BUNDERVOEST d HAUTECOURT Henry ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours BUNDERVOET d'HAUTECOURT
BUNDERVOET d'HAUTECOURT Henry Aias Dambray


 

 




 


Né le 21 septembre 1912 à Saint Denis (Ile de la Réunion)
Tué le 9 juin 1944 (32 ans)

 

 

Capitaine

Aucune victoire homologuée





Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
Slt Rés
1934
 
Armée Terre 1934 01/40 Fantassin France
Lt Rés
1937
 
Armée Terre 01/40 06/40 Elève Observ France
Slt
09/38
 
RAF - OTU 07/40 12/41 Elève Pilote Grande Bretagne
Lt
04/39
 
FAFL - RAF 01/42 10/42 Instructeur Moyen Orient
Cpt
12/41
 
Sq 342 04/43 09/43 Pilote Grande Bretagne
     
Etat Major 09/43 09/43 Pilote Grande Bretagne
     
OTU 51 10/13 12/43 Pilote Grande Bretagne
     
Sq 551 01/44 02/44 Pilote Grande Bretagne
     
Sq 551 01/44 02/44 Pilote Grande Bretagne

Élève du Prytanée national de La Flèche en 1923, Henri Bundervoet obtient le brevet de préparation militaire élémentaire (1er sur 15 candidats) en janvier 1934 et résilie son sursis.
Affecté au 3e régiment d'infanterie coloniale, à Rochefort, il prépare les élèves officiers de réserve et est détaché au 14e régiment d'infanterie, à Toulouse. Admis au peloton des élèves officiers de réserve en octobre 1934, il rejoint alors l'École militaire de l'infanterie et des chars de Saint-Maixent (promotion Rhin et Moselle) ; il y est libéré en avril 1935, avec le grade de sous-lieutenant de réserve puis affecté dans l'infanterie métropolitaine. C'est dans cette dernière qu'il est autorisé à servir en situation d'activité, en octobre 1935, au 150e régiment d'infanterie de Verdun. Nommé lieutenant de réserve en juin 1937, il retrouve à l'École militaire de l'infanterie et des chars de combat en octobre; classé 34e sur 236 élèves, il démissionne de son grade de lieutenant de réserve et est nommé sous-lieutenant d'active en septembre 1938.

Promu lieutenant en avril 1939, il est affecté le même mois au 12e régiment de tirailleurs sénégalais, qui devient en décembre le 12e régiment d'infanterie coloniale, à La Rochelle.
Le 15 janvier 1940, Henri Bundervoet est détaché à sa demande au Centre école de reconnaissance de Tours où il est breveté observateur en avion le 1er juin 1940. Quelques jours plus tard, il est affecté à la base aérienne de Clermont-Ferrand puis à celle de Pau. Il décide de rallier la Grande-Bretagne et se rend à Saint-Jean-de-Luz, où il rencontre Rosières, Clairon et Max André. Déguisés en Polonais, tous les quatre embarquent sur le Sobieski et débarquent à Plymouth le 23 juin 1940.

Henri Bundervoet d'Hautecourt rallie les Forces aériennes françaises libres (FAFL) le même jour (il est le deuxième immatriculé aux Forces aériennes françaises libres (FAFL), n° 30002), volontaire pour devenir pilote. Après une période d'attente au camp de Saint-Athan, il commence son entraînement à l'École franco-belge d'Odiham, en novembre, et le poursuit à la Service Flying Training School 11 de Shawbury, où il vole sur Airspeed Oxford. Il est breveté pilote le 16 juillet 1941. En septembre 1941, il vole avec la 1 Air Observers School de Wigtow en tant qu'instructeur et chef du détachement français puis, promu capitaine en décembre,

Il part le mois suivant pour le Moyen-Orient : arrivé au Caire, en Égypte, le 27 janvier 1942, il est affecté quelques jours après au groupe mixte d'instruction de Damas, Syrie, où il vole sur Potez 25 et Bristol Blenheim. En mai 1942, il est dirigé vers la mission militaire française au Moyen-Orient, au Caire, et vole comme instructeur au Royal Aero-club of Egypt à Héliopolis, sur Moth Minor En août, il part au Kenya, élève à la Operational Training Unit 72 de Nanyuk continue de se spécialiser dans les missions de bombardement, sur Bristol Blenheim mais aussi au vol de nuit.

Rappelé en Grande-Bretagne en octobre de la même année, il embarque sur le Mendoza, qui est torpillé le 1" novembre 1942 au large de Durban, en Afrique Sud. Il passe deux difficiles journées dans un canot de sauvetage, avec notamment l'adjudant Charles Kocher. Souffrant d'insolation, il perd momentanément la vue. De retour en Grande-Bretagne en avril 1943, il est affecté au Groupe de Bombardement Lorraine, qui est devenu le Squadron 342 de la RAF, rééquipé avec des Douglas Boston. Il n'y vole que pour quelques missions d'instruction car son souhait est de devenir pilote de chasse de nuit.

Aussi, en septembre 1943, il est brièvement affecté à l'état-major de l'Air, à Londres puis, le même mois, il passe par la Operational Training Unit 51 de Cranfield il s'entraîne sur De Bristol Beaufighter de chasse de nuit, puis au Squadron 551 Twinwood, en décembre 1943. Le 7 février 1944, il est affecté dans une unité britannique spécialisée dans ces missions, le Squadron 141 basé à West Raynham: son navigateur radio n'est que Charles Kocher et les deux hommes forment ainsi le seul équipage Forces aériennes françaises libres (FAFL) constitué de chasse de nuit, les quelques autres pilotes Forces aériennes françaises libres (FAFL) volant avec navigateur radio britannique.

Ils y découvrent le De Havilland Mosquito NF II et effectuent leur première mission de guerre dans la nuit du 9 au 10 avril 1944. Cependant, les avions de l'unité pour la plupart des vétérans du Figuier Command et connaissent des problèmes de fiabilité. Ainsi, dans la nuit du 18 au 19 avril 1944, le capitaine Bundervoet doit couper un moteur alors qu'il se trouve sur les côtes du Danemark. Il réussit ramener son avion en Angleterre, ce qui vaut à l'équipage la Croix de guerre et une citation élogieuse.

Le 27 mai, c'est une panne du radar qui oblige l'équipage à abandonner la mission de même que dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, alors que les forces alliées s'apprêtent à débarquer en Normandie. Le 9 juin 1944, l'équipage, formé par le capitaine pilote Bundervoet d'Hautecourt et l'aspirant radio-navigateur Kocher, rentre d'une mission nocturne avec un moteur défaillant et annonce son intention de faire un atterrissage forcé, train rentré. La visibilité est mauvaise et le De Havilland Mosquito NF Il DD758 / TW - N survole longuement la piste de Ford, en Angleterre, avant de s'écraser à son extrémité, vers 3h 10 du matin.







Chevalier de la Légion d'Honneur
Croix de Guerre 1939-45 avec 2 Palmes
Médaille de la Résistance
 


 



 


Victoires aériennes

Victoires  
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  Collaboration
Probables  
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  Collaboration
Non confirmées  
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  Collaboration
Endommagés  
o
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  Collaboration
Bombes volantes  
0
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  Collaboration

Objectifs terrestres
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Avions détruits au sol  
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  Endommagés au sol
Blindés  
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  Véhicules
Locomotives  
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  Bateaux

VICTOIRES
Date Heure Revendic Type Unité Avion d'arme Unité Lieu   Référence
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Sources



Aviateurs de la Liberté - Mémorial des Forces Aériennes Françaises Libres - Colonel Henry LAFONT