MILAN Marcel ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours
MILAN Marcel Alias BLAISE


 

 

 


Né le 14 novembre 1918 à Nancy (Meurthe et Moselle)
Tué le 28 novembre 1941 (23 ans) (Accident)

 

Sergent

7 victoires homologuées





Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
Sgt
1940
 
Armée Air 1939 12/40 Pilote France.
     
Armée Air 12/40 02/41 Pilote Sénégal
     
EC 1 / Sq 73 02/41 28/11/41 Pilote Moyen Orient

Engagé dans l'Armée de l'Air, Marcel Milan passe par l'Ecole de formation des sous-officiers du personnel navigant d'Istres avant de recevoir son affectation dans une unité de chasse. Entre novembre 1939 et juin 1940, il passe successivement au Groupe de Chasse I/9, au Groupe de Chasse I/10 et au Groupe de Chasse II/10. Juste après l'armistice, en août 1940, alors qu'il effectue un convoyage, une mauvaise météo et des ennuis techniques l'obligent à se poser à Orléans, en zone occupée. Fait prisonnier, il est envoyé en Allemagne. Il réussit à s'évader à Francfort puis, après mille aventures, se retrouve à Nancy, sa ville natale où il décide de rejoindre le Général de Gaulle. Il quitte Nancy à bicyclette le 24 septembre 1940 en compagnie de l'Aspirant Pau Roby, évadé de Trèves et d'une jeune Nancéienne. Connaissant bien la région, il emprunte des petites routes et arrive, sans trop d'ennuis, à la ligne de démarcation, matérialisée par la Loue, une rivière assez capricieuse de la France Comté. La frontière est très surveillée avec postes de guet et patrouilles Allemandes. Cependant, certains riverains, propriétaires de terrains situés de chaque côté de la rive, sont autorisés par les Allemands à utiliser une barque pour se rendre à leur travail. Aidés par la chance, ils utilisent ce moyen pour parvenir de l'autre côté. Toujours décidé à gagner l'Angleterre, Milan se rend à Chateauroux dans l'espoir d'y trouver un avion. Malheureusement les avions sont à la fois très protégés et hors service.

Gagnant Marseille, il cherche un bateau pour se rendre en Afrique. Arrêté par la police, il doit renoncer à ce projet. Il se rend alors à Toulouse, espérant pouvoir passer par l'Espagne. Mais c'est encore un échec. Il décide d'aller voir son ancien commandant de Groupe, sur la base de Blagnac qui lui apprend qu'il a été porté déserteur. Milan raconte alors à son chef ses milles péripéties et parvient à le convaincre de le réintégrer dans l'Armée. Afin de pouvoir continuer à voler, Marcel Milan demande son affectation au Sénégal qu'il rejoint en décembre 1940. Il intègre le groupe de chasse basé à Thies équipé de H-75. Ayant toujours dans l'idée de rejoindre le territoire Britannique, une occasion se présente en février 1941. Désigné pour effectuer un vol sur H-75, il met le cap sur Bathurst en Gambie Britannique où il arrive enfin après un vol difficile. Il peut enfin s'engager dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL) le 10 février 1941. Quelques jours plus tard, le Général de Gaulle le félicitera en personne pour son évasion.

Marcel Milan est alors affecté à l'Escadrille de Chasse numéro 1 rattachée au Squadron 73 et commandée par James Denis. Alors qu'il effectue un vol d'entraînement, le 28 novembre 1941, son appareil Curtiss P-40 est victime d'une panne de moteur lors d'un vol de convoyage de Khartoum au Caire. L'avion s'écrase à Raz Safarana, entraînant le pilote dans la mort avant que celui-ci n'ai peu prendre part au combat qu'il avait tant souhaité.









Croix de Guerre avec Palme




 

 


Victoires aériennes

Victoires  
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  Collaboration
Probables  
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  Collaboration
Non confirmées  
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  Collaboration
Endommagés  
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  Collaboration
Bombes volantes  
0
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  Collaboration

Objectifs terrestres
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Avions détruits au sol  
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  Endommagés au sol
Blindés  
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  Véhicules
Locomotives  
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  Bateaux

VICTOIRES
Date Heure Revendic Type Unité Avion d'arme Unité Lieu   Référence
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Sources



Aviateurs de la Liberté - Mémorial des Forces Aériennes Françaises Libres - Colonel Henry LAFONT