois
mais offre des abris naturels pour les appareils trop exposés.
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Dewoitine 520
- GC II/7 - 1940 - (Profil Cédric Chevalier)
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25 mai 1940

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Lors d'une couverture du terrain, à l'aube, la patrouille
simple (S/C) Doudiès Jean
(S/C) Grimaud Henri
(C/C) Novakiewicsz
ne parvient pas à rejoindre un Do 215 avec lequel elle
prend contatc au Nord-Est de Dijon. A l'atterrissage, Grimaud
détruit le MS 406 n° 220. Une victoire probable
leur est accordée par le Commandant Durieux
ce jour là bien que les avis divergent quant à
leur auteur. Le même jour, une patrouille triple décolle
à 16 h 00 en couverture, sur alerte. Pour la première
fois, deux D 520 prennent part au combat accompagnés
de 6 MS 406. Si le premier D 520 est à coup sur piloté
par le SOus-Lieutenant Gruyelle (qui tire 60 obus et 800 cartouches
sur un H e 111).
Un pilote de D 520 prend contatc à 16 h 40 avec 24
bombardiers allemands, bientôt rejoint par une patrouille
double légère. La formation ennemie s'étant
scindée, il ne reste que 7 bombardiers qui sont immédiatement
attaqués par les 5 appareils français à
l'Ouest de Dijon. Après une partie de cache cache dans
les nuages, et bien que seulement 5 pilotes semblent avoir
tiré sur l'appareil, la victoire est attribuée
à l'ensemble de la patrouille : (Cdt) Mümmler
M
(Slt) Pomier-Layrargues
René (Slt) Gruyelle
Michel (Slt) Louis
Camille (Adj) Jonaszick
(Sgt) Gaufre (Sgt) Boillot
Pierre (S/C) Doudiès
Jean.
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1 juin 1940
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Le groupe est désormais totalement équipé
en Dewoitine D 520, soit une vingtaine d'appareils au total.
Tous sont disponibles. En revanche, côté pilotes,
deux parmi les plus expérimentés sont malades
; le Cpt Hugo et le Sous-Lieutenant
Valentin. Ce jour là,
la pression allemande se porte sur Lyon et Marseille. Se trouvant
sur la route des bombardiers, le GC
II/7 effectue plus de 40 sorties pour les intercepter.
Après quatre missions sans histoire, un dispositif
de quatorze D 520 prend l'air à 11 h 15 et se scinde
en deux groupes. La troisième escadrille est emmenée
par le Capitaine Papin
sur Dijon et la quatrième par l'A/C Ponteins
sur Chalindrey. Vers 12 h 30, le S/C Lamblin
(D 520 n° 104) prend contact avec une trentaine de He
111 du III./KG 53 au Sud de Saint-Jean-de-Losne.
Les 14 pilotes se regroupent alors et attaquent le peleton
de bombardier tout au long de la vallée du Doubs. Lamblin
attaque seul un He 111 qui s'enfuit vers la Suisse. L'A/C
Ponteins, seul également,
en tire un second qui se met en spirale en trainant un panache
de fumée blanche après que le français
ait tiré 60 obus et 600 cartouches dans sa direction.
Quatres autres pilotes (Gourbeyre,
Boillot, Planchard
et Louis) attaquent sans résultat.
Les appareils Suisses auraient aussi intercepté l'un
des bombardiers venu se réfugier de l'autre côté
de la frontière.
Au final, le Commandant Durieux
accorde un He 111 probable à 4 pilotes : (Cpt) Papin
Labazordière Tony (S/C) Lamblin
Jacques (S/C) Doudiès
Jean (S/C) Grimaud
Henri (D 520 n° 230) alors que la victoire
confirmée est partagée entre 9 pilotes : (Cpt)
Papin Labazordière
Tony (Slt) Louis Camille
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Gourbeyre (S/C) Lamblin
Jacques (Sgt) Boillot
Pierre (S/C) Grimaud
Henri (Sgt) Planchard
(Sgt) Passemard Amédée
(D 520 n° 251). Ces deux victoires seront variablement
attribuées à différents pilotes selon
les périodes et font encore l'objet de controverse.
A 14 h 05, une patrouille double légère (Sous-Lieutenants
Gruyelle et Krol
(D 520 n° 241), Sergent Grimaud
et C/C Novakiewicsz prend l'air
sur alerte en couverture de Dijon / Lons-le-Saulnier. Le Capitaine
Williame, du GC
I/2 suit au même moment un groupe de bombardiers
après avoir du laisser s'échapper un premier
groupe. Il oriente par radio les pilotes du GC
II/7. A 15 h 25, ils prennent contact avec les Heinkel
He 111 dont l'un est abattu au Nord d'Artois par 4 D 520 du
GC II/7 qui aident les 3 MS 406
du GC II/2. Le Sous-Lieutenant Krol
semble devoir se poser en campagne près de Luxeuil
avec son n° 241.
Une patrouille légère qui décolle sur
alerte à 15 h 00 dans la région de Pontarlier
et composée des Sous-Lieutenant Bouton,
S/C Doudiès et Panhard
(D 520 n° 116), Sgt Martin
et Passemard, rejoints par
le Commandant Mümler, interceptant
18 He 1111 du III./KG 53 au Sud
de Besançon. Vers 16 h 45, le AI + CT du 9./KG
53 s'écrase au Nord de Montbéliard après
avoir été tiré par l'ensemble des pilotes
à l'exception de Panhard qui se voit pourtant crédité
de la victoire alors que le Sgt Passemard
n'obtient aucun crédit.
Ensuite, le commandant Mümler
se joint aux Curtiss du GC I/5 et
abat avec eux un He 111 près d'Epinal. Le He 111H (WNr
5474) [AI + EL] de la 3./KG 53
est abattu à 17 h 30 après avoir été
précédemment attaqué par le Lieutenant
Paul Schenk et le Capitaine Werner
Lindecker de la Cie.Av 15 de l'Aviation Suisse.
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7 juin 1940

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Nouvelle mission de protection de bombardiers sur Compiègne
et Soissons en fin d'après-midi. Le dispositif comprend
une patrouille triple du GC II/7
et une patrouille double de Bloc MB 152 du GC
II/6. Alors que la mission s'achève, des tirs de
DCA orientent le Cpt Hugo, le
S/C Panhard et le Sgt Boillot
sur 3 He 111. Menacés de panne sèche, les 3
français doivent laisser partir le bombardier entre
Noyon et Ham, moteur gauche stoppé et l'autre fumant.
Certains d'avoir rendu impossible le retour à sa base
du bombardier, celui-ci est crédité comme victoire
certaine. L'appareil sera retrouvé près de Saint-Quentin.
Deus jours plus tard, le 9, le GC II/7
quitte Meaux et rejoint Avelanges après qu'un bombardement
ait détruit la veille deux D 520 (n° 134 et n°
249)
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15 juin 1940
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Les derniers combats de la Campagne
de France pour le GC II/7 ont
lieu le 15 juin. Les missions se déroulent à
partir d'Ounans, piste auxilliaire du terrain de Chissey où
le groupe s'est installé deux jours plus tôt..
Une première mission, entre 10 h et 11 h sur le secteur
de Langres / Neufchâteau et Metz permet d'intercepter
deux Hs 126 d'observation. Si l'un d'entre eux parvient à
s'échapper, le second est abattu par le Sous-Lieutenant
Valentin d'une seule rafale
à Saint-Avold. L'appareil, qui appartient au 2.(H)/13
s'abat dans la région de Langres.
Ensuite, le dispositif prend contact avec 3 Do 17 attaqués
et tous touchés. L'un s'échappe avec un moteur
en feu sur la forêt de Warndt et le commandant Durieux
accorde le crédit de la victoire à 9 pilotes.
Au final, seulement 5 noms semblent avoir été
retenus : (Slt) Valentin Georges
(S/C) Grimaud Henri
(S/C) Lamblin Jacques
(C/C) Novakiewicsz
(Sgt) Boillot Pierre.
Le S/C Lamblin doit poser
son n° 235 sur le terrain de vol à voile de Pont
Saint Vincent après avoir été touché
par la Flak. La zone étant encerclée par l'ennemi,
c'est son ami Panhard qui
viendra le récupérer avec un Potez 58 de liaison
et après diverses aventures, ils regagneront l'unité
en Afrique du Nord.
Entre 15 h et 16 h 00, onze D 520 opèrent sur Neufchâteau
avec un important dispositif de MS 406 du GC
II/2. Un Do 17 du I.(H)/21 est abattu par 5 pilotes à
Leurville après avoir été évacué
par deux occupants : Slt) Valentin
Georges (Cdt) Mümmler Mieczyslaw
(Sgt) Martin René Lucien
(S/C) Grimaud Henri
(Sgt) Passemard Amédée.
Les pilotes du GC II/7 suivent ensuite
un Dornier mais sans résultat. Touché par le
tir défensif, le Commandant Mümler doit se poser
en campagne avec son n° 119, près de Gray. Lui
aussi rejoindra le Groupe en Afrique du Nord.
Plus tard dans la journée, le Commandant Pépin
qui participe à une mission de reconnaissance à
basse altitude est tué près de Langres, abattu
alors qu'il s'apprétait à mitrailler un convoi
qu'il venait de repérer. Le soir même, le Groupe
fait mouvement sur Feurs près de Saint Etienne. Le
Sous-Lieutenant Valentin
doit se poser en campagne avec son n° 242.
Le lendemain, le Groupe effectue ses deux missions de reconnaissance
avant de se replier sur Carcassone
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Après d'être replié jusqu'à Perpignan,
le GC II/7 traverse la Méditerranée
le 20 juin pour se poser à Bône, puis à Souk-el-Arba,
le 22 juin et enfin Oudna le 24. Au cours de la Campagne
de France, le Sergent Boillot
réalise 18 missions de guerre entre le 10 mai et le 15 juin,
remportant 7 victoires et 1 probable. Au total, le GC
II/7 aura effectué 430 missions, réalisé
1685 sorties pour 2896 heures 50 de vol. Il aura remporté 39
victoires confirmées et 13 probables.

1943
 
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Resté au sein du GC
II/7 jusqu'en novembre 1942 pour assurer la défense
de la Tunisie, il reprend la lutte aux côtés des
alliées après l'opération " Torch"
et le débarquement anglo-américain en Afrique
du Nord. Equipé de Spitfire V, le GC
2/7 "Nice" prend part à la Campagne de
Tunisie, puis à la libération de la Corse, au
cours de laquelle l'Adjudant Boillot
ajoute deux victoires confirmées à son palmarès
de 1940 (2 ju 88 abattus les 10 et 30 octobre 1943 au large
d'Ajaccio).
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Spitfire V - GC II/7 "Nice"
1944 - (Profil Cédric Chevalier)
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1944 / 45
 
 
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Passé sur Spitfire IX en 1944, le
Sous-Lieutenant Boillot va encore
abattre 4 Me 109 avant la fin de la guerre, portant le total
de ses victoires à 13, devenant l'un des meilleurs pilotes
du Groupe " Nice" par le
nombre de victoires.
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En octobre 1945, il est transféré à l'Ecole
de l'Air de Salon de Provence comme instructeur au tir aérien.
Promu Capitaine en octobre 1949, il passe 1 an au GC
2/7 en Tunisie puis rejoint l'Allemagne de l'Ouest où il
prend, en janvier 1952, le commandement de l'Escadron 3/4 Flandres.
Affecté au CEAM de Mons-de-Marsan en mai 1953, il est promu
commandant en octobre de l'année suivante. De février
à septembre 1959, il est commandant en second de la
5eme Escadre de Chasse à Organe puis il participe ,
jusqu'en juillet 1961, aux opérations en Algérie avec
l'état-major du 2eme CATAC. Lieutenant-colonel, il commande
ensuite le CTB de Cazaux et la 5eme Escadre de chasse. A partir d'août
1964, il dirige la base aérienne de Romilly avant de rejoindre,
en juillet 1967, le 2e CATAC à Nancy. Placé en congé
du personnel navigant en juin 1969, il entre dans la société
Marcel Dassualt après avoir accompli 390 missions de guerre
et 523 heures de vol de guerre. Il prend sa retraite en 1983.
Pierre Bloillot est décédé
le 6 septembre 1994.
NB : L'unité tactique de l'escadrille est la patrouille, laquelle
peut-être organisée comme suit :
- Patrouille simple : 3 avions.
- Patrouille légère : 2 avions.
- Patrouille double : 6 avions (2 patrouilles simples).
- Patrouille double légère : 4 avions (2 patrouilles
légères).
- Patrouille triple : 9 avions (3 patrouilles simples).
- Patrouille triple légère : 6 avions (3 patrouilles
légères).
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