RÖKKER Heinz ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours RÖKKER Heinz
RÖKKER Heinz


 

 


64 victoires

 

 

 


 

 

Né le 20 octobre 1920

 

 

Hauptmann / Capitaine / Staffelkapitän

64 victoires
161 missions

 


 

 


Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
Sgt
Luftwaffe 193? 193? Elève Pilote
Sgt
Sgt
Sgt

Hauptmann NJG2 161 missions de combat, 64 victoires (63 la nuit, 55 quadrimoteurs) Prisonnier de guerre Rökker a été un des as de la chasse nocturne allemande spécialisée en " ; invasions noturnas" ; , ceci est, des missions offensives conduites sur territoire anglais, avec l'objectif d'atteindre des cibles adversaires dans leurs propres aérodromes - en étant que son courage se rend dont plus évident en vue à la majorité de ces missions ils ont été conduits par cet as ces dernières années du conflit. Né dans 20 d'octobre 1920 dans Oldenburg (Allemagne), Heinz Rökker s'est rejoint à l'Armée de l'air Allemande en 1939, après conclure sa période dans le Service de Travaille National. Après passer par la formation dans le Nachtjagdschule 1 (École de Chasse Nocturne nº. 1) pendant deux ans, il finalement a été désigné pour servir près du 1. /NJG2 (1º Staffel du Nachtjagdgeschwader 2) en mai 1942. Cette unité de chasse nocturne, au contraire d'excessivement, n'était pas localisée en Europe occupée, mais dans au Méditerranée, où Rökker volerait leurs premières missions opérationnelles. Sien première victoire viendrait dans ce théâtre d'opérations, quand, 17:20 hs du jour 20.06.1942, il a abattu un Beaufort de RAF. Dans cette attaque son Ju 88C-6 (code R4+PL) sévèrement a été endommagé par le feu de défense de cet avion, en étant que Rökker a été obligé de faire un atterrissage forcé à Athènes (Grèce), avec 25 trous de balle dans son fuselage. Néanmoins, Rökker rapidement apprendrait de l'art de l'interception nocturne et son nombre de victoires a commencé à monter lente mais solidement. Il déjà avait abattu un total de neuf adversaires quand son unité est retournée au théâtre européen, en raison de la défaite de l'Essieu dans le Méditerranée et de l'augmentation des attaques contre l'Allemagne, dans le début de 1943. Ali, Rökker, ce serait un choisis pour reprendre les tactiques d'invasions nocturnes à longue portée sur les îles britanniques. L'idée était que, si les chasses pouvaient attaquer RAF encore sur territoire anglais, tant que les bombardiers encore étaient chargés et fournis pour leurs missions, le chaos produit pourrait compromettre les attaques nocturnes contre l'Allemagne décisivement. Rökker, plus tard, commenterait sur ces missions : " ; Dans le début de 1943, les missions nocturnes d'invasion sur la Grande-Bretagne ont dû encore être reprises, parce que c'était un costume bien connu que les bases Anglaises étaient complètement illuminées pendant les procédures d'atterrissages et de décollages. Plus encore, pendant la procédure de décollage, les équipages de bombardiers, contre le règlement, allumaient leur lumière et navigation pour éviter des collisions. Il les chasse sous ces conditions, était le grand rêve des envahisseurs allemande es." ; Leurs missions se sont révélées très réussi l'Oberleutnant Rökker, désigné pour agir mange Staffelkapitän du 2. /NJG2 le 05 janvier 1944, finalement a été condécorée avec la Croix de Chevalier Da Cruz de Fer le 27 juillet de cette année, quand il a atteint la marque de 35 victoires confirmées. Les combats se rendraient plus violents au long de tout l'année de 1944, avec l'augmentation brutale du nombre d'attaques nocturnes RAF et du bourgeonnement d'envahisseurs nocturnes Anglais, principalement le Moustique. La meilleure nuit de Rökker viendrait déjà derniers jours de la guerre, le 1er février 1945 quand il a abattu rien moins que six bombardiers britanniques. Dans la nuit de 1er mars de cette année, Rökker participerait de la " ; Opération Gisela" ; , que ce serait la dernière opération d'invasion dans la - turna à large échelle sur l'Angleterre conduite par le Luftwaffe. Déjà avec les bombes en tombant sur l'Allemagne, des chasses germaniques voleraient dans basse altitude par la Mer du Nord afin d'atteindre les agresseurs tant qu'ils atterrissaient dans leurs bases. À Luftwaffe utiliserait 142 Ju 88G´s de la NJG2, NJG3 et NJG4 pour intercepter 234 bombardiers de RAF en retournant de un a attaqué dans Kamen et autres 222 en retournant d'une mission dans Landbergen. Néanmoins, ce n'a été assez et surprenantement aucun bombardier ennemi a été abattu. Encore ainsi, le déjà Hauptmann Heinz Rökker s'est devenu la 781º soldat du Wehrmacht à être condécoré avec les Feuilles de Chêne Da Cruz de Chevalier Da Cruz de Fer, le 12 mars de 1945, d'occasion où déjà il comptait avec 61 victoires confirmées. Sa dernière victoire, ce de nombre 64, a été atteinte trois jours ensuite, 21:34 hs de la nuit du 15 mars 1945, dans la localité de St. Trond. Quand la guerre est arrivée à la fin en mai 1945, le Hauptmann Heinz Rökker, maintenant prisonnier des alliés, avait volé 170 missions de combat, au long duquel il y avait abattu 64 avions adversaires - 55 ils desquels étaient quadrimoteurs. Rökker encore aujourd'hui vit en Allemagne et jouit de bonne santé, en ayant écrite une ótimo livre sur leurs opérations avec la NJG2.

 

La biographie d’un des plus grands as de la Nachtjagd. Heinz Rökker est resté fidèle tout au long de la guerre à la I./NJG 2. Il retrace ses missions contre les Alliés en Méditerranée, en Afrique et au-dessus du territoire du Reich.

Heinz Rökker voit le jour le 20 octobre 1920. Après un passage obligé par le Reicharbeistienst (principalement à Oldenburg), notre volontaire, entre le 1er octobre 1939 à la caserne de Güstrow. Il va y recevoir son instruction de base au sein du 22ème régiment d’infanterie. Le 13 novembre on le voit au Fliegerhorstkompanie de Wesendorf. Heinz est ensuite envoyé à la Flugzeugführerschüle de de Berlin-Gatow où il va voler sur appareils multimoteurs. Le 20 mars 1941, il gagne l’école de bombardement de Burg, près de Magdeburg. Enfin, l’écolage va se clore par un séjour de quatre mois, à partir du 15 août 1941, à l’école de PSV (pilotage sans visibilité) de Belgrade/Semlin. Il peut alors faire la connaissance de son nouvel appareil, le Ju 88 (qu’il appréciera tout au long de sa carrière) lors d’un stage au 4.Nachtjagdschule 1 de Munich.

Le 6 mai 1942, Heinz est transféré à la I./NJG 2 qui opère en Méditerranée. Pendant un mois il vole sur Ju 88 C-6 depuis l’aérodrome de Catane, en Sicile. Il fait équipe avec le Fahnenjunker-Oberfeldwebel Carlos Nugent, un jeune berlinois âgé de vingt et un an.

Le 20 juin 1942, Rökker décolle avec son unité et repère au cour du vol vers la Crète un bimoteur Beaufort à 17h20. Le jeune pilote tente de se positionner derrière l’avion britannique qui ouvre le feu en premier : « J’avais l’intention de plonger sur la cible et d’actionner mes mitrailleuses MG. Néanmoins ce ne fut pas nécessaire car brusquement l’appareil anglais est tombé à l’eau. Une partie de la carlingue et du moteur furent rapidement submergés par les flots. J’avais atteint mon objectif sans tirer un seul coup de feu. Nous avons survolé l’épave qui lentement s’enfonçait dans l’eau et était sur le point de sombrer. Heureusement, les trois hommes d’équipage ont pu se réfugier dans un canot pneumatique. Nous étions évidemment très heureux cette première victoire officielle. » Rökker vient poser son Ju 88C-6 (R4+PL) sur le nouveau terrain de l’unité situé à Kastelli, en Crête, avec vingt cinq trous dans son appareil, résultat de la riposte de son infortuné adversaire.

Le I./NJG 2 est actif au-dessus de Tobrouk durant l’été 1942 au départ des aérodromes de Benghazi, Derna et El Daba. Heinz Rökker obtient sa première victoire en Afrique le 25 juin en compagnie de son fidèle radio Carlos Nugent et du mitrailleur Georg Frieben : « A 23h45 nous survolions les environs de Marsa Matruk lorsque nous avons repéré un Wellington volant à une distance de 400 mètres. Je fonçai alors plein gaz sur cette proie mais j’avais surestimé la vitesse du bombardier et m’approchai par conséquent trop vite. Je coupai donc les gaz pour pouvoir tirer de courtes rafales. L’ennemi avait été surpris par la rapidité de mon approche et n’avait pas eu le temps de répliquer. Toutefois, j’évitai la collision de justesse en virant à quelques mètres de l’appareil en feu. A travers une fine couche de nuage, nous vîmes l‘avion tomber au sol comme une pierre en traînant derrière lui une large traînée de flammes.

Au cours de la même nuit, nous avons intercepté vers 00h09, à peu près à la même hauteur, un second Wellington. Cette fois je réduisis la vitesse avant d’ajuster la cible. Mes mitrailleuses enflammèrent le moteur gauche. Le pilote britannique plongea au ras du sol et effectua un atterrissage sur le ventre. Quelques instants plus tard, la machine s’embrasa ; on pouvait clairement distinguer l’ossature de l’appareil à la lueur des flammes. Nous avons atterri sans problème à 02h10 à Derna. »

Heinz Rökker descend trois autres Wellington lors d’affrontement avec la R.A.F. en Afrique mais il est clair que pour la Luftwaffe, la campagne du désert devient un exercice délicat et coûteux, puisque les Allemands ont toujours été en infériorité numérique dans la région, par rapport aux forces alliées en pleine expansion. Les victoires nocturnes de la I./NG 2 diminuant de façon significative, le Gruppe est déplacé à Melsbroeck, en Belgique, le 4 août. Le sérieux de le Leutnant Rökker est tout naturellement reconnu par ses supérieurs et, le 14 août il se voit décerner la Croix de Fer, 1ère classe.

Après la chute de la poche de Tunis, le nouvel objectif des Alliés devient la Sicile. Le I./NJG 2 y est renvoyé le 16 février 1943 pour contrer l’offensive aérienne qui se prépare contre l’île. La nuit du 19/20 avril, notre aviateur est crédité d’un Wellington, à Marsalla vers 01h15.

Début juillet, l’unité de Rökker quitte définitivement le secteur méditerranéen et est affecté à la défense du Reich (Reichsverteidigung). Le Gruppe va initialement opérer à partir des bases de Parchim et Gilze-Rijen (Pays-Bas).

Un Ju C-6 de la I./NJG 2

En août 1943, les « intruders » de la NJG 2 retournent au-dessus des bases du Bomber Command dans le but de stopper l’agression ennemie contre les cités allemandes : « Les pénétrations nocturnes sur la grande Bretagne avaient été réactivées parce que nous savions que les aérodromes de nos adversaires étaient totalement illuminés lors des procédures de décollage et d’atterrissage. De plus pendant l’assemblage des « stream » de bombardiers, les équipages allumaient leurs feux de navigation par crainte de la collision, cela malgré les consignes. » La rivalité entre l’OKL (la haut commandement de la Luftwaffe) et le responsable de la chasse de nuit, le général Kammhuber mettra un terme à ces missions an avril 1944. Elles avaient déjà été stoppées à la fin 1941 à cause de considération bassement politique. Hitler préférait en effet que l’on abatte les bombardiers britanniques au-dessus du Reich pour des raisons de propagande.

Dès le début de l’été 1943, la Nacthjagd adopte deux mesures qui sortent du cadre du système classique. Ces nouvelles tactiques de chasse nocturnes – Zahme Sau et Wilde Sau – vont infliger de nombreuses pertes dans les rangs de la RAF. Même l’adoption du système de brouillage « Window » ne parvient pas à réduire le nombre croissant d’appareils détruits pendant le guerre de nuit.

Le 24 août 43 alors que les raids britanniques s’intensifient sur l’Allemagne, Heinz réussit un doublé : « Ce 23 août nous avons reçu pour la première fois l’ordre de traquer et de combattre sans merci les hordes de bombardiers ennemis survolant les Pays-Bas et se dirigeant vers Hanovre et Berlin. Je décollai de Gilze-Rijen à bord d’un Bf 110G-4 en compagnie de l’Uffz. Gundelach qui avait remplacé mon opérateur habituel, Carlos Nugent, malade. Nous nous sommes élevés jusqu‘à 5000 mètres, altitude qui nous paraissait idéale lorsque nous avons aperçu des reflets lumineux à l’est, il devait probablement s’agir d’une formation ennemie. Je maintenais le cap dans cette direction pendant environ une heure avant de survoler pour la première fois une grande ville. Il s’agissait de la capitale, Berlin ! Nous étions les témoins d’une attaque en règle des bombardiers britanniques qui déversaient un tapis de bombes. Les batteries antiaériennes étaient également entrée en action et les obus éclataient tout autour de nous comme un véritable feu d’artifice. Il était très difficile dans ses conditions de se permettre une attaque ponctuelle. Je n’avais jamais assisté à un tel spectacle. L’ennemi abordait la ville par le sud. Grâce aux projecteurs et fusées éclairantes je distinguai des quadrimoteurs à quelques encablures au-dessus de notre Messerchmitt. Je décidai immédiatement de m’approcher derrière un intrus en me positionnant tantôt à gauche, tantôt à droite pour ne pas être victime du mitrailleur arrière. Au moment propice j’appuyai sur le déclencheur des mes quatre mitrailleuses de 7,9 mm. Je dus subir une salve de mon adversaire mais déjà son flanc droit et sa carlingue s’embrasaient. Il s’écrasa au sol et explosa à 00h35.

A 00h50 j’aperçu un autre quadrimoteur qui se dirigeait vers le centre de Berlin. J’attaquai immédiatement en ouvrant le feu avec mes mitrailleuses avant sans aucun temps mort. Une tactique payante puisque le bombardier n’eut pas le temps de répliquer et il fut rapidement mis hors de combat. Après ces deux premiers succès décrochés en utilisant la méthode ‘Wilde Sau’ nous revînmes atterrir à 02h00 à Rechlin. J’avais obtenu de la sorte mes deux seuls victoires au commande d’un Bf 110. »

Il s’agit de ses 7è et 8è victoires mais ce n’est qu’à partir de 1944 pendant la bataille de Berlin que les qualités de chasseur de l’Oberleutnant (depuis le 1 décembre 1944) Rökker apparaissent au grand jour. En février, il tire un Stirling et un Lancaster. Le mois suivant, il est crédité de onze victoires dont trois triplés (15/16 mars, 22/23 mars et 24/25 mars) ; en avril, il ajoute trois victimes à son tableau de chasse. Il compte alors vingt-quatre Luftsiegen.

Au mois de mai, le I. Gruppe Nachtjagdgeschwader 2 vole sur la Belgique et les Pays-Bas. Le meilleur avion de chasse nocturne de la Luftwaffe, le Ju 88 G-6 est remis au I./NJG 2 en juin 1944. En plus des radars antiaériens FuG 220, FuG 227 et FuG zY, les Junkers transportent des appareils d’orientation Peilgerät 6 automatiques, des appareils radio FuG 10P à ondes longues et ondes courtes, et des FuB1 pour l’approche sans visibilité.

La nuit du 6/7 juin 1944, le Gruppe (mené par le Hauptmann Gerhard Raht) part pour la France afin d’intervenir sur les plages de Normandie. Au cours de la première mission, Heinz va détruire cinq bombardiers britanniques, en un peu plus d’un quart d’heure, dans la région de Caen.

Le 27 juillet, il se voit décerner la Ritterkreuz pour ses 36 Abschüsse. Il en a quatre de plus, la nuit du 7/8 août après avoir « poivré » un Halifax à Orléans et trois Lancaster au nord ouest du Havre. Toutefois, comme toute la Luftwaffe, le I./NJG 2 est particulièrement malmenée par une aviation alliée omniprésente et largement supérieure en nombre. Le bilan de la campagne de Normandie est particulièrement maussade pour l’unité qui, malgré ses quarante-cinq victoires a laissé dans l’aventure huit équipages - vingt-six aviateurs. De plus, trente-huit Ju 88 C-6 et G-1 ont été détruits et une trentaine d’autres endommagés suite aux bombardements des bases du I Gruppe à Chateaudun et Dijon. Le personnel est finalement transféré à Kassel-Rothwesten pour y être reconstitué à la fin août 1944.

Promu Hauptmann le 1er août, Rökker se voit également présenter le commandement de la 2./NJG 2 un mois plus tard. Le nouveau Staffelkapitän continue à se frotter régulièrement aux « viermots » de la RAF et il termine l’année avec 46 victoires.

L’équipage de Heinz Rökker dans la 2./NJG 2 en 1945 : de g. à dr., Carlos Nugent (opérateur radio), Rökker, Franz( mécanicien au sol), Hans-Heinz Matter (mécanicien naviguant) et Friedrich Wefelmeir (observateur).

En 1945, la NJG 2 continue à affronter les armadas aériennes alliées venant frapper un Reich sur la défensive. C’est tout à l’honneur du Hauptmann Rökker d’avoir pu revendiquer trois succès en janvier. Il remporte sa cinquantième victoire le 1er février sur un Lancaster. Deux jours plus tard, il réussit un beau triplé toujours sur ce type d’appareils. Sa cinquante-quatrième victoire est obtenue le 8 sur un nouvel adversaire, un Boston. Le 21 février 1945 est une journée faste pour lui puisque pas moins de six Lancaster tombe sous ses coups en trente-trois minutes (victoires n°56 à 61).

La nuit du 3/4 mars l’as participe à un épisode peu connu des historiens, l’opération Gisela, qui fut la plus importante intrusion de la chasse de nuit au-dessus de la Grande–Bretagne au cours du conflit. « Cet important raid sur l’Angleterre avait été programmé au moment où les Britanniques rentraient d’une attaque sur les villes de Kamen et Ladbergen. Nos chasseurs et bombardiers avaient reçu pour mission de traverser la mer du Nord à très basse altitude et de surprendre les appareils ennemis au moment où ils effectueraient leur manœuvre d’atterrissage sur une trentaine d’aérodrome locaux. » Cent quarante-deux Ju 88G-6 participent à cette envolée nocturne. Le Stab ainsi que les I. et II./NJG 2 décollent de Twente et Leeuwaerden mais le Haut Commandement n’a pas prévu suffisamment d’appareils pour cette opération. Les dégâts causés aux Tommies sont en conséquence minimes. Plus jamais la Nachtjagd ne devait voler en si grand nombre. Le Hauptmann Rökker peut ajouter les Feuilles de Chêne (N° 781) le 12 mars à l’occasion de sa soixantième victoire. L’Oberfeldwebel Carlos Nugent, avec qui il a partagé 62 succès depuis leur association en mai 1942, se verra octroyer la Croix de Chevalier au mois d’avril.

Le 15 mars 1945, Heinz et son équipage : le Funkmess-Funker Carlos Nugent, Boden-Bordfunker Hanns Mattar et le Beobachter Fritz Wefelmeier décollent de Twente à 18h30 pour intercepter une vague de mille bombardiers se dirigeant sur Hagen. Ils détruisent deux quadrimoteurs près de Dusseldörf et un troisième appareil au-dessus de l’aérodrome de Saint-Trond, en Belgique, entre 20h50 et 21h26. Ils engagent encore un Mosquito, un avion spécialisé dans le bombardement de précision à base altitude. Rökker réussit à ajuster la cible dans son viseur Revi et a actionner le canon du Ju 88 G-6: « Le Mosquito tomba en flammes à 21h34 et s’écrasa au sol. A notre grand étonnement il n’y a pas eu de réplique de la part de la défense antiaérienne. Je reçus confirmation plus tard que le chasseur-bombardier s’était écrasé à St Trond. Comme il n’y avait plus de flotte ennemie à l’horizon nous avons décidé de rentrer à notre base. Soudain, je vis que le témoin de température du moteur droit était en panne. Nous avions dû être touché par les tirs du Mosquito et le radiateur avait été atteint. Doucement je stoppai le moteur droit que je comptais redémarrer pendant la manœuvre d’atterrissage. C’est de cette façon que nous arrivâmes à notre point d’attache à Twente, avec un seul moteur. »

C’était la 170ème et dernière mission de guerre du capitaine Rökker. Sur les 65 appareils abattus par le 7ème as au classement final de la chasse de nuit allemande, 55 étaient des quadrimoteurs.

L’ancien aviateur vit aujourd’hui dans son village natale d’Oldenburg. Il a écrit une excellente chronique de la I./NJG 2 « I. Gruppe Nachtjagdgeschwader 2- Juli 1940 bis Kriegsende 1945 » chez VDM . Un ouvrage indispensable pour les chercheurs et passionnés de la Luftwaffe.

http://membres.lycos.fr/asduciel/rokker.htm


 

 


 

DECORATIONS
EK 2
EK 1
Ehrenpokal
DKG
RK
27/07/44
EL
12/03/45 (781)

Blessé
-

 


 

 

 

 

                            

 




 


 

Date Heure Type Avion Unité Grade Fonction Lieu   Remarque
20.06.42
17.20
Beaufort
1./NJG 2 Ltn. £ Based: Catania/Sicilien
Film C. 2031/I Nr.103568
25.06.42
23.45
Wellington
1./NJG 2 Ltn. £ 50 km. S.W. Mersa Mâtruh: 400 m.
Film C. 2033/I Anerk: Nr.20
26.06.42
00.09
Wellington
1./NJG 2 Ltn. £ -
Film C. 2031/I Nr.103568
28.07.42
23.10
Wellington
1./NJG 2 Ltn. £ MTO
Film C. 2031/I Nr.104558
19.04.43
01.15
Wellington
1./NJG 2 Ltn. £ 28141/13 Ost: 100 m.
Film C. 2027/I Anerk: Nr.18
24.08.43
00.50
Halifax
1./NJG 2 Ltn. £ 15 km. S.S.W. Berlin: 5.200 m
Film C. 2031/II Anerk: Nr.23
24.08.43
00.35
Lancaster
1./NJG 2 Oblt. £ 20 km. S.W. Berlin
7
Reference: NJG 2 W. Bock
24.08.43
00.50
Lancaster
1./NJG 2 Oblt. £ 15 km. S.S.W. Berlin
8
Reference: NJG 2 W. Bock
20.12.43
19.47
Lancaster
1./NJG 2 Oblt. £ Rothenbergen Fr. Gelnhausen: 2.000 m.
Film C. 2031/II Anerk: Nr.2
19.04.43
01.15
Wellington
1./NJG 2 Oblt. £ 28141/13 Ost: 100 m.
Film C. 2027/I Anerk: Nr.18
25.02.44
21.43
Lancaster
2./NJG 2 Oblt. £ westl. Haguenau: 6.200 m.
Film C. 2025/I Anerk: Nr.3
15.03.44
22.26
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ 50 km. S.W. Strasbourg: 6.200 m.
Film C. 2025/I Anerk: Nr.6
22.03.44
21.30
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ Aürich b. Oldenburg: 4.000 m.
Film C. 2025/I Anerk: Nr.4
22.03.44
22.27
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ Koblenz-Limburg: 6.000 m.
Film C. 2025/I Anerk: Nr.5
22.03.44
22.35
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ N. Koblenz: 4.500 m.
Film C. 2025/I Anerk: Nr.8
24.03.44
22.50
Lancaster
2./NJG 2 Oblt. £ Berlin-Leipzig: 6.000 m.
Film C. 2025/I Anerk: Nr. -
24.03.44
23.20
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ S.W. Bernburg: W. Halle: 5.500 m.
Film C. 2025/I Anerk: Nr.25
24.03.44
23.48
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ östw. Kassel: 6.000 m.
Film C. 2025/I Anerk: Nr.26
24.03.44
22.50
Lancaster
2./NJG 2 Oblt. £ Berlin-Leipzig: 6.000 m.
Film C. 2025/I Anerk: Nr. -
24.03.44
23.20
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ S.W. Bernburg: W. Halle: 5.500 m.
Film C. 2025/I Anerk: Nr.25
24.03.44
23.48
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ östw. Kassel: 6.000 m.
Film C. 2025/I Anerk: Nr.26
23.04.44
01.58
Lancaster
Stab I./NJG 2 Oblt. £ 50 km. N.W. Düsseldorf: 5.200 m.
Film C. 2027/I Anerk: Nr.27
28.04.44
01.39
Halifax
2./NJG 2 Oblt. £ Freiburg in Breisgau: 4.500 m.
Film C. 2027/I Anerk: Nr.12
12.05.44
00.23
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ 20-50 km. N.W. Brussels: 4.300 m.
25
Film C. 2027/I Anerk: Nr.28
12.05.44
00.35
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ Zeebrügge See: 4.000 m.
Film C. 2027/I Anerk: Nr.29
12.05.44
00.49
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ 05 Ost S/2234: 3.000 m.
Film C. 2027/I VNE: ASM
28.05.44
02.08
Halifax
Stab I./NJG 2 Oblt. £ 20-40 km. nordw. Eindhoven: 5.000 m.
Film C. 2027/II Anerk: Nr.14
07.06.44
02.42
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ 10-50 km. S.W. Caen UT: 1.000 m.
Film C. 2027/II Anerk: Nr.31
07.06.44
02.48
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ 10-50 km. S.W. Caen UT: 1.000 m.
Film C. 2027/II Anerk: Nr.32
07.06.44
02.51
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ westl. Caen UT: 1.000 m.
Film C. 2027/II Anerk: Nr.33
07.06.44
03.01
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ westl. Caen UT: 1.000 m.
Film C. 2027/II Anerk: Nr.34
07.06.44
03.08
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ westl. Caen UT: 1.000 m.
Film C. 2027/II Anerk: Nr.35
25.06.44
00.16
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ südl. Dieppe at 2.800 m.
Film C. 2027/II Anerk: Nr.-
26.07.44
03.21
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ u.a. Romilly at 3.000 m.
Film C. 2027/II Anerk: Nr.24
26.07.44
04.38
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ 04 Ost N/DC at 800 m. [N.W. Châteaudun]
Film C. 2027/II Anerk: Nr.45
29.07.44
00.14
4-mot. Flgz.
Stab I./NJG 2 Oblt. £ Orléans at 2.500 m.
Film C. 2027/II Anerk: Nr.42
29.07.44
01.17
4-mot. Flgz.
Stab I./NJG 2 Oblt. £ 50 km. N.E. Chaumont: 3.500 m.
Film C. 2027/II Anerk: Nr.43
07.08.44
23.29
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ Raum Le Havre: 6.500 m.
Film C. 2025/I Anerk: Nr.48
07.08.44
23.35
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ N.E. Le Havre: 6.000 m.
Film C. 2025/I Anerk: Nr.49
08.08.44
00.06
4-mot. Flzg.
2./NJG 2 Oblt. £ 11762: 2.000 m.
Film C. 2025/I Anerk: Nr.51
19.10.44
21.48
4-mot. Flzg.
Stab II./NJG 2 Hptm. £ UQ: 3.800 m. [Pirmasens]
Film C. 2027/II Anerk: Nr. -
04.11.44
19.31
4-mot. Flzg.
Stab I./NJG 2 Hptm. £ KP at 5.000 m.
Film C. 2031/II Anerk: Nr. -
04.11.44
19.36
4-mot. Flzg.
Stab I./NJG 2 Hptm. £ KP at 5.000 m.
Film C. 2031/II Anerk: Nr. -
04.11.44
20.00
4-mot. Flzg.
Stab I./NJG 2 Hptm. £ KN at 3.500 m.
Film C. 2031/II Anerk: Nr. -
04.11.44
20.06
4-mot. Flzg.
Stab I./NJG 2 Hptm. £ KN at 3.500 m.
Film C. 2031/II Anerk: Nr. -

 




 


Sources

http://www.ritterkreuztraeger-1939-45.de/Luftwaffe/rk-Luftwaffe-Namensliste.htm
http://www.geocities.com/~orion47/AWARDRECIPIENTS/AwardRecipients.html
http://www.das-ritterkreuz.de/index.php4
http://www.luftwaffe.cz
http://www.luftwaffe39-45.historia.nom.br/ases/ases.htm