Né le 8 juin 1914 à Lille (Nord)
Porté disparu le 26 novembre 1942 (28 ans)

 

Capitaine

2 victoires homologuées
1 victoire en collaboration
1 appareil ennemi endommagé

Ayant suivi des études à la Sorbonne, René Casparius est professeur de philosophie et prépare avant-guerre un doctorat de philosophie. Il parle également parfaitement l'anglais, l'allemand, l'italien et le néerlandais. Sursitaire, il est mobilisé dans l'infanterie en septembre 1939 mais obtient son transfert dans l'armée de l'air. Il y effectue un stage d'observateur et est nommé aspirant le 1er avril 1940. Au moment de l'armistice, il est à Toulouse. Il entend l'appel du 18 juin et décide immédiatement de quitter le pays pour continuer la lutte. Il gagne la Grande-Bretagne le 22 juin 1940, à bord d'un Caudron Goéland piloté par le sergent Didier Béguin, et trois passagers : les aspirants Ricard-Cordingley et Schloesing, le lieutenant Roques.

Engagé dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL) le 24 juin 1940 et attendant son départ en unité combattante il sert à Saint-Athan puis Odiham comme professeur d'anglais, pour les jeunes élèves français. Volontaire pour devenir pilote, il effectue son entraînement dans les écoles de la RAF au Service Flying Training School 11 de Shawbury à partir du 26 avril 1942 puis à l'Operational Training Unit 5 de Chivenor (Coastal Command) à partir du 18 août et à l'Operational Training Unit 2 de Catfoss (Coastal Command) le 29 octobre.

Il est affecté au Squadron 235 du Coastal Command, sur Bristol Beaufighter le 25 février 1942 (il y aurait exercé la fonction de Flight Commander, avec le rang de Squadron Leader) et promu lieutenant le 15 mars 1942 puis capitaine le 1er octobre René Casparius est crédité de trois victoires aériennes homologuées dont une en participation (1/8e de victoire) et un avion ennemi endommagé. Le capitaine Casparius disparaît à la tête d'une formation de Bristol Beaufighter du Squadron 235 (Coastal Command) avec son navigateur britannique, le Flight Sergeant Davies, lors d'une mission dans le Golfe de Gascogne après avoir attaqué un sous-marin Allemand.

 

 

Texte original : http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/182.html