Anti Tani est né le 3 août 1918 à Hämeenlinna,
9 mois après que la Finlande ait été déclaré
état indépendant. Son père appartenait à
une fanfare militaire et la famille fut contrainte de changer régulièrement
de garnison au fur et à mesure des promotions du père.
Finalement, la famille Tani finit par s'installer à Käkisalmi,
où le père trouva un emploi agricole. Anti alla
à l'école pendant 8 ans avant de débuter un apprentissage
chez un horloger local à l'âge de 15 ans. Puis il intégra
la Garde Civile et termina sa formation en 1938, âge auquel il
débuta ses obligations militaires. Son grand frère avait
déjà embrassé la carrière militaire et servait
comme Mitrailleur / Radio opérateur à la LeLv 46. Anti,
quant à lui, voulait devenir pilote de chasse. Anti était
mince, de petite taille (1,69 m) et disposait une vue exceptionnelle.
Choisi parmi 800 candidats pour intégrer une promotion de 25
élèves pilotes, Anti débute sa formation à
Lapua par 2 mois d'entraînement militaire en tant que fantassin
puis 3 mois en tant que mécanicien avant de démarrer l'entraînement
en vol. Anti réalise son premier vol d'entraînement le
21 février 1939 et après 11 heures de vol réalise
son premier solo le 11 mars. La formation se termine le 12 août,
date à laquelle anti a accumulé 90 heures de vol. Le Caporal
Chef Tani reçoit ses ailes le 4 février 1940 avec 143
heures de vol à son actif. La plupart des pilotes de sa promotion
sont affectés à la LeLv 28 qui vient d'être formée.
Les mécaniciens proviennent d'autres unités et les 30
MS-406 qui composent l'unité ont été donné
par le Gouvernement Français. Les Moranes ont été
acheminé via la Suède jusqu'au lac Pyhäjärvi
(50 km Nord Ouest de Turku) où les 1 m de glace permettent d'accueillir
aisément les avions. Très vite les nouveaux pilotes prennent
en mains les machines afin de se familiariser avec les différents
équipements. Anti réalise son premier vol sur me MS-328
le 2 mars 1940. Il effectue 3 atterrissages pour un vol d'une durée
totale de 50 minutes. Alors qu'il est installé aux commandes
de son appareil dont il apprivoise l'environnement, de la fumée
appairait au Sud Ouest. Turku vient d'être attaquée. Le
Capitaine Siren, chef de la 1ere Escadrille ordonne le décollage
immédiat de tous les appareils disponibles. C'est dans ces conditions,
avec 155 heures de vol à son actif, dont moins d'une heure sur
Morane, que le Sergent Tani décolle pour sa première mission
de combat. Les bombardiers ennemis volant à 5000 mètres
d'altitude, les chasseurs Finlandais ne parviennent pas à les
atteindre et Tani est le dernier à se poser après 30 minutes
de poursuite infructueuse. La guerre d'hivers se termine le 13 mars
1940 et la LeLv 28 revendique la destruction de 13 appareils ennemis
au cours de ses 5 semaines d'activité. L'absence de liaisons
radio et la maintenance difficile des appareils réduisit toutefois
considérablement ses capacités opérationnelles.
Fin mars, Anti apprend la mort de son frère, tué au combat
le 9 mars après que son appareil ait été abattu
par des chasseurs ennemis. Le pilote qui est parvenu à s'éjecter
a été tué lors de sa descente. Les funérailles
de l'équipage ayant eu lieu dès le lendemain de leur mort,
Anti n'a peut s'y rendre. La glace du lac commençant à
fondre, les appareils sont transférés sur l'aéroport
civil de Artukainen à Turku. L'escadron est transféré
à Naarajärvi à coté de Pieksämäki
à l'été 1940. Tani se marie début 1941 et
le jeune couple s'installe à Pieksämäki
Le matin du 25 juin 1941, la 3./LeLv 28 est en
alerte. Les alertes duraient 1 semaine alors et les pilotes étaient
en repos pendant les 2 semaines suivantes. Malgré l'invasion
de l'URSS, 3 jours plus tôt, par les troupes Allemandes, rien
ne semblait devoir rompre la routine quand tout d'un coup l'alerte retenti
en raison de l'arrivée d'appareils non identifiés depuis
le Sud. Il est 11 h 10 et Sept Moranes décollent alors par paires,
Tani s'envolant le dernier à 11 h 20. L'escadrille monte à
5000 m et alors qu'elle se dirige vers Mikkeli un message lui annonçe
15 bombardiers en route vers Rantasalmi. Alors que le chef d'Escadrille
poursuit sa route sur Hankasalmi, Tani et son ailier partent à
la rencontre des bombardiers. Lorsqu'ils arrivent sur place, il découvrent
5 carcasses qui brûlent. Après leur retour à la
base, ils apprendront que les Fiat G-50 de la LeLv 26 ont intercepté
les bombardiers et revendiqué la destruction de 13 d'entre-eux.
A 12 h 20, alors qu'ils rentrent reviennent de Rantasalmi, Tani et son
ailier rencontrent un appareil bimoteur isolé de type SB 2. Se
glissant à 100 mètres derrière l'appareil Soviétique,
Tani atteint d'abord le moteur gauche qui commence à perdre de
l'huile puis élimine le mitrailleur qui riposte. Quelques instants
plus tard, le moteur droit commence aussi à émettre de
la fumée mais, à court d'essence et de munitions, les
deux chasseurs Finlandais doivent rompre le combat. Au retour, l'accueil
du chef d'escadrille est plutôt glacial, celui-ci refusant d'accorder
un quelconque crédit au récit du combat fait par Tani
malgré la présence des traces d'huile sur le pare-brise
de l'avion de Tani. La transmission dans la journée, par le Colonel
Lorenz - commandant de la troisième escadre, d'un rapport indiquant
la chute d'un SB 2 dans le secteur indiqué par Tani oblige cependant
le Capitaine Siren à réviser sa position, celui-ci se
faisant au passage remonter les bretelles en raison de la présence
sur le terrain de seulement 1/3 de l'effectif de l'escadron en ce premier
jour de reprise des combats. Au cours des semaines suivantes, quelques
missions ne débouchent sur aucun résultat concret ce qui
vaut les sarcasmes des pilotes à l'encontre de leur Chef accusé
de poursuivre des fantômes.
Le 12 août 1941, l'escadron est envoyé à Lnkula.
Une division assure la sécurité de la frontière
à 60 km au Nord Est. Alors qu'il assure la défense du
secteur depuis 1 heure et alors que l'escadrille s'apprête à
rentrer à la base, Tani, avec sa vue exceptionnelle, aperçoit
6 I-15 à une distance de 1000 m volant dans le sens opposé.
Très vite les Moranes attaquent et un premier chasseur Soviétique
est abattu par le Sous-Lieutenant Linnainmaa qui utilise son canon de
20 mm. La formation ennemi décrit alors un cercle défensif
à l'exception d'un appareil qui tente de percuter un chasseur
Finlandais. Puis la formation Soviétique se disloque et tente
de s'échapper. Dans la confusion d'autres appareils sont touchés.
Le résultat final est de deux appareils abattus et deux endommagés.
Le 20 août, le Colonel Lorenz qui arrive à Lunkula pour
inspection apprend que l'appareil du Sgt Tani n'est pas équipé
de canon de 20 mm et il demande au Capitaine Siren de rectifier la situation,
ce qui est fait dès le lendemain. Le jour même il décolle
pour intercepter des I-15 qui mitraillent les fantassins Finlandais.
Parvenant à se place à 30 m dans les 6 heures d'un I-15
qui vole à 100 mètres d'altitude, les obus de 20 mm produisent
rapidement leur effet et le I-15 s'écrase quelques secondes plus
tard dans une forêt sans exploser. Tani aperçoit 3 autres
I-15 qui volent à 50 mètres d'altitude. Se plaçant
derrière l'un d'entre eux, il parvient à le détruire
aussi. Ayant épuisé ses 55 obus de 20 mm, ses seules balles
de 7,5 mm sont insuffisantes pour causer de quelconques dommages sur
le troisième appareil que Tani tente d'intercepter. A son retour,
Tani reçoit les félicitations personnelles du Colonel
Lorenz qui a pris connaissance du rapport des combats. Au cours de l'hivers
41/42, l'Escadron est basé à Viitana à côté
de Petrozavodsk. Les missions sont essentiellement des reconnaissances
avec des attaques sur des objectifs terrestres avec des bombes de 12,5
et 25 kg. Le secteur est plutôt calme et les journées sont
courtes. Seulement 19 des 30 appareils initiaux sont encore en service
et la troisième escadrille a changé de chef (Lt Olli Puhakka),
transférédepuis la LeLv 26.
Le 25 mars 1942, Tani intercepte et abat un Pe 2 et le 4 juin il accomplit
sa centième mission. Le 20 août, Tani et 9 autres pilotes
sont envoyés en France pour rapatrier des Moranes de remplacement.
Les pilotes arrivent à Châteauroux et comme les avions
ne sont pas tous prêt, les pilotes partent pour Paris. Ils décollent
de Châteauroux le 26, passant par Nancy le 27, Nuremberg le 28
(qui est attaquée au cours de la nuit par la RAF !), Prague le
29 et le 30 et Koenigsberg le 1 septembre. Finalement, les pilotes arrivent
à Helsinki le 3 septembre. La plupart des officiers ayant été
envoyé en France, l'Escadre se trouve désorganisée
et incapable de réaliser efficacement l'interception des bombardiers
Soviétiques qui harcèlent Petrozavodsk pendant cette période.
De fait, le Capitaine Siren est démis de ses fonctions et transférécomme
commandant d'une unité d'entraînement. Le Commandant Manula,
un officier compétent et bien plus populaire parmi les pilotes,
prend la tête de l'Escadron.
Le 19 avril 1943, le Sergent-chef Tani obtient son transfert à
la 3./LeLv 34 équipé de Me 109. Dès le lendemain,
Tani effectue son premier vol sur la machine. Immédiatement,
Tani est enchanté par les performances du Me 109 qui sont sans
commune mesure avec tout ce qu'il a connu jusque là. Finalement
l'atterrissage s'avère encore plus facile que le décollage.
Le 23 avril, Tani réalise sa première mission de combat
sur Me 109 mais un problème mécanique l'oblige à
interrompe le vol. Le 21 mai, Tani abat 2 Il 2 mais donne une de ses
victoires au Capitaine Lahtela qui endommage son appareil en effectuant
un atterrissage train rentré. La troisième escadrille
est transféréeà Juurikorpi et le 29 août,
le Sgt Tani et le Capitaine Puhakka décollent sur alerte pour
intercepter 4 Il2 escortés par des chasseurs et qui attaquent
des navires près des îles Haapasaaret. Quand ils arrivent
sur les lieux, les appareils Soviétiques ont disparu mais Tani
découvre deux autres Yak-1 qui volent 500 mètres plus
bas. Le premier appareil est touché par le Capitaine et il chute
en laissant échapper de la fumée noire. Tani parvient
à endommager légèrement le second appareil mais
celui-ci parvient à s'enfuir. Le combat se poursuit et après
15 minutes d'une lutte acharné, le deuxième appareil est
enfin abattu, le pilote soviétique qui parvient à s'éjecter
passant juste à coté de l'appareil de Tani qui vient de
l'abattre. Au retour, les deux pilotes réalisent chacun un tonneau
de victoire mais leur incapacité à prouver la chute des
appareils ennemis les privent d'une victoire officielle. Ce n'est que
10 ans plus tard que des recherches dans les archives Soviétiques
permettront de confirmer la perte de 2 Yak 1 du 4 GuIAP. Le 8 septembre
le S/C Tani et le Cdt Luukkanen décollent pour intercepter 4
Il-2. Alors qu'il attaque un Il-2 sans succès visible, le Cdt
est attaqué à son tour par un chasseur LaGG mais parvenant
à retourner la situation à son avantage, l'appareil ennemi
est abattu et s'écrase en mer à 12 h 19. De son côté
Tani est parvenu à abattre un Il-2 qui s'écrase en mer
à 12 h 24. Les 4 autres appareils de la patrouille Finlandaise
arrivent alors et se mèlent au combat. Tani parvient à
placer des coups au but sur un LaGG mais celui-ci s'enfuit. Deux autres
appareils Soviétiques supplémentaires sont finalement
abattus.
En octobre 1943, des appareils Soviétiques effectuent des intrusions
isolées. Les appareils arrivent depuis le golf de Bothnia et
traversent le secteur avant de se diriger vers Léningrad. Le
Cdt Luukkanne reçoit l'order de metre fin à ces intrusions.
L'Etat-Major espère qu'en abattant quelques appareils, les Soviétiques
cesseront les missions de ce type ou qu'ils changerons de secteur. Dans
la nuit du 3 octobre, la troisième escadrille obtient la centième
victoire de l'Escadron. Le lendemain, le S/C Tani est d'alerte. Le temps,
très mauvais au départ, s'améliore petit à
petit et à 8 h 50 un appareil ennemi est signalé. A 9
h 23, l'ordre de décollage est donné. Tani intercepte
l'appareil ennemi à l'Est de Utti. Grace à la puissance
de son Me 109, Tani n'éprouve aucune difficulté pour manoeuvrer
et se place à 100 mètres derrière le Boston sur
lequel il tire. Endommagé, l'appareil commence à perdre
de l'altitude. Espérant voir le Boston qui n'est plus qu'à
200 mèetres d'altitude réaliser un atterrissage forcé,
permettant ainsi de récupérer le matériel de photographie
embarqué, Tani le suit sans tirer mais son ailier qui veut partager
la victoire tire sur le deuxième moteur et l'appareil s'écrase
en flamme dans une forêt dense. Le 14 octobre, un autre appareil
est signalé au nord de Uusikaupunki. Tani et d'autres pilotes
qui ne sont pas d'alerte ce jour là suivent la progression de
l'appareil et les tentatives ratées d'interception depuis le
centre de commandement. Lorsque l'avion arrive à portée
de vol de la base, Tani rejoint la piste et prenant le Me 109 MT-204
qui est opérationnel, il décolle à 8 h 15. Après
quelques minutes d'attente, il repère le Boston et après
30 km de poursuite, il parvient à le rejoindre, se placant dans
l'angle mort du bombardier avant d'éliminer le mitrailleur défensif.
L'appareil Soviétique se met alors en dérapage empêchant
Tani de le garder dans son viseur. Puis le bombardier se met en piqué
et le Pilote Finlandais se retrouve devant sa proie, l'obligeant à
faire un tour complet avant de pouvoir attaquer de nouveau. Très
vite, le S/C Tani se rend compte qu'il se mesure à un pilote
de qualité tel qu'il n'en à jamais rencontré auparavant.
Le pilote du Boston manoeuvre sans cesse, et Anti manque de nombreuses
fois sa cible. Il parvient à toucher le moteur gauche et enfin
le moteur droit juste avant que le bombardier ne parvienne à
se réfugier dans les nuages. Tentant de retrouver la trace du
bombardier, le S/C Tani rentre à sa base sans savoir ce qu'il
est advenu du bombardier. Ce n'est que dans l'après-midi que
la nouvelle de l'atterrissage forcé du Boston et de la capture
de l'équipage parvient à l'Escadron. Le pilote du Boston,
le Capitaine Asar Samedov, totalisait 1900 heures de vol, expliquant
ainsi son habileté peu coutumière. La nouvelle permet
ainsi à Tani d'éviter les sarcasmes de ses camarades après
cette interception plutôt cavalière.
Le 6 mars 1944 à 13 h 30, 27 bombardiers Pe 2 escrotés
par 12 chasseurs La-5 sont annoncés comme approchant de Kotka
depuis Lavanssari à une altitude de 3500 m. Les 5 Me 109 en service
décollent. Le Cdt Luukkanen parvient à abattre un Pe 2
avant que les chasseurs n'interviennent. Le S/C Tani quant à
lui continue à observer les appareils ennemis pour les intercepter
après qu'ils aient largué leurs bombes. Attaquant de front
le premier bombardier Soviétique, le S/C Tani effectue ensuite
une boucle de 360° afin de répéter l'opération
avec le bombardier suivant. Il réalise ainsi la manoeuvre 6 fois,
endommageant les 6 appareils dont 2 s'écrasent au sol. Au total,
6 bombardiers ennemis seront abattus au cours du combat. L'après-midi,
une autre attaque se produit et cette fois-ci le S/C Tani parvient à
abattre 1 chasseur La 5. A la fin de la journée les Finlandais
revendiquent la destruction de 9 appareils ennemis pour seulement 2
Me 109 endommagés. Le 1 juillet 1944, la première mission
de la journée a lieu entre 10 h 20 et 11 h 30. Huit Me 109 sont
chargés d'empêcher les Il-2 d'attaquer les troupes Finlandaises
qui évacuent l'île de Viipurinlahti. Les Me 109 parviennent
à repousser les assaillants et abattent 2 Yak 9. A 14 h 00, 4
appareils sont chargés d'escorter un Ju 88 de la LeLv 44 lors
d'une mission d'attaque de bateaux au Nord de l'île de Koivisto.
La mission se déroulant sans qu'aucun ennemi n'intervienne, l'Escadre
toute entière poursuit la mission et effectue une reconnaissance
armée. Un peu plus tard, l'Escadron intercepte un groupe de 50
Il2. Le S/C Tani attaque un premier appareil sous un angle de 90°
et tire à 100 m de distance. Malheureusement le canon de l'aile
gauche s'enraye entrainant un mouvement de lacet du fait du recul provoqué
par le canon de l'aile droite. Toutefois l'Il2 est gravement touché
et s'écrase quelques instants plus tard. Malgré la risposte
des mitrailleurs des Il2, aucun Me 109 n'est touché et lors de
sa deuxième attaque contre un autre Il2, aussi réalisée
par le côté, le S/C Tani utilise son palonnier pour corriger
son tir du fait de son canon enrayé. Le deuxième Il2 s'écrase
à Suomenvedenpohja. Alors que l'essence vient à manquer,
Anti parvient encore à abattre un troisième Il2 avec la
contribution officieuse de Juutilainen qui avant l'interception des
Il2 avait laissé le S/C Tani prendre la tête de la formation.
Le 11 juillet, 10 Me 109 sont envoyés pour intercepter des appareils
Soviétiques qui attaquent des objectifs terrestres. Parvenant
à se placer dans les 6 heures d'un Il2, Tani voit ses canons
s'enrayer. Il se place alors en dessous de l'appareil ennemi et tire
sur le radiateur, point faible de l'Il2. Peu après l'Il2 commence
à laisser échapper de l'huile. Il ne reste plus alors
pour Tani qu'à attendre que le moteur de l'Il2 cesse de fonctionner.
L'avion tente un atterrissage forcé mais il s'écrase dans
une forêt proche. Le S/C vient de remporter sa dernière
victoire en combat aérien.
Après la guerre le S/C Tani reste dans l'Armée de l'Air
Finlandaise et se voit promu Aspirant le 15 mai 1955. Il se retire après
25 ans de service et 1380 heures de vol. Il construit alors une maison
à Kouvala et commence à travailler comme horloger. Dans
les années 70, l'arrivée de l'electronique entraine une
chute de la demande de réparation pour les montres et Anti devient
chauffeur routier. En 1982 il prend sa retraite à l'âge
de 64 ans.