De La CHAPELLE Antoine ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours De La CHAPELLE Antoine
De La CHAPELLE Antoine


 

 






 


Né le 27 septembre 1917 à Lyon
Décédé le 10 novembre 1983

Sergent

2 victoires homologuées
5 victoires en collaboration
1 victoire probable





Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
Sgt
193?
 
Armée Air 1935 1936 Elève Pilote France
Slt
09/44
 
BA Reims 1936 05/39 Pilote France
     
GC II/4 05/39 08/40 Pilote France
     
GC II/5 08/40 04/42 Pilote AFN
     
CIC Meknès 1944 1945 Pilote AFN


Antoine de la Chapelle est né le 27 septembre 1917 à Lyon. Engagé dans l'Armée de l'Air en octobre 1935, il obtient son brevet le 7 juillet 1936 à Istres. En janvier 1938, il est affecté sur la base aérienne de Reims et rejoint le GC II/4 lorsque celui-ci est formé en mai 1939. Au 3 septembre, le Sergent De La Chapelle se trouve à Xaffévillers, au sein de la 4eme Escadrille du GC II/4, équipé de Curtiss H-75.

 

Curtiss H-75 du GC II/4

 

CAMPAGNE DE FRANCE

 

A 14 h 40, décollent 2 patrouilles en mission de protection d'un Potez 637 du GR II/52 à 1500 m. sur le secteur Eppembrum-Hornbach composées comme il suit : Adjudant Plubeau (H-75A-2 n° 108) aspirant Le Calvez, Sergent De La Chapelle (H-75A-1 n° 66), Lt Dupéret , Adjudant Dardaine et Adjudant Tesseraud (H-75A-1 n° 74). Arrivée sur le secteur à 15 h. et à basse altitude à cause du plafond, rien n'est à signaler jusqu'à 15 h 30. A ce moment, l'Adjudant Plubeau voit l'ennemi sous la forme de 6 Me 109D du JGr 152 qui se trouvent à l'Est d'Hornbach, bientôt rejoints par 4 Me 109E des I et 6./JG 53. Par radio tout le monde est alerté : "Attention, préparez vos mitrailleuses, voilà les Fritz". Le combat s'engage immédiatement, les patrouilles s'attaquant de face. Très rapidement, l'avantage est pris par Plubeau et les siens. En 10 minutes, 2 avions ennemis sont abattus, l'un tombe dans les lignes françaises, abattu par l'Adjudant Dardaine, l'autre est descendu par l'adjudant Plubeau au sud de Pirmasens. Mais au cours du combat le Sergent De La Chapelle a été touché. Son avion est en feu. Avec décision, il revient en rase mottes dans nos lignes et là, après une superbe chandelle, se laisse tomber en parachute et atterrit en territoire français, à 800 m. des lignes où il est reçu a bras ouverts par nos fantassins.

 

27
septembre
1939


Deux missions exécutées par temps couvert. Au cours de la deuxième mission, mission de protection, la patrouille qui groupait les Adjudants Tesseraud (H-75A-1 n° 74), Baptizet (Curtiss H-75A-1 n° 96), le Sergent De La Chapelle (H-75A-1 n° 88), rencontre à 10 h. 25, sur le Secteur Hornbach-Walschbrom, 3 Me 109D du JGr 176 qui attaquent l'Adjudant Baptizet. La patrouille entière contre attaque et les 3 Messerschmidt sont abattus...

Seuls deux sont confirmés bien que les troupes au sol aient confirmé sa chute. En réalité, le troisième appareil rentre avec 5% de dommage sur son terrain. Cette absence de confirmation tient en partie au discours prononcé par Adolf Hitler et dans le quel il indique : "seuls 11 avions allemands avaient été abattus par l'ennemi, 11 avions seulement furent homologués aux pilotes français. Deux de ces avions ont été homologués aux 3 pilotes de la patrouille (4ème et 5ème victoires homologuées de l'escadrille), le 3ème est considéré comme abattu et non homologué - 3ème avion abattu et non homologué - (après renseignements communiqués par les troupes à terre)."

Mission à effectuer : la 3ème escadrille doit assurer la protection d’un Potez 631 de 14 h. à 14 h 20 ? L'escadrille doit elle-même assurer la protection de la 3 en arrivant à 14 h 10 à l’altitude supérieure (6000 mètres), participent à cette mission : Lieutenant Vincotte Adjudant Plubeau (Curtiss H-75A-2 n° 169) Adjudant Baptizet Adjudant Tesseraud Capitaine Borne Sergent De La Chapelle. Le lieutenant Vincotte qui devait commander la patrouille Guide s’enlise au départ. Il viendra sur les lignes mais ne trouvera pas les patrouilles. L'Adjudant Plubeau prend le commandement de la patrouille double de l’Escadrille. Peu de temps après son arrivée sur le secteur il aperçoit vers 6500 mètres encore loin chez l’ennemi, un bimoteur, bidérives qui lui paraît douteux. Il se trouve suis à 5.800 : il fait le signal ennemi en vue et fait un large virage en prenant de l’altitude. Le capitaine Borne en panne de mitrailleuses rentre au terrain. Baptizet se joint à la patrouille. L’avion s’approche de la France, et Plubeau se place à l’arrière en continuant à grimper, 2 Me 109 viennent reconnaître le bi-moteur, Plubeau pense qu’ils vont l’attaquer…non, ils font demi-tour… De La Chapelle, le seul, les poursuit et se fait attaquer. Plubeau se rapproche toujours, ayant Baptizet à sa gauche et derrière, Tesseraud, plus en arrière encore et à droite. Plubeau est à 60 mètres de l’arrière, légèrement au-dessous et dans l’axe. L’ennemi ne les a pas vu car il ne bouge pas. Plubeau prend son temps, il l’ajuste et tire une rafale. Il voit ses balles arriver dans les réservoirs, à chaque impact il sort une flamme, Baptizet voit également très bien l’effet de ses balles. La fumée commence à sortir l’avion fait une abattée à gauche. Il a son compte. Il s'agissait d'un Do 17P de la I.(F)/22 dont deux membres d'équipage seront capturés. Bien que de nombreux pilotes aient tiré sur le Dornier, seul Plubeau se vot attribuer le crédit de la victoire, le Capitaine Borne estimant, contre l'avis du Lieutenant Guieu, que son attaque décisive aurait suffit à envoyer l'appareil au tapis.

Cette fois le calme est rompu... Tesseraud est content. il était environ 4 heures 10 lorsque nous avons tous été réveillés en fanfare : ronrons de moteurs, sifflements d'éclatements de bombes et tirs de D.C.A. Que se passe-t-il ? Des bombardiers ennemis, venus en deux vagues, essaient de bouleverser notre terrain, heureusement noyé dans le brouillard. Malgré cette protection naturelle, 50 bombes sont tombées sur le terrain et ses abords immédiats (d'autres sont tombées plus loin). La 3ème Escadrille a été la plus touchées, 5 de ses avions sont touchés, et le mess des officiers est détruit; un soldat, un ancien qui devait être libéré ce jour même est gravement blessé; on doit l'amputer d'une jambe.

L'Escadrille a été plus épargnée : un seul avion a reçu un éclat, pas de blessés. Seul le sergent Imbert qui était de garde et qui s'était couché dans un fossé quand les bombes tombaient a été fortement commotionné pas une bombe qui a éclaté tout près de lui. Enfin des renseignements : la Belgique, la Hollande et le Luxembourg ont leur frontière violée. Plus de doute, c'est la vraie guerre et, comme le dit Jaussaud : « la guerre des papiers et des révérences est terminée ».

Les bombes ont eu heureusement le bon esprit de tomber à des endroits déjà interdits aux avions : nous pouvons ainsi décoller sans trop de difficultés et effectuer plusieurs missions au cours de la journée. Mais hélas ! Les renseignements arrivent mal, très dispersés, faux et incomplets. Impossible de retrouver l'itinéraire de toutes ces expéditions réunies et cette chère D.A.T du temps de paix en souffre.

Beaucoup de missions de couverture aujourd'hui dont aucune n'est couronnée de succès le matin. Par contre un peu de bagarre l'après-midi. Au cours d'une première mission, Baptizet, Tesseraud et Jaussaud sont attaqués par une dizaine de ME-109, mais devant cette supériorité leur rôle n'est obligatoirement que passif. Jaussaud est sidéré : « ils nous grimpent sous le nez avec une facilité dérisoire et nous ne sommes qu'à 5.500 mètres » dit-il. Bagarre sans résultat et sans dommage pour personne, seul l'avion de Tesseraud a reçu une balle dans le plan droit.

 

10 mai 1940

A 14 h 30, lors d'une mission de couverture du terrain du débute à 14 h 45 et qui est menée par 3 pilotes, le Sergent De La Chapelle (Curtiss H-75A-2 n° 146) attaque un peleton de 6 Heinkel He 111 du III./KG 55 à 3500 mètres d'altitude et vide ses chargeurs sur l'ailier droit qui finit par se poser au sud de Raon-sur-Plaine avec le moteur droit en feu. Touché par le tir défensif des bombardier, il doit lui aussi poser son appareil criblé de balles à Epinal, deux balles dans les cylindres, une roue crevée, moteur fumant et perdant son huile. L'avion est définitvement perdu.

19 mai 1940

Mission de couverture sur Laon - Crécy-sur-Serre entre 7 h 30 et 8 h 00 avec 5 Curtiss. Le Sous-Lieutenant Baptizet, l'Adjudant Tesseraud et le Sergent De La Chapelle (Curtiss H-75A-1 n° 88), après avoir poursuivi en vain un Do 17 qui s'enfuie au ras des arbres attaquent un Hs 126 du 3.(H)/14 qui croise leur route à 10 km de Vervins. Dès la première passe, le mitrailleur est tué. Le pilote de l'avion d'observation ne demande pas son reste et saute en parachute. Sur le chemin du retour, les 3 pilotes tombent sur un terrain sur lequel stationne des Hs 126. Le Sergent De La Chapelle ne peut résister à l'envie de mitrailler le terrain alors que les soldats se précipitent sur leurs armes défensives. Au même moment, il prend en chasse un Hs 126 qui décolle et le détruit alors que celui-ci commence à s'élever dans le ciel.

9 juin 1940

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Mission de chasse libre sur Rethel Attigny avec deux patrouilles triples à partir de 8 h 30. Vers Reims, les 8 pilotes français de la 4eme Escadre attaquent des bombardiers du II./KG 77. Les 9 appareils de la 3eme Escadre qui devaient les protégéer se lancent à leur tour à l'attaque des bombardiers mais les Me 109 du II./JG 52 qui survolent le tout piquent à leur tour. L'Adjudant Paulhan, attaqué par plusieurs Me 109E parvient à remporter une victoire confirmée au Nord de Troyes (Me 109E-1 du 4./JG 52 abattu près d"Epernay), avant de se poser lui-même en campagne, grièvement blessé et son Curtiss n° 89 défintivement perdu. Du sol, il a le temps de voir un second bombardier qui tombe mais qui ne sera jamais revendiqué par quiconque.

 

Nouvelle mission de destruction sur le secteur de Rethel- Attigny. Le temps est superbe, pas un nuage, une visibilité. Nous partons à trois patrouilles ainsi constituées : Lieutenant Vinçotte, sous-lieutenant Cordier, Sergent-Chef De La Fléchère, Sous-Lieutenant Plubeau, Sergent-Chef Jaussaud, Sergent-Chef Posta, Adjudant Tesseraud, Sergent-Chef De La Chapelle, Sergent-Chef Puda, et au-dessus une patrouille triple de la troisième escadrille, qui doit assurer la protection du dispositif.

Journal de marche (Ecrit par le Lieutenant Vinçotte) : Le décollage a lieu à 9 h.20. Puda qui a des ennuis avec ses mitrailleuses nous quitte presque aussitôt. Dès que nous arrivons sur le secteur nous commençons par voir plusieurs pelotons de trois bombardiers qui se dirigent vers le sud-ouest. Je décide d'attaquer le chef du premier peloton et je manoeuvre pour le tirer trois quarts arrière. C'est ce que je fais, mes équipiers me suivent comme mon ombre. Une première rafale qui va être bientôt suivie d'une deuxième. La deuxième patrouille attaque immédiatement derrière nous. Bonne défense des bombardiers. Mise en cercle. Et très vite tout le monde s'en mêle. Les bombardiers étant très nombreux et le ciel paraissant vide de tout chasseur. Les trois patrouilles de la troisième Escadrille descendent de leur perchoir, pour bagarrer aussi. Mais tout à coup changement de décors… des pois blancs qui basculent. Ce sont des Messerschmidt qui nous tombent dessus. Ils sont en force et attaquent immédiatement les Curtiss qui courraient aux fesses des bombardiers. Combats tournoyants que les Me 109 n'acceptent pas toujours. Confusion extrême.

Au cours de ces combats Plubeau réussit encore une fois à se signaler : il se met dans la queue d'un Boche avec la maestria que nous commençons à lui connaître et le met en flammes après lui avoir largué une bonne série de rafales ; il doit le laisser à son sort avant d'avoir eu la joie de le voir percuter car il y en a un dans sa queue qui commence à devenir menaçant. Pour ma part, je suis resté avec le fidèle De La Fléchère qui en prend un que je venais de tirer et qui l'accompagne en feu jusqu'au sol. Très bien De La Fléchère. J'avais abandonné ce pigeon car il y en avait un qui me tirait trois quart avant et que j'avais dû éviter. J'aperçois alors un Curtiss qui paraissait mal parti avec 2 boches aux fesses.

Je réussis à les seringuer, mais à ce moment le mauvais qui venait me tirer revenait par l'arrière et m'envoyait un superbe obus dans l'empennage. Le choc me fit faire un triple tonneau déclenché, et j'avoue que je ne me suis pas senti très fier, pendant quelques instants. Mais tout s'est à peu près bien terminé, et je n'avais plus qu'à revenir à Chalons, le point de ralliement. Là, je rencontrais De La Chapelle qui n'en revenait pas d'avoir seringué un Boche de très près sans apparemment lui avoir fait le moindre mal… La Fléchère bien protégé par Casenobe, de la 3, est revenu avec un taxi presque défaillant : il a réussi à se poser de justesse sur le terrain après avoir effrayé quelques témoins.

Plubeau est écoeuré, car, en bonne position il a raté un deuxième avion. Pour ma part j'avoue que c'est moi-même qui suis défaillant… En somme, nous n'avons pas été trop malheureux puisque avec des dégâts vraiment limités, nous avons sûrement descendu un Junkers, qui s'est abattu près de Mourmelon, après que 2 des occupants se soient jetés en parachute. Un Messerschmidt a été descendu par Plubeau et il y en a un autre très probablement pour La Fléchère et moi-même… A la 3 ils ont été moins heureux puisque Blanc (note au feuillet suivant) a du se jeter de son avion en flammes et que Paulhan
a du poser son avion en détresse près de Mourmelon.


Le soir, le groupe entier remet ça sur le même secteur. Nous y avons rendez-vous au Groupe I/5 qui est stationné presque à coté de nous à St-Dizier. Trois patrouilles de la 3 doivent protéger un Potez. Une patrouille triple de chez nous les protégent et une quinzaine de Curtiss circulent audessus. Chez nous prennent l'air : Sous-Lieutenant Plubeau, Sous-Lieutenant Cordier, Lieutenant Hlobil, Capitaine Engler, Sergent-chef De La Chapelle, Sergent-chef Posta, Adjudant Tesseraud, Sergent-chef Jaussaud, Sergent-chef Puda.

Tout ce joli monde (il paraît que j'emploie souvent cette expression) s'achemine vers les lignes. Le Sergent-chef Puda quitte bientôt la patrouille, il a une fois de plus des ennuis des mitrailleuses. A l'arrivée sur les lignes deux pelotons de bombardiers sont immédiatement repérés : l'un se dirige vers l'est, l'autre au nord de l'Aisne se dirige vers le sud. Un peu au-dessus un Heinkel 111, qui paraissait faire la liaison entre les 2 pelotons… Beaucoup plus haut, à environ 1.000 mètres au-dessus de nous exactement à hauteur et dans l'axe de la patrouille du Lieutenant Dorance du I/5 une patrouille de cinq à six Messerschmidt, qui se dirige, elle aussi vers le sud.

Tout devrait très bien se passer, nous sommes en force. Et bien non. Il faut d'ailleurs dire que nous ne sommes en fait pas si nombreux, car les avions du I/5 nous ont perdus et ils n'interviendront à aucun moment dans la bagarre, qui s'engage dès que le Sous-lieutenant Plubeau a photographié l'ensemble et a pris la décision d'attaquer. Il bat des plans et emmène ses patrouilles à l'attaque du Heinkel 111 isolé. Ses équipiers le voient tirer à plusieurs reprises, pendant que le Boche pique et essaie de se mettre sous la protection du peloton qui vient du nord. Il tire… Quand tout à coup ; crac… son avion est en feu. Il n'a que le temps de virer vers le sud et de larguer en parachute. Le combat se poursuit d'une façon assez confuse. Tout le monde y prend part et tire un peu partout. Mais nous n'avons pas la supériorité. Les résultats précis nous les ignorons. Seul le Heinkel 111 a été vu descendu en flammes et s'abattre au nord de Rethel.

Le Sous-lieutenant Cordier a sauté en parachute et Plubeau lui-même. En quelques mots il nous raconte son odyssée. Après une chute libre volontaire de 3.000 mètres, il s'est retrouvé en territoire français, à 300 mètres des lignes ennemies, la figure et les avant-bras sérieusement brûlés. Recueilli par 2 soldats d'un G.R.D. qui le ramenait vers l'arrière en moto, il fut tout à coup arrêté par une escouade sortie de derrière une meule de foin et malgré ses explications et ses papiers, il fut emmené à pieds baïonnettes dans le dos, jusqu'à un P.C. qui se trouvait à 3 kilomètres de là, où heureusement un chef de bataillon dispersa les trop zélés gardiens, et s'occupa de faire évacuer rapidement Plubeau.

Quelle impression pénible laisse à tous cette journée. C'est tout de suite qu'il nous faut du matériel moderne, des P.40 par exemple, qu'on puisse un peu surclasser les boches. Hier, c'était le spectacle des villes incendiées qui avait impressionné les pilotes ; aujourd'hui ce sont nos pertes et nos difficultés insurmontables.

11 juin 1940

Mission de protection d'un Potez 63 de reconnaissance sur Reims - Vouziers. Cinq patrouilles, soit 15 appareils décollent à 9 h 30. Le mauvais temps dissocie le dispositif. Les 3 espatrouilles de la 4eme Escadrille suivent le Potez. Un Henschel sorti des nuages devant les Curtiss est aussitôt attaqué par 8 pilotes qui abandonnent le Potez. Le Henschel se pose en catastrophe à Annelles et capote à l'atterrissage, traversant une route avant de tomber dans un fossé. Un second subit le même sort mais au retour le chef d'escadrille, resté seul en protection du malheureux Potez, exprimera son mécontentement devant l'abandon par ses hommes de la mission première pour aller abattre deux avions. Le premier Henschel est homologué à 5 pilotes : (Slt) Cordier (S/C) De la Chapelle Antoine (S/C) Puda Raimund (Adj) Tesseraud Georges (S/C) Jaussaud et le second à 4 : (Slt) Cordier (S/C) de la Fléchère (Slt) Baptizet Georges (S/C) Postat .

Le 12 juin, le GC II/4 quitte Orconte pour Pouan-les-Vallées. Il continue à se replier sur Auxerre, Nevers jusqu'u 20 juin, date à laquelle il traverse la Méditerranée pour s'installer au Maroc. Du 10 mai au 15 juin, le Sergent De la Chapelle a réalisé 31 missions de guerre.

 



 

Après la dissolution du GC II/4, en août 1940, Antoine De la Chapelle est affecté à la 3eme Escadrille du GC II/5 qu'il quitte en avril 1942 pour suivre en métropole des cours au centre de perfectionnement des sous-officiers. Placé en permission puis en congé d'armistice, il gagne en mai 1944 un stage des élèves officiers d'active. A sa sortie, il effectue plusieurs opérations pour le conte de la Résistance. Promu Sous-Lieutenant en septembre 1944, il est affecté au CIC de Meknès.

Revenu en métropole en 1948, le Lieutenant De la Chapelle est affecté au GR I/33 "Belfort" puis Capitaine, en juillet 1951, au groupement de controle tactique aérien 72 de Metz. Nommé commandant en juillet 1956, il est placé à la tête de la base de Drachenbronn en mai 1960, puis rejoint en avril 1962, le centre d'instruction des contrôleurs de sécurité aérienne de Dijon. Promu Lieutenant-Colonel en avril 1964, il fait valoir ses droits à la retraite en octobre 1968.

Antoine De la Chapelle est décédé le 10 novembre 1983.

 


 

NB : L'unité tactique de l'escadrille est la patrouille, laquelle peut-être organisée comme suit :

- Patrouille simple : 3 avions.
- Patrouille légère : 2 avions.
- Patrouille double : 6 avions (2 patrouilles simples).
- Patrouille double légère : 4 avions (2 patrouilles légères).
- Patrouille triple : 9 avions (3 patrouilles simples).
- Patrouille triple légère : 6 avions (3 patrouilles légères).

 


Traducteur / Translator / Traduttore / übersetzer / vertaler

 


   


Croix de Guerre 1939-45
Médaille Militaire
 


 



 


Victoires aériennes

Victoires  
2
.
5
  Collaboration
Probables  
1
.
o
  Collaboration
Non confirmées  
o
.
o
  Collaboration
Endommagés  
o
.
o
  Collaboration

Objectifs terrestres
.
Avions détruits au sol  
-
.
-
  Endommagés au sol
Blindés  
-
.
-
  Véhicules
Locomotives  
-
.
-
  Bateaux

VICTOIRES
Date Heure Revendic Type Unité Avion d'arme Unité Lieu   Référence
27/09/39 13.25 Détruit Me 109
JGr 176 H-75A GC II/4 Wolfersheim
1
1
1
(Slt) Baptizet Georges
(S/C) de la Chapelle Antoine
(Adj) Tesseraud Georges
27/09/39 13.25 Détruit Me 109
JGr 176 H-75A GC II/4 Wolfersheim
2
2
2
(Slt) Baptizet Georges
(S/C) de la Chapelle Antoine
(Adj) Tesseraud Georges
27/09/39 13.25 Probable Me 109
JGr 176 H-75A GC II/4 Wolfersheim
-
-
-
(Slt) Baptizet Georges
(S/C) de la Chapelle Antoine
(Adj) Tesseraud Georges
10/05/40 14.30 Détruit He 111
III./KG 55 H-75A GC II/4 Raon sur Plaine
3
(S/C) de la Chapelle Antoine
19/05/40 07.40 Détruit Hs 126
3.(H)/14 H-75A GC II/4 Vervins
5
5
4
(Slt) Baptizet Georges
(Adj) Tesseraud Georges
(S/C) de la Chapelle Antoine
19/05/40 07.30 08.00 Détruit Hs 126
- H-75A GC II/4 Marle
5
(S/C) de la Chapelle Antoine
09/06/40 08.30 09.40 Détruit He 111
H-75A GC II/4 Rethel
-
-
6
-
-
6
(Lt) Vinçotte Max
(S/C) de la Fléchère

(S/C) de la Chapelle Antoine
(S/C) Postat
(S/C) Jaussaud
(Adj) Tesseraud Georges
11/06/40 11.10 Détruit Hs 126
2.(H)/23 H-75A GC II/4 Annelles
-
7
3
7
-
(Slt) Cordier
(S/C) de la Chapelle Antoine

(S/C) Puda Raimund

(Adj) Tesseraud Georges
(S/C) Jaussaud


Sources

ACES HIGH - Christopher Shores and Clive Williams. Grub Street Editions
Avions Hors Série numéro 20 : Les As français de 1939 - 1940 : Première partie d'Accart à Lefol
Avions Hors Série numéro 25 : Les As français de 1939 - 1940 : Seconde partie de Le Gloan à Williame
Aviateurs de la Liberté - Mémorial des Forces Aériennes Françaises Libres - Colonel Henry LAFONT
http://www.ordredelaliberation.fr/fr_doc/liste_biographie.htm
http://www.gc2-4.com