Hubert de Salaberry est
né le 13 juillet 1913. Il entre à l'école militaire
de Versailles et en sort avec ses galons de Sous-Lieutenant en 1939.
Affecté à la 3eme Escadre de Chasse,
il est laché sur MS 406 à Dijon avant de rejoindre,
le 25 septembre 1939, la 2eme Escadrille du GC
I/3 à Velaine-en-Haye, près de Nancy. Entre septembre
et décembre 1939 il réalise 15 missions de guerre mais
ne remporte aucune victoire. Le 7 décembre, le Groupe rejoint
Cannes en vue d'être équipé avec le nouveau chasseur
Dewoitine D 520. Une partie des pilotes est dirigée vers Orléans
où ils vont constituer une escadrille d'expérimentation.
De nombreuses modifications devant être apportées aux
appareils qui devaient initialement être livrés, les
premiers exemplaires ne sont perçus qu'en janvier. Au cours
de cette période, le Sous-Lieutenant Salaberry
est breveté chef de patrouille. Les premiers D 520 "Bons
de guerre" arrivent à la mi avril et à la date
du 10 mai le groupe est entièrement équipé. Suite
à l'attaque allemande, le Groupe est renvoyé dès
le lendemain vers Wez-Yhuisy en faisant étape par Suippes.
MS 406 - GC I/3 - 1939
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CAMPAGNE
DE FRANCE
Installé à Cannes où il achève sa conversion
sur Dewoitine D 520, le Groupe doit regagner la Marne suite à
l'attaque du 10 mai 1940. Dès le lendemain, les appareils décollent
et font une première escale à Valence pour y faire le
plein. Pendant ce temps l'échelon roulant embarque dans les
wagons alors qu'une partie des mécaniciens est transportée
dans des Bloch 220 d'Air France. Les Dewoitine et les Bloch font ensuite
étape à Suippes qui a été bombardé
la veille. Les appareils redécollent sans tarder pour Wez-Thuisy.
Les deux Escadrilles se répartissent sur leur nouveau terrain.
Au soir du 11 mai, 37 appareils sont disponibles. L'échelon
roulant arrive le lendemain en gare de Reims et rejoint le terrain
par la route. Très vite les mécaniciens se mettent au
travail et le jour même les premiers avions peuvent décoller
pour assurer la protection du terrain.
14 mai 1940
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Si elle est marquée par l'obtention de 10 victoires
confirmées et une probable, la journée du 14
marquée est aussi la première journée
de deuil du Blitzkrieg. Dès l'aube les alertes se multiplient
avec des vols à 9000 m, physiquement épuisants.
La première mission est assurée par le Sous-Lieutenant
de Salaberry, le Sergent
Albert
et l'Adjudant Carrier André.
Ce dernier écrit quelques mots avant de décoller
à 6 h 00 en couverture du terrain. Le Sergent Albert
attaque seul un Do 17 qui après avoir été
attaqué par une patrouille du GC
III/7 peine à suivre son groupe. Un moteur touché,
le bombardier perd de l'altitude et se pose à 6 h 30
au Nord de Suippes.
Après s'être posé et avoir refait les
pleins, les 3 pilotes redécollent pour une nouvelle
mission avec d'autres pilotes du Groupe. Cette fois-ci, il
s'agit d'assurer la protection haute de bombardiers d'assaut
des GBA I/54 et II/54
aussi escortés par des Bloch 152 du GC
I/8 et des Hurricanes. Les pilotes du GC
I/3 décollent à 9 h 00 et arrivés
sur zone ils attaquent un peleton de 9 Do 17 escortés
par des Me 109. Le Capitaine Challe
s'adjuge un Do 17 en collaboration avec le Sous-Lieutenant
Potier et le Sergent Caussat.
En retour, le Capitaine est lui aussi touché au moteur
et doit rentrer à Wez-Thuisy où il se pose à
10 h. Dans le même temps, l'Adjudant Carrier
est abattu et vu tombant en flammes avec son Dewoitine D 520
n° 73 par des servants de DCA. De son côté,
le Sous-Lieutenant de Salaberry
dégage le Sergent Albert
pris en chasse par l'ennemi en abattant l'un des Me 109 et
l'Adjudant Octave en abat un
autre. Les deux appareils allemands s'écrasent près
de Fimes.
Dans le même temps, des pilotes de la première
Escadrille (Adj Combette, Sous-Lieutenant
Madon, Sgt Bellefin
et Dumoulin) s'en prennent à
un groupe de 9 He 111 du I./KG 55
sans résultat. Avant de rentrer au terrain en ordre
dispersé, le Sous-Lieutenant de
Salaberry (D 520 n ° 115) participe à la destruction
d'un He 111 en comagnie de pilotes britanniques du Squadron
501.
Entre 12 h 40 et 13 h 50, une nouvelle mission impliquant
5 pilotes se déroule sans autre résultat que
l'explosion d'un obus de 20 mm lors d'un essais de tir par
le Sergent Touret qui effectue
sa première mission de guerre. En fait deux obus se
sont présentés en même temps dans la culasse
provoquant l'explosion de l'un d'eux et la destruction du
système de tir. Dans le même temps, une autre
patrouille intercepte des He 111 du III./KG
51 sans protection mais en patrouille serrée.
Les Sous-Lieutenant Salva et
Potier joignent leurs efforts
pour abattre l'un des bombardiers qui sera toutefois crédité
au seul Sous-Lieutenant Potier.
Touché à son tour, le Sous-Lieutenant Potier
saute en parachute mais sa ceinture s'étant détachée
avant d'arriver au sol, il se blesse mortellement à
l'arrivée. Lui aussi touché Salva se pose, moteur
calé, dans un champ où il doit abandonner son
D 520 qu'il est parvenu à poser sur ses roues.
A 18 h 00, nouvelle mission dans le secteur de Sedan. Au
loin, deux patrouilles de Me 110 du III./ZG
26 sont aperçues. Les Français tentent de
prendre de l'altitude mais les allemands réagissent
aussitôt et un combat violent s'engage à 4500
m. Le Sous-Lieutenant Madon
conduit l'attaque et parvient à toucher son advsersaire
dès la première rafale. Le Sergent Combette
se trouve face à face avec un Me 110. Les deux pilotes
font feu et c'est finalement Combette
qui remporte la joute mortelle. Deux autres Me 110 sont abattus
par les Capitaines Pape et Schneider
tandis que le Sous-Lieutenant Prévost
reste en protection. Une dernière victoire probable
est portée au crédit du Sergent Bellefin,
portant à 11 le nombre de victoires pour la journée.
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21 mai 1940
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La débacle commence. L'ennemi poursuit
sa percée sur Arras et Abbeville. Des chenillettes surmontées
de canons anti-aériens vont faire des ravages dans les
Escadrilles. Ce 21 mai, le Groupe réceptionne 8 D 520
neufs au prix de gros efforts de la part du Capitaine Challe.
A 8 h 45 le Capitaine Challe
conduit la seconde mission de la journée en compagnie
des Sous-Lieutenants Boutarel et
de Salaberry dans le secteur
de Nesles - Chaulnes - Péronne. Après une première
rencontre avec 1 Me 110 qui tente d'attirer sans succès
les français dans un piège, les trois pilotes
tombent sur 2 Me 109 qui arrivent à vive allure. Les
Me 109 piquent vers le sol et les français se lancent
à leur poursuite. De
Salaberry reste en protection. Alors que les deux premiers
pilotes abandonnent la poursuite, de
Salaberry remarque un appareil siolé dont la silhouette
se détache sur le vert de la forêt. Il pique mais
sa verrière se couvre de buée en raison de la
variation de température. Bien que le phénomène
soit de courte durée, il suffit à faire perdre
la trace du chasseur allemand. Soudain il le voit de nouveau,
dans son axe, à seulement 200 mètres. Il s'approche
par dessous à 100 mètres et ouvre le feu plein
arrière. Touché dès la première
rafale, un léger réajustement permet d'atteindre
le fuselage dont des fragments se détachent. L'avion
s'incline doucement et pique vers le sol.
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Dewoitine D 520 - GC I/3
- 1940
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5 juin 1940
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Alors que les obsèques de l'Adjudant Vinchon
"tombé en plein ciel de gloire" sont
célébrées, les troupes allemandes lancent
leur grande offensive terrestre après la démonstration
de force du 3 juin. Le GC I/3 doit
désormais assurer la défense de la région
parisienne et fournir des patrouilles pour les missions de
couverture sur les secteurs de Roye et Montdidier. Six D 520
de la 1ere Escadrille et 3 de la deuxième décollent
à 9 h 00. Dès l'arrivée sur le secteur
qui leur est assigné, un combat violent s'engage. Le
Lieutenant Thierry parvient
à placer une longue rafale qui porte sur un Me 109
qui s'écrase près de Proyat. Agissant d'instinct,
le Sous-Lieutenant de Salaberry
manque de se faire tailler en pièce par des Me 109
plus agressifs que jamais. Virant brusquement, l'allemand
s'engage dans un combat tournoyant qu'il abandonne cependant
rapidement lorsqu'il comprend qu'il risque de perdre. Redressant,
De Salaberry aperçoit
un D 520 en feu, suivi de près par celui qui vient
de l'abattre. Vérifiant qu'il n'est pas lui-même
suivi, il se lance à la poursuite de cette nouvelle
proie qui tente de s'échapper en plongeant, comptant
sur sa vitesse pour distancer le D 520 qui pourtant s'accroche.
Après une première courte rafale qui passe juste
au-dessus, la poursuite continue. Malgré ses manoeuvres
répétées, le pilote allemand ne parvient
pas à semer le pilote français bien décidé
à rentrer au terrain avec une victoire de plus. Arrivant
enfin à aligner le Me 109, il lâche plusieurs
rafales avant d'effectuer un virage brusque au terme duquel
il ne voit plus personne. En fait le Me 109 s'est écrasé
près d'Amiens.
Au même moment, le Groupe perd le Lieutenant Korec
qui bien qu'étant parvenu à évacuer son
appareil n'a pas le temps de faire usage de son parachute.
Une seconde mission se déroule entre 11 h 00 et 12
h 30 par le Capitaine Gérard,
le Lieutenant Lacombe, les Sous-Lieutenants
Madon, Blanck,
Prévost et De
Salaberry. Ne trouvant rien, ils rentrent et déjeunent
avec des officiers du GC II/7 qui
viennent de percevoir leurs premiers D 520. Ils effectueront
ensemble la 3eme mission de la journée. Celle-ci doit
durer 45 minutes dans le secteur Athies - Péronne Proyart.
Le décollage est prévu pour 16 h 30 et les appareils
doivent s'échelonner entre 3000 et 7000 mètres.
Le GC I/3 est le premier à
décoller et doit couvrir le décollage des pilotes
du GC II/77. Très occupé,
le service chargé de faire le plein des avions est
en retard et c'est avec 1/2 de décallage que les appareils
décollent enfin. Alors que les avions du GC
I/3 doivent se poser, des Me 109 interviennent. Si le
Lieutenant Lacombe parvient à
les éviter de justesse, le Sous-Lieutenant Prévost
n'a pas cette chance. Très vite l'avion fume, secoué
dans tous les sens. Ouvrant son cockpit pour évacuer
l'avion, l'appel d'air attise le feu qui rapidement s'intensifie.
Se plaçant sur le dos pour évacuer, il ne parvient
pas à déboucler sa ceinture. Insistant malgré
les brûlures sur les mains, il est soudainement secoué
par l'ouverture de son parachute avant d'atterrir dans un
champ, sérieusement blessé. Rapidement pris
en charge par des fantassins français, il est évacué
vers l'hôpital. Au cours de l'engagement Lacombe parvient
à abattre un Me 109.
Au même moment, les D 520 du GC
II/7 qui sont parvenu à décoller tentent
de rejoindre les pilotes du GC I/3.
c'est alors qu'ils sont surpris par des Me 109 qui taillent
en pièce la formation fraçaise qui perd la moitié
de ses 8 appareils en quelques minutes.
Au cours de la dernière mission de la journée
qui débute à 19 h 30, trois chasseurs interceptent
un appareil de reconnaissance escorté par des Me 109.
Le Capitaine Gérard abat
le Hs 126 alors que le Sgt Barberis
revendique un Me 109 de son côté.
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9 juin 1940
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Le 8 juin, les troupes allemandes ouvrent une brèche
dans la région de Formerie. L'aviation française
va tenter de ralentir la progression ennemie en lançant
ses bombardiers d'assaut dans la bataille. Si aucune perte
n'est enregistrée, aucune victoire ne vient enrichir
le tableau du groupe ce jour là.
Le 9 juin, le front est définitivement enfoncé
et les troupes motorisées allemandes s'engouffrent
dans la brèche. En fin de matinée, la mission
confiée au GC I/3 consiste à couvrir la région
de la Ferté-sous-Jouarre de 11 h 45 à 13 h 15
alors que l'heure de la retraite commence à sonner.
Douze chasseurs prennent l'air : Cdt Fleurquin,
Cpt Gérard, Lt Cabaret,
Lt Thierry, Slt Boutarel,
Slt Blanck, Slt Madon,
A/C Guillaume, Adj Octave,
Sgt Touret, Sgt Glauder,
Sgt Albert. Une véritable
nuée de Me 109 du II./JG 27
attaque le dispositif français alors que celui-ci arrive
sur zone. L'A/C Guillaume est
le premier à remporter une victoire contre un Me 109
après lui avoir décoché 3 rafales. A
peine a-t-il remporté sa victoire qu'il est touché
à son tour, l'obligeant à poser son D 520 n°
133 sérieusement endommagé, moteur calé,
près de Hervillers. Le pilote s'en sort indemne. Le
Slt Madon qui a suivi l'action
précédente abat à son tour un Me 109
en flammes dont le pilote parvient à sauter en parachute.
Dans la mêlée, le Sous-Lieutenant Blanck
poursuit un Me 109 en rase-mottes et l'abandonne alors qu'il
commence à fumer, lui permettant d'enregistre une victoire
probable. Les Me 109 se regroupent et réagissent. L'avion
de l'Adj Octave est touché
alors que le Capitaine Gérard
détruit un autre Me 109 qui s'écrase près
d'Oulchy-le-château, dans le sud du départment
de l'Aisne où le combat s'est maintenant déplacé.
Puis ce sont les Sous-Lieutenant Boutarel
et le Lieutenant Carabaret qui
s'adjugent conjointement un autre Me 109. De son côté,
le commandant Fleurquin tire
de longues rafales qui atteignent leur cible, provoquant la
chute du Me 109 qui s'écrase à Neuilly-Saint-Front.
Si aucun autre Dewoitine n'est abattu, nombreux sont ceux
qui ont été touchés à des degrés
divers.
Après cette première mission pleine de succès,
un nouveau vol est programmé entre 17 h 45 et 19 h
15 au-dessus du secteur de Senlis et Compiègne. Il
s'agit d'une mission de chasse libre. Arrivés sur zone,
les pilotes français aperçoivent des Do 17 et
des Ju 88. Aussitôt, les bombardiers changent de cap.
Les Capitaine Challe, les Sous-Lieutenant
de Salaberry (D 520 n
° 226) et Boutarel tirent
sur un Dornier qui s'écrase près de Béthisy-Saint-Pierre.
Le commandant Fleurquin remporte
sa deuxième victoire de la journée en abattant
probablement un autre Do 17 alors qu'un troisième tombe
sous les coups du Capitaine Challe
près de la Croix-Saint-Ouen. Les autres pilotes opèrent
au-dessus de l'Oise. Le Lieutenant Thierry
(D 520 n° 78) attaqué, riposte et touche mortellement
un chasseur qui s'écrase près de Senlis, bien
que seule une victoire probable sui soit accordée.
De son côté, l'A/C Guillaume
parvient à se placer derrière un Me 109 qu'il
abat à courte distance près de Creil. Les Lieutenants
Lacombe et Bartos,
l'Adj Boileau et le Sgt Dumoulin
aperçoivent un peleton de Stuka mais ne peuvent attaquer
ces proies faciles, empéchés en cela par les
Me 109 de protection qui foncent sur les français.
Pour autant, la dernière patrouille du Sous-Lieutenant
Blanck et du S/C Glauder
parvient à toucher deux des Ju 87 qui s'écrasent
près de liancourt.
Tous les pilotes se regroupent et rejoignent la pointe Ouest
du département de l'Oise où ils surprennent
un Do 17 qui s'écrase près de Gisors après
avoir été attaqué par 5 chasseurs. Cette
victoire ne sera cependant comptée que comme probable
aux (Cpt) Challe Bernard
(Slt) Boutarel (Cdt) Fleurquin
(Slt) De Salaberry Hubert
(Slt) Salva. Parvenu au terme
de cette journée, le Groupe compte 10 victoires confirmées
en plus et 4 victoires probables au prix d'un seul avion perdu
et aucun pilote touché. Cette journée est aussi
marquée par l'émergence des trois premiers "As"
de l'unité puisque le Sous-Lieutenant De
Salaberry Hubert , le Sous-Lieutenant Blanck
et le Capitaine Challe remportent
tous les trois leur 5eme victoire confirmée.
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Le 16 juin, De Salaberry participe
à l'une des dernières missions de guerre du Groupe.
Il s'agit d'une mission périlleuse, une reconnaissance à
basse altitude. Au cours de la mission, son équipier, le Sous-Lieutenant
Salva, touché par la Flak, doit
se poser en campagne, indemne. Une première partie du Groupe
traverse la Méditerranée le 18 juin. Au cours de la
traversée, le Dewoitine de De
Salaberry présente une hausse inquiétante de la
température d'huile avant que tout ne rentre dans l'ordre.
Du 12 mai au 16 juin, il a participé à 35 missions de
guerre pour 79 h 45 passées dans les airs.
Devant la réduction toujours croissante du nombre d'heures
de vol autorisées par les allemands, il quitte le GC
I/3 pour rejoindre le service civil de liaisons en Afrique du
Nord (SCLAFN) qui se trouve sous la coupe d'Air France. Il vole sur
Caudron Goeland. Il réintègre le GC
I/3 en mars 1942 et se rallie après le débarquement
allié en Afrique du Nord en novembre 1942. Malade, il doit
néanmoins quitter le Groupe qui se reforme en mai 1943 sur
Spitfire Mk V. Il part finalement aux Etats-Unis avec un groupe d'élève
pilote et obtient une promotion au grade de Lieutenant. Il est nommé
Capitaine le 25 juin 1944 et vole sur P 47. De retour en France, le
27 février 1945, il est affecté au GC
3/3 "Ardennes" équipé de P-47D.
Le 18 juillet 1945, il est affecté à l'école
de pilotage de Tours avant de poursuivre sa carrière dans l'Armée
de l'Air jusqu'en 1962 lorsqu'il prend sa retraite avec le grade de
Colonel. Hubert de Salaberry
est décédé le 24 octobre 1999.
NB : L'unité tactique de l'escadrille est la patrouille, laquelle
peut-être organisée comme suit :
- Patrouille simple : 3 avions.
- Patrouille légère : 2 avions.
- Patrouille double : 6 avions (2 patrouilles simples).
- Patrouille double légère : 4 avions (2 patrouilles
légères).
- Patrouille triple : 9 avions (3 patrouilles simples).
- Patrouille triple légère : 6 avions (3 patrouilles
légères).
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