Hauptmann NJG2 161 missions de combat, 64 victoires
(63 la nuit, 55 quadrimoteurs) Prisonnier de guerre Rökker a été
un des as de la chasse nocturne allemande spécialisée
en " ; invasions noturnas" ; , ceci est, des missions offensives
conduites sur territoire anglais, avec l'objectif d'atteindre des cibles
adversaires dans leurs propres aérodromes - en étant que
son courage se rend dont plus évident en vue à la majorité
de ces missions ils ont été conduits par cet as ces dernières
années du conflit. Né dans 20 d'octobre 1920 dans Oldenburg
(Allemagne), Heinz Rökker s'est rejoint à l'Armée
de l'air Allemande en 1939, après conclure sa période
dans le Service de Travaille National. Après passer par la formation
dans le Nachtjagdschule 1 (École de Chasse Nocturne nº.
1) pendant deux ans, il finalement a été désigné
pour servir près du 1. /NJG2 (1º Staffel du Nachtjagdgeschwader
2) en mai 1942. Cette unité de chasse nocturne, au contraire
d'excessivement, n'était pas localisée en Europe occupée,
mais dans au Méditerranée, où Rökker volerait
leurs premières missions opérationnelles. Sien première
victoire viendrait dans ce théâtre d'opérations,
quand, 17:20 hs du jour 20.06.1942, il a abattu un Beaufort de RAF.
Dans cette attaque son Ju 88C-6 (code R4+PL) sévèrement
a été endommagé par le feu de défense de
cet avion, en étant que Rökker a été obligé
de faire un atterrissage forcé à Athènes (Grèce),
avec 25 trous de balle dans son fuselage. Néanmoins, Rökker
rapidement apprendrait de l'art de l'interception nocturne et son nombre
de victoires a commencé à monter lente mais solidement.
Il déjà avait abattu un total de neuf adversaires quand
son unité est retournée au théâtre européen,
en raison de la défaite de l'Essieu dans le Méditerranée
et de l'augmentation des attaques contre l'Allemagne, dans le début
de 1943. Ali, Rökker, ce serait un choisis pour reprendre les tactiques
d'invasions nocturnes à longue portée sur les îles
britanniques. L'idée était que, si les chasses pouvaient
attaquer RAF encore sur territoire anglais, tant que les bombardiers
encore étaient chargés et fournis pour leurs missions,
le chaos produit pourrait compromettre les attaques nocturnes contre
l'Allemagne décisivement. Rökker, plus tard, commenterait
sur ces missions : " ; Dans le début de 1943, les missions
nocturnes d'invasion sur la Grande-Bretagne ont dû encore être
reprises, parce que c'était un costume bien connu que les bases
Anglaises étaient complètement illuminées pendant
les procédures d'atterrissages et de décollages. Plus
encore, pendant la procédure de décollage, les équipages
de bombardiers, contre le règlement, allumaient leur lumière
et navigation pour éviter des collisions. Il les chasse sous
ces conditions, était le grand rêve des envahisseurs allemande
es." ; Leurs missions se sont révélées très
réussi l'Oberleutnant Rökker, désigné pour
agir mange Staffelkapitän du 2. /NJG2 le 05 janvier 1944, finalement
a été condécorée avec la Croix de Chevalier
Da Cruz de Fer le 27 juillet de cette année, quand il a atteint
la marque de 35 victoires confirmées. Les combats se rendraient
plus violents au long de tout l'année de 1944, avec l'augmentation
brutale du nombre d'attaques nocturnes RAF et du bourgeonnement d'envahisseurs
nocturnes Anglais, principalement le Moustique. La meilleure nuit de
Rökker viendrait déjà derniers jours de la guerre,
le 1er février 1945 quand il a abattu rien moins que six bombardiers
britanniques. Dans la nuit de 1er mars de cette année, Rökker
participerait de la " ; Opération Gisela" ; , que ce
serait la dernière opération d'invasion dans la - turna
à large échelle sur l'Angleterre conduite par le Luftwaffe.
Déjà avec les bombes en tombant sur l'Allemagne, des chasses
germaniques voleraient dans basse altitude par la Mer du Nord afin d'atteindre
les agresseurs tant qu'ils atterrissaient dans leurs bases. À
Luftwaffe utiliserait 142 Ju 88G´s de la NJG2, NJG3 et NJG4 pour
intercepter 234 bombardiers de RAF en retournant de un a attaqué
dans Kamen et autres 222 en retournant d'une mission dans Landbergen.
Néanmoins, ce n'a été assez et surprenantement
aucun bombardier ennemi a été abattu. Encore ainsi, le
déjà Hauptmann Heinz Rökker s'est devenu la 781º
soldat du Wehrmacht à être condécoré avec
les Feuilles de Chêne Da Cruz de Chevalier Da Cruz de Fer, le
12 mars de 1945, d'occasion où déjà il comptait
avec 61 victoires confirmées. Sa dernière victoire, ce
de nombre 64, a été atteinte trois jours ensuite, 21:34
hs de la nuit du 15 mars 1945, dans la localité de St. Trond.
Quand la guerre est arrivée à la fin en mai 1945, le Hauptmann
Heinz Rökker, maintenant prisonnier des alliés, avait volé
170 missions de combat, au long duquel il y avait abattu 64 avions adversaires
- 55 ils desquels étaient quadrimoteurs. Rökker encore aujourd'hui
vit en Allemagne et jouit de bonne santé, en ayant écrite
une ótimo livre sur leurs opérations avec la NJG2.
La biographie dun des plus grands as de la Nachtjagd.
Heinz Rökker est resté fidèle tout au long de la
guerre à la I./NJG 2. Il retrace ses missions contre les Alliés
en Méditerranée, en Afrique et au-dessus du territoire
du Reich.
Heinz Rökker voit le jour le 20 octobre 1920. Après un
passage obligé par le Reicharbeistienst (principalement à
Oldenburg), notre volontaire, entre le 1er octobre 1939 à la
caserne de Güstrow. Il va y recevoir son instruction de base au
sein du 22ème régiment dinfanterie. Le 13 novembre
on le voit au Fliegerhorstkompanie de Wesendorf. Heinz est ensuite envoyé
à la Flugzeugführerschüle de de Berlin-Gatow où
il va voler sur appareils multimoteurs. Le 20 mars 1941, il gagne lécole
de bombardement de Burg, près de Magdeburg. Enfin, lécolage
va se clore par un séjour de quatre mois, à partir du
15 août 1941, à lécole de PSV (pilotage sans
visibilité) de Belgrade/Semlin. Il peut alors faire la connaissance
de son nouvel appareil, le Ju 88 (quil appréciera tout
au long de sa carrière) lors dun stage au 4.Nachtjagdschule
1 de Munich.
Le 6 mai 1942, Heinz est transféré à la I./NJG
2 qui opère en Méditerranée. Pendant un mois il
vole sur Ju 88 C-6 depuis laérodrome de Catane, en Sicile.
Il fait équipe avec le Fahnenjunker-Oberfeldwebel Carlos Nugent,
un jeune berlinois âgé de vingt et un an.
Le 20 juin 1942, Rökker décolle avec son unité et
repère au cour du vol vers la Crète un bimoteur Beaufort
à 17h20. Le jeune pilote tente de se positionner derrière
lavion britannique qui ouvre le feu en premier : « Javais
lintention de plonger sur la cible et dactionner mes mitrailleuses
MG. Néanmoins ce ne fut pas nécessaire car brusquement
lappareil anglais est tombé à leau. Une partie
de la carlingue et du moteur furent rapidement submergés par
les flots. Javais atteint mon objectif sans tirer un seul coup
de feu. Nous avons survolé lépave qui lentement
senfonçait dans leau et était sur le point
de sombrer. Heureusement, les trois hommes déquipage ont
pu se réfugier dans un canot pneumatique. Nous étions
évidemment très heureux cette première victoire
officielle. » Rökker vient poser son Ju 88C-6 (R4+PL) sur
le nouveau terrain de lunité situé à Kastelli,
en Crête, avec vingt cinq trous dans son appareil, résultat
de la riposte de son infortuné adversaire.
Le I./NJG 2 est actif au-dessus de Tobrouk durant lété
1942 au départ des aérodromes de Benghazi, Derna et El
Daba. Heinz Rökker obtient sa première victoire en Afrique
le 25 juin en compagnie de son fidèle radio Carlos Nugent et
du mitrailleur Georg Frieben : « A 23h45 nous survolions les environs
de Marsa Matruk lorsque nous avons repéré un Wellington
volant à une distance de 400 mètres. Je fonçai
alors plein gaz sur cette proie mais javais surestimé la
vitesse du bombardier et mapprochai par conséquent trop
vite. Je coupai donc les gaz pour pouvoir tirer de courtes rafales.
Lennemi avait été surpris par la rapidité
de mon approche et navait pas eu le temps de répliquer.
Toutefois, jévitai la collision de justesse en virant à
quelques mètres de lappareil en feu. A travers une fine
couche de nuage, nous vîmes lavion tomber au sol comme une
pierre en traînant derrière lui une large traînée
de flammes.
Au cours de la même nuit, nous avons intercepté vers 00h09,
à peu près à la même hauteur, un second Wellington.
Cette fois je réduisis la vitesse avant dajuster la cible.
Mes mitrailleuses enflammèrent le moteur gauche. Le pilote britannique
plongea au ras du sol et effectua un atterrissage sur le ventre. Quelques
instants plus tard, la machine sembrasa ; on pouvait clairement
distinguer lossature de lappareil à la lueur des
flammes. Nous avons atterri sans problème à 02h10 à
Derna. »
Heinz Rökker descend trois autres Wellington lors daffrontement
avec la R.A.F. en Afrique mais il est clair que pour la Luftwaffe, la
campagne du désert devient un exercice délicat et coûteux,
puisque les Allemands ont toujours été en infériorité
numérique dans la région, par rapport aux forces alliées
en pleine expansion. Les victoires nocturnes de la I./NG 2 diminuant
de façon significative, le Gruppe est déplacé à
Melsbroeck, en Belgique, le 4 août. Le sérieux de le Leutnant
Rökker est tout naturellement reconnu par ses supérieurs
et, le 14 août il se voit décerner la Croix de Fer, 1ère
classe.
Après la chute de la poche de Tunis, le nouvel objectif des
Alliés devient la Sicile. Le I./NJG 2 y est renvoyé le
16 février 1943 pour contrer loffensive aérienne
qui se prépare contre lîle. La nuit du 19/20 avril,
notre aviateur est crédité dun Wellington, à
Marsalla vers 01h15.
Début juillet, lunité de Rökker quitte définitivement
le secteur méditerranéen et est affecté à
la défense du Reich (Reichsverteidigung). Le Gruppe va initialement
opérer à partir des bases de Parchim et Gilze-Rijen (Pays-Bas).
Un Ju C-6 de la I./NJG 2
En août 1943, les « intruders » de la NJG 2 retournent
au-dessus des bases du Bomber Command dans le but de stopper lagression
ennemie contre les cités allemandes : « Les pénétrations
nocturnes sur la grande Bretagne avaient été réactivées
parce que nous savions que les aérodromes de nos adversaires
étaient totalement illuminés lors des procédures
de décollage et datterrissage. De plus pendant lassemblage
des « stream » de bombardiers, les équipages allumaient
leurs feux de navigation par crainte de la collision, cela malgré
les consignes. » La rivalité entre lOKL (la haut
commandement de la Luftwaffe) et le responsable de la chasse de nuit,
le général Kammhuber mettra un terme à ces missions
an avril 1944. Elles avaient déjà été stoppées
à la fin 1941 à cause de considération bassement
politique. Hitler préférait en effet que lon abatte
les bombardiers britanniques au-dessus du Reich pour des raisons de
propagande.
Dès le début de lété 1943, la Nacthjagd
adopte deux mesures qui sortent du cadre du système classique.
Ces nouvelles tactiques de chasse nocturnes Zahme Sau et Wilde
Sau vont infliger de nombreuses pertes dans les rangs de la RAF.
Même ladoption du système de brouillage « Window
» ne parvient pas à réduire le nombre croissant
dappareils détruits pendant le guerre de nuit.
Le 24 août 43 alors que les raids britanniques sintensifient
sur lAllemagne, Heinz réussit un doublé : «
Ce 23 août nous avons reçu pour la première fois
lordre de traquer et de combattre sans merci les hordes de bombardiers
ennemis survolant les Pays-Bas et se dirigeant vers Hanovre et Berlin.
Je décollai de Gilze-Rijen à bord dun Bf 110G-4
en compagnie de lUffz. Gundelach qui avait remplacé mon
opérateur habituel, Carlos Nugent, malade. Nous nous sommes élevés
jusquà 5000 mètres, altitude qui nous paraissait
idéale lorsque nous avons aperçu des reflets lumineux
à lest, il devait probablement sagir dune formation
ennemie. Je maintenais le cap dans cette direction pendant environ une
heure avant de survoler pour la première fois une grande ville.
Il sagissait de la capitale, Berlin ! Nous étions les témoins
dune attaque en règle des bombardiers britanniques qui
déversaient un tapis de bombes. Les batteries antiaériennes
étaient également entrée en action et les obus
éclataient tout autour de nous comme un véritable feu
dartifice. Il était très difficile dans ses conditions
de se permettre une attaque ponctuelle. Je navais jamais assisté
à un tel spectacle. Lennemi abordait la ville par le sud.
Grâce aux projecteurs et fusées éclairantes je distinguai
des quadrimoteurs à quelques encablures au-dessus de notre Messerchmitt.
Je décidai immédiatement de mapprocher derrière
un intrus en me positionnant tantôt à gauche, tantôt
à droite pour ne pas être victime du mitrailleur arrière.
Au moment propice jappuyai sur le déclencheur des mes quatre
mitrailleuses de 7,9 mm. Je dus subir une salve de mon adversaire mais
déjà son flanc droit et sa carlingue sembrasaient.
Il sécrasa au sol et explosa à 00h35.
A 00h50 japerçu un autre quadrimoteur qui se dirigeait
vers le centre de Berlin. Jattaquai immédiatement en ouvrant
le feu avec mes mitrailleuses avant sans aucun temps mort. Une tactique
payante puisque le bombardier neut pas le temps de répliquer
et il fut rapidement mis hors de combat. Après ces deux premiers
succès décrochés en utilisant la méthode
Wilde Sau nous revînmes atterrir à 02h00 à
Rechlin. Javais obtenu de la sorte mes deux seuls victoires au
commande dun Bf 110. »
Il sagit de ses 7è et 8è victoires mais ce nest
quà partir de 1944 pendant la bataille de Berlin que les
qualités de chasseur de lOberleutnant (depuis le 1 décembre
1944) Rökker apparaissent au grand jour. En février, il
tire un Stirling et un Lancaster. Le mois suivant, il est crédité
de onze victoires dont trois triplés (15/16 mars, 22/23 mars
et 24/25 mars) ; en avril, il ajoute trois victimes à son tableau
de chasse. Il compte alors vingt-quatre Luftsiegen.
Au mois de mai, le I. Gruppe Nachtjagdgeschwader 2 vole sur la Belgique
et les Pays-Bas. Le meilleur avion de chasse nocturne de la Luftwaffe,
le Ju 88 G-6 est remis au I./NJG 2 en juin 1944. En plus des radars
antiaériens FuG 220, FuG 227 et FuG zY, les Junkers transportent
des appareils dorientation Peilgerät 6 automatiques, des
appareils radio FuG 10P à ondes longues et ondes courtes, et
des FuB1 pour lapproche sans visibilité.
La nuit du 6/7 juin 1944, le Gruppe (mené par le Hauptmann Gerhard
Raht) part pour la France afin dintervenir sur les plages de Normandie.
Au cours de la première mission, Heinz va détruire cinq
bombardiers britanniques, en un peu plus dun quart dheure,
dans la région de Caen.
Le 27 juillet, il se voit décerner la Ritterkreuz pour ses 36
Abschüsse. Il en a quatre de plus, la nuit du 7/8 août après
avoir « poivré » un Halifax à Orléans
et trois Lancaster au nord ouest du Havre. Toutefois, comme toute la
Luftwaffe, le I./NJG 2 est particulièrement malmenée par
une aviation alliée omniprésente et largement supérieure
en nombre. Le bilan de la campagne de Normandie est particulièrement
maussade pour lunité qui, malgré ses quarante-cinq
victoires a laissé dans laventure huit équipages
- vingt-six aviateurs. De plus, trente-huit Ju 88 C-6 et G-1 ont été
détruits et une trentaine dautres endommagés suite
aux bombardements des bases du I Gruppe à Chateaudun et Dijon.
Le personnel est finalement transféré à Kassel-Rothwesten
pour y être reconstitué à la fin août 1944.
Promu Hauptmann le 1er août, Rökker se voit également
présenter le commandement de la 2./NJG 2 un mois plus tard. Le
nouveau Staffelkapitän continue à se frotter régulièrement
aux « viermots » de la RAF et il termine lannée
avec 46 victoires.
Léquipage de Heinz Rökker dans la 2./NJG 2 en 1945
: de g. à dr., Carlos Nugent (opérateur radio), Rökker,
Franz( mécanicien au sol), Hans-Heinz Matter (mécanicien
naviguant) et Friedrich Wefelmeir (observateur).
En 1945, la NJG 2 continue à affronter les armadas aériennes
alliées venant frapper un Reich sur la défensive. Cest
tout à lhonneur du Hauptmann Rökker davoir pu
revendiquer trois succès en janvier. Il remporte sa cinquantième
victoire le 1er février sur un Lancaster. Deux jours plus tard,
il réussit un beau triplé toujours sur ce type dappareils.
Sa cinquante-quatrième victoire est obtenue le 8 sur un nouvel
adversaire, un Boston. Le 21 février 1945 est une journée
faste pour lui puisque pas moins de six Lancaster tombe sous ses coups
en trente-trois minutes (victoires n°56 à 61).
La nuit du 3/4 mars las participe à un épisode
peu connu des historiens, lopération Gisela, qui fut la
plus importante intrusion de la chasse de nuit au-dessus de la GrandeBretagne
au cours du conflit. « Cet important raid sur lAngleterre
avait été programmé au moment où les Britanniques
rentraient dune attaque sur les villes de Kamen et Ladbergen.
Nos chasseurs et bombardiers avaient reçu pour mission de traverser
la mer du Nord à très basse altitude et de surprendre
les appareils ennemis au moment où ils effectueraient leur manuvre
datterrissage sur une trentaine daérodrome locaux.
» Cent quarante-deux Ju 88G-6 participent à cette envolée
nocturne. Le Stab ainsi que les I. et II./NJG 2 décollent de
Twente et Leeuwaerden mais le Haut Commandement na pas prévu
suffisamment dappareils pour cette opération. Les dégâts
causés aux Tommies sont en conséquence minimes. Plus jamais
la Nachtjagd ne devait voler en si grand nombre. Le Hauptmann Rökker
peut ajouter les Feuilles de Chêne (N° 781) le 12 mars à
loccasion de sa soixantième victoire. LOberfeldwebel
Carlos Nugent, avec qui il a partagé 62 succès depuis
leur association en mai 1942, se verra octroyer la Croix de Chevalier
au mois davril.
Le 15 mars 1945, Heinz et son équipage : le Funkmess-Funker
Carlos Nugent, Boden-Bordfunker Hanns Mattar et le Beobachter Fritz
Wefelmeier décollent de Twente à 18h30 pour intercepter
une vague de mille bombardiers se dirigeant sur Hagen. Ils détruisent
deux quadrimoteurs près de Dusseldörf et un troisième
appareil au-dessus de laérodrome de Saint-Trond, en Belgique,
entre 20h50 et 21h26. Ils engagent encore un Mosquito, un avion spécialisé
dans le bombardement de précision à base altitude. Rökker
réussit à ajuster la cible dans son viseur Revi et a actionner
le canon du Ju 88 G-6: « Le Mosquito tomba en flammes à
21h34 et sécrasa au sol. A notre grand étonnement
il ny a pas eu de réplique de la part de la défense
antiaérienne. Je reçus confirmation plus tard que le chasseur-bombardier
sétait écrasé à St Trond. Comme il
ny avait plus de flotte ennemie à lhorizon nous avons
décidé de rentrer à notre base. Soudain, je vis
que le témoin de température du moteur droit était
en panne. Nous avions dû être touché par les tirs
du Mosquito et le radiateur avait été atteint. Doucement
je stoppai le moteur droit que je comptais redémarrer pendant
la manuvre datterrissage. Cest de cette façon
que nous arrivâmes à notre point dattache à
Twente, avec un seul moteur. »
Cétait la 170ème et dernière mission de
guerre du capitaine Rökker. Sur les 65 appareils abattus par le
7ème as au classement final de la chasse de nuit allemande, 55
étaient des quadrimoteurs.
Lancien aviateur vit aujourdhui dans son village natale
dOldenburg. Il a écrit une excellente chronique de la I./NJG
2 « I. Gruppe Nachtjagdgeschwader 2- Juli 1940 bis Kriegsende
1945 » chez VDM . Un ouvrage indispensable pour les chercheurs
et passionnés de la Luftwaffe.
http://membres.lycos.fr/asduciel/rokker.htm